Texte de Francis Cabrel :
Déjà nos villages s'éloignent
Quelques fantômes m'accompagnent
Y'aura des déserts, des montagnes
A traverser jusqu'à l'Espagne
Et après... Inch'allah
On a de mauvaises chaussures
L'argent cousu dans nos doublures
Les passeurs doivent nous attendre
Le peu qu'on a ils vont le prendre
Et après...
Est-ce que l'Europe est bien gardée ?
Je n'en sais rien
Est-ce que les douaniers sont armés ?
On verra bien
Si on me dit, c'est chacun chez soi
Moi je veux bien, sauf que chez moi
Sauf que chez moi y'a rien
Pas de salon, pas de cuisine
Les enfants mâchent des racines
Tout juste un carré de poussière
Un matelas jeté par terre
Au dessus... Inch'allah
Vous vous imaginez peut-être
Que j'ai fait tous ces kilomètres
Tout cet espoir, tout ce courage
Pour m'arrêter contre un grillage
Est-ce que l'Europe est bien gardée ?
Je n'en sais rien
Est-ce que les douaniers vont tirer ?
On verra bien
Si on me dit, c'est chacun chez soi
Moi je veux bien, sauf que chez moi
Sauf que chez moi y'a rien
Je n'en sais rien
On verra bien
Moi, je veux bien
Sauf que chez moi...
La moitié d'un échafaudage
J'en demande pas davantage
Un rien, une parole, un geste
Donnez-moi tout ce qu'il vous reste
Et après...
Je n'en sais rien
On verra bien
Moi, je veux bien
Sauf que chez moi...
Déjà nos villages s'éloignent...
Question 1 :
a. Qui l’auteur fait-il parler ? Quel est l’effet produit sur le lecteur ?
b. Par quels procédés de style l’auteur traduit-il la pauvreté et le dénuement des immigrés ?
c. Quel sentiment le lecteur éprouve-t-il à la lecture du texte ?
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c) de la piété, car ils n'ont plus rien et demandent si peu: comme l'auteur dit: un rien, une parole , un geste.
B° procédure de style: répétition d'un groupe de phrases qui est:
On verra bien
Si on me dit, c'est chacun chez soi
Moi je veux bien, sauf que chez moi: on ne veut pas des pauvres en Europe et on leur dit de rester dans leur pays, il dit je veux bien mais : et il explique pourquoi il doit partir en repartant tjs par le même groupe de phrases.
De plus le on verra bien : indique bien que dans leurs pays il n'y a plus aucun espoir donc il se dise on part, on verra bien si ailleurs on peut s'en sortir.
A°Je pense que l'auteur fait parler des gens qui quittent leurs pays clandestinement , car ils n'ont plus rien , on le voit car il dit : est-ce que les douniers vont tirer ,? s'ils étaient en règle les douniers n'auraient à tirer et les personnes n'auraient pas à se poser la question.
L'effet que cela produit sur nous c'est se dire tient un chanteur connu s'occupe de ce problème, il nous en parle c'est ce cela doit être important, il est touché par ce qui se passe
donc on devrait nous aussi nous en occuper.
Voilà mes idées persos.