Ollie
Bonjour, il faut commencer par définir ce que tu entends par "bonheur" (fondation d'une famille, mariage et enfants ? réussite matérielle, financière ? Un peu de tout cela à la fois ? ...). À partir de là, tu pourras commencer à répondre. La recherche du bonheur en tant qu'accomplissement personnel est le rêve de chacun, même si tout le monde n'y met pas la même définition. Seulement, on rencontre beaucoup d'obstacles et d'épreuves dans la vie, le principe de réalité nous fait donc vite revoir nos ambitions à la baisse. La recherche du bonheur est-elle donc l'objectif de toute une vie ? La recherche du bonheur personnel exige-t-elle qu'on lui sacrifie tout, ou n'est-ce au fond que courir après une illusion ? Dire qu'il est "plus sage" de renoncer, est-ce faire preuve de réalisme, de lucidité... ou de paresse et de lâcheté ? Et si on renonce à trouver le bonheur, à quoi bon vivre ? Comment remplacer le manque, le vide ? Beaucoup de gens préfèrent alors se réfugier dans des paradis artificiels (alcool, drogue...), des ersatz qu'on ne peut pas vraiment qualifier de "plus sage". Le problème, c'est qu'on envisage souvent le bonheur comme un état stable (comme à la fin d'un conte de fées) et durable, alors que c'est une vision égoïste : on trouve davantage de bonheur à se dévouer pour les autres, à donner plutôt qu'à toujours vouloir prendre pour soi, et amasser encore et encore, toujours plus, pour de toute façon tout laisser derrière nous à notre mort. Le conditionnel dans ta question laisse planer le doute sur la réponse à avancer : la philosophie doit-elle nous encourager à chercher à nous épanouir, ou... nous enseigne-t-elle comment nous en passer au mieux, au nom d'un autre idéal ? Voilà quelques pistes pour ton devoir.
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