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Texte 3 : Le sacre de Georges Duroy
lisez et répondez aux 2 questions à la fin
Lorsque l’office fut terminé, il se redressa, et donnant le bras à sa femme, il passa
dans la sacristie. Alors commença l’interminable défilé des assistants. Georges, affolé de joie, se croyait un roi qu’un peuple venait acclamer. Il serrait des mains, balbutiait des mots qui ne signifiaient rien, saluait, répondait aux compliments : « Vous êtes bien aimable. »
Soudain il aperçut Mme de Marelle ; et le souvenir de tous les baisers qu’il lui avait
donnés, qu’elle lui avait rendus, le souvenir de toutes leurs caresses, de ses gentillesses, du son de sa voix, du goût de ses lèvres, lui fit passer dans le sang le désir brusque de la
reprendre. Elle était jolie, élégante, avec son air gamin et ses yeux vifs. Georges pensait : « Quelle charmante maîtresse, tout de même. »
Elle s’approcha un peu timide, un peu inquiète, et lui tendit la main. Il la reçut dans la
sienne et la garda. Alors il sentit l’appel discret de ses doigts de femme, la douce pression qui pardonne et reprend. Et lui-même il la serrait, cette petite main, comme pour dire : « Je t’aime toujours, je suis à toi ! »
Leurs yeux se rencontrèrent, souriants, brillants, pleins d’amour. Elle murmura de sa voix
gracieuse : « À bientôt, monsieur. » Il répondit gaiement : « À bientôt, madame. »
Et elle s’éloigna. D’autres personnes se poussaient. La foule coulait devant lui comme un fleuve. Enfin elle s’éclaircit. Les derniers assistants partirent.
Georges reprit le bras de Suzanne pour retraverser l’église. Elle était pleine de
monde, car chacun avait regagné sa place, afin de les voir passer ensemble. Il allait lentement, d’un pas calme, la tête haute, les yeux fixés sur la grande baie ensoleillée de la porte. Il sentait sur sa peau courir de longs frissons, ces frissons froids que donnent
les immenses bonheurs. Il ne voyait personne. Il ne pensait qu’à lui.
Lorsqu’il parvint sur le seuil, il aperçut la foule amassée, une foule noire, bruissante, venue là pour lui, pour lui Georges Du Roy. Le peuple de Paris le contemplait et l’enviait.
Puis, relevant les yeux, il découvrit là-bas, derrière la place de la Concorde, la Chambre des députés. Et il lui sembla qu’il allait faire un bond du portique de la Madeleine au portique du Palais-Bourbon. Il descendit avec lenteur les marches du haut perron entre deux haies de spectateurs. Mais il ne les voyait point ; sa pensée maintenant revenait en arrière, et devant ses yeux éblouis par l’éclatant soleil flottait l’image de Mme de Marelle rajustant en face de la glace les petits cheveux frisés de ses tempes, toujours défaits au sortir du lit.
1) Quelles caractéristiques du
texte réaliste retrouve-t-on au sein de ce texte ?
2) Proposer une analyse du portrait de
Georges Duroy .Vous répondrez aux questions suivantes :
- Quelle image nous est donnée du personnage ? Analysez les
caractéristiques de son portrait.
- Quel regard le narrateur porte-t-il sur son personnage ?
Analysez les points de vue.
- Quelle image nous est donnée de la société ?
- Quelle(s) relations(s) le personnage entretient-il avec les
membres de la société ?
Lista de comentários
1° déjà un texte réaliste implique que tout est dit le bien comme le mal je dirais que les caractéristiques du texte réaliste se voient car cet homme vient de se marier et déjà il pense à retrouver son ancienne maitresse. Il n’y a rien de romantique dans texte qui aurait du l’être puisque c’est un mariage. Mais l’auteur nous fait comprendre que tout n’est pas beau dans la vie même un mariage,
2° c’est un personnage très fier de sa personne,
je Cite : Georges, …, se croyait un roi qu’un peuple venait acclamer.
Lorsqu’il parvint sur le seuil, il aperçut la foule amassée, une foule noire, bruissante, venue là pour lui, pour lui Georges Du Roy. Le peuple de Paris le contemplait et l’enviait
C’est un goujat , nous comprenons qu’il va prendre une maitresse même marié, j e cite
Leurs yeux se rencontrèrent, souriants, brillants, pleins d’amour:
Il est terriblement égoïste
je cite :Il ne pensait qu’à lui.
Il est clair qu’il se sert des autres pour arriver (relation avec la société ) s’il épouse cette femme visiblement ce n’est pas par amour ,donc les autres lui servent de tremplin pour monter dans la société. Les autres sont pour lui des pantins qu’il essaie de diriger à son avantageQue l’auteur dit ; le tout Paris, cela implique que cet homme cherche le pouvoir il veut être reconnu, être quelqu’un. Je dirais que la société est bien naïve, elle ne voit pas qu’elle se fait berner par un arriviste qui ne pense qu’à lui rien qu’à lui.
Le narrateur est très réaliste, et ne semble pas donner beaucoup de qualités à cet homme, mais il ne fait aucun commentaire négatif ,il dit ce qui est mais ne critique pas Il est omniscient.
Voilà quelques idées .Bon travail. A plus.