Replacez les phrases dans l'ordre chronologique pour suivre les étapes du récit.
Un mauvais Cordonnier, perdu de misère, mourant de faim, alla exercer la médecine dans un pays où il n'était pas connu. Il vendait un faux antidote, et son verbiage lui eut bientôt fait un renom. Le roi de la ville, qu'une grave maladie retenait au lit, voulut mettre son savoir à l'épreuve. Ceci regarde, à mon avis, ceux qui, par leur sottise, enrichissent l'impudence. Il demanda une coupe, y versa de l'eau, et feignit de mêler du poison à l'antidote du prétendu médecin; puis, il lui ordonna de boire, lui promettant une récompense. Le roi assemble les habitants, et leur dit: «Voyez la folie qui vous aveugle, vous allez confier vos têtes à celui à qui personne n'a voulu donner ses pieds à chausser.» La peur de la mort fit alors avouer à notre homme que ce n'était pas à ses talents en médecine, mais à la sottise du vulgaire, qu'il devait sa réputation.
Un mauvais Cordonnier, perdu de misère, mourant de faim, alla exercer la médecine dans un pays où il n'était pas connu. Il vendait un faux antidote, et son verbiage lui eut bientôt fait un renom. Le roi de la ville, qu'une grave maladie retenait au lit, voulut mettre son savoir à l'épreuve.
Il demanda une coupe, y versa de l'eau, et feignit de mêler du poison à l'antidote du prétendu médecin ; puis il lui ordonna de boire, lui promettant une récompense. La peur de la mort fit alors avouer à notre homme que ce n'était pas à ses talents en médecine, mais à la sottise du vulgaire, qu'il devait sa réputation. Le roi assemble les habitants, et leur dit : « Voyez la folie qui vous aveugle ; vous allez confier vos têtes à celui qui n'a pas voulu donnér ses poeds à chausser.» Ceci regarde, à mon avis, ceux qui, par leur sottise, enrichissent l'impudence.
Un mauvais Cordonnier, perdu de misère, mourant de faim, alla exercer la médecine dans un pays où il n'était pas connu.
Le roi de la ville, qu'une grave maladie retenait au lit, voulut mettre son savoir à l'épreuve.
Il demanda une coupe, y versa de l'eau, et feignit de mêler du poison à l'antidote du prétendu médecin ; puis, il lui ordonna de boire, lui promettant une récompense.
Il vendait un faux antidote, et son verbiage lui eut bientôt fait un renom.
Le roi assemble les habitants, et leur dit: «Voyez la folie qui vous aveugle, vous allez confier vos têtes à celui à qui personne n'a voulu donner ses pieds à chausser.»
Ceci regarde, à mon avis, ceux qui, par leur sottise, enrichissent l'impudence.
La peur de la mort fit alors avouer à notre homme que ce n'était pas à ses talents en médecine, mais à la sottise du vulgaire, qu'il devait sa réputation.
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Bonjour
Un mauvais Cordonnier, perdu de misère, mourant de faim, alla exercer la médecine dans un pays où il n'était pas connu. Il vendait un faux antidote, et son verbiage lui eut bientôt fait un renom. Le roi de la ville, qu'une grave maladie retenait au lit, voulut mettre son savoir à l'épreuve.
Il demanda une coupe, y versa de l'eau, et feignit de mêler du poison à l'antidote du prétendu médecin ; puis il lui ordonna de boire, lui promettant une récompense. La peur de la mort fit alors avouer à notre homme que ce n'était pas à ses talents en médecine, mais à la sottise du vulgaire, qu'il devait sa réputation. Le roi assemble les habitants, et leur dit : « Voyez la folie qui vous aveugle ; vous allez confier vos têtes à celui qui n'a pas voulu donnér ses poeds à chausser.» Ceci regarde, à mon avis, ceux qui, par leur sottise, enrichissent l'impudence.
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bonne journée ☺☺☺
Bonjour,
Un mauvais Cordonnier, perdu de misère, mourant de faim, alla exercer la médecine dans un pays où il n'était pas connu.
Le roi de la ville, qu'une grave maladie retenait au lit, voulut mettre son savoir à l'épreuve.
Il demanda une coupe, y versa de l'eau, et feignit de mêler du poison à l'antidote du prétendu médecin ; puis, il lui ordonna de boire, lui promettant une récompense.
Il vendait un faux antidote, et son verbiage lui eut bientôt fait un renom.
Le roi assemble les habitants, et leur dit: «Voyez la folie qui vous aveugle, vous allez confier vos têtes à celui à qui personne n'a voulu donner ses pieds à chausser.»
Ceci regarde, à mon avis, ceux qui, par leur sottise, enrichissent l'impudence.
La peur de la mort fit alors avouer à notre homme que ce n'était pas à ses talents en médecine, mais à la sottise du vulgaire, qu'il devait sa réputation.
Phèdre, «Le Cordonnier devenu médecin, Fables, Livre I, fable 14, Ie siècle apr. J.C. 1. 1
Je vous ai aidé comme j'ai pu, dites moi si pour vous cela vous convient au niveau de l'ordre chronologique du récit.
Bon après midi à vous