S19 – 1. Réécrivez ce texte en remplaçant « elle » par « elles ». Faites toutes les modifications nécessaires. Elle connut les gros travaux du ménage, les odieuses besognes de la cuisine. Elle lava la vaisselle, usant ses ongles roses sur les poteries grasses et le fond des casseroles. Elle savonna le linge sale [...] ; elle descendit à la rue, chaque matin, les ordures, et monta l’eau, s’arrêtant à chaque étage pour souffler [...]. Elle était devenue la femme forte, et dure, et rude, des ménages pauvres. Mal peignée, avec les jupes de travers et les mains rouges, elle parlait haut, lavait à grande eau les planchers. Mais parfois, lorsque son mari était au bureau, elle s’asseyait auprès de la fenêtre, et elle songeait à cette soirée d’autrefois, à ce bal où elle avait été si belle et si fêtée. G. de Maupassant, La parure, 1884.
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Elles connurent les gros travaux du ménage, les odieuses besognes de la cuisine. Elles lavèrent la vaisselle,
usant leurs ongles roses sur les poteries grasses et le fond des casseroles. Elles savonnèrent le linge
sale [...] ; elles descendirent à la rue, chaque matin, les ordures, et montèrent l’eau, s’arrêtant à chaque
étage pour souffler [...]. Elles étaient devenues les femmes fortes, et dures, et rudes, des ménages
pauvres. Mal peignées, avec les jupes de travers et les mains rouges, elles parlaient haut, lavaient à
grande eau les planchers. Mais parfois, lorsque leur mari était au bureau, elles s’asseyaient auprès
de la fenêtre, et elles songeaient à cette soirée d’autrefois, à ce bal où elles avaient été si belles et si fêtées.
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Elles connurent les gros travaux du ménage, les odieuses besognes de la cuisine. Elles lavèrent la vaisselle,
usant leurs ongles roses sur les poteries grasses et le fond des casseroles. Elles savonnèrent le linge
sale [...] ; elles descendirent à la rue, chaque matin, les ordures, et montèrent l’eau, s’arrêtant à chaque
étage pour souffler [...]. Elles étaient devenues les femme fortes, et dures, et rudes, des ménages
pauvres. Mal peignées, avec les jupes de travers et les mains rouges, elles parlaient haut, lavaient à
grande eau les planchers. Mais parfois, lorsque leur mari était au bureau, elles s’asseyaient auprès
de la fenêtre, et elles songeaient à cette soirée d’autrefois, à ce bal où elles avaient été si belles et si
fêtées.
G. de Maupassant, La parure, 1884.