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Noirs dans la neige et dans la brume,
Au grand soupirail qui s'allume,
Leurs culs en rond
A genoux, cinq petits,-misère!-
Regardent le boulanger faire
Le lourd pain blond...
ils voient le fort bras blanc qui tourne
La pâte grise, et qui l'enfourne
Dans un trou clair:
Ils écoutent le bon pain cuire.
Le boulanger au gras sourire
Chante un vieil air.
Ils sont blottis, pas un ne bouge
Au souffle du soupirail rouge
Chaud comme un sein.
Et quand, pendant que minuit sonne,
Façonné, pétillant et jaune,
On sort le pain,
Quand, sous les poutres enfumées
Chantent les croûtes parfumées
Et les grillons,
Quand ce trou chaud souffle la vie;
Ils ont leur âme si ravie
Sous leurs haillons,
Ils se ressentent si bien vivre,
Les pauvres petits pleins de givre,
Qu'ils sont là, tous,
Collant leurs petits museaux roses
Au grillage , chantant des choses,
Entre les trous,
Mais bien bas, -comme une prière...
Repliés vers cette lumière
Du ciel rouvert,
Si fort, qu'ils crèvent leur culotte
Et que leur lange blanc tremblotte
Au vent d'hiver...
Noirs dans la neige et dans la brume,
Au grand soupirail qui s'allume,
Leurs culs en rond
A genoux, cinq petits,-misère!-
Regardent le boulanger faire
Le lourd pain blond...
ils voient le fort bras blanc qui tourne
La pâte grise, et qui l'enfourne
Dans un trou clair:
Ils écoutent le bon pain cuire.
Le boulanger au gras sourire
Chante un vieil air.
Ils sont blottis, pas un ne bouge
Au souffle du soupirail rouge
Chaud comme un sein.
Et quand, pendant que minuit sonne,
Façonné, pétillant et jaune,
On sort le pain,
Quand, sous les poutres enfumées
Chantent les croûtes parfumées
Et les grillons,
Quand ce trou chaud souffle la vie;
Ils ont leur âme si ravie
Sous leurs haillons,
Ils se ressentent si bien vivre,
Les pauvres petits pleins de givre,
Qu'ils sont là, tous,
Collant leurs petits museaux roses
Au grillage , chantant des choses,
Entre les trous,
Mais bien bas, -comme une prière...
Repliés vers cette lumière
Du ciel rouvert,
Si fort, qu'ils crèvent leur culotte
Et que leur lange blanc tremblotte
Au vent d'hiver...
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Lista de comentários
. Réponse :
Ce poème est une description d'une situation .
il y a deux points de vue pour nous qui sommes étranger à cette scène.
*les enfants affamés en haillons hébétés par le spectacle. leurs culs en ronds ,
ils sont blottis pas un ne bouge. Ils ont besoin de réconfort Au souffle du soupirail rouge Chaud comme un sein.
* le boulanger pris dans son travail ignorant l’extérieur bien au chaud le grand soupirail qui s'allume (le four). lui est bien nourri. au gras sourire
Chante un vieil air.
Explications :
Zola decrit souvent ce monde des pauvres . ou victor hugo avec son gavroche. il n'y a pas l'auteur mais cela se passe certainement à cette epoque . on peut y voir aussi l'histoire de la petite fille aux allumettes ....n'oublions pas que jean Valjean est envoyé aux galères pour avoir volé une miche de pain.
il y a la barriere du magasin qui separe ceux qui ont chauds et ceux qui sont dehors au froid .
Les pauvres petits pleins de givre,Qu'ils sont là, tous,
Collant leurs petits museaux roses .comme une prière...Si fort, qu'ils crèvent leur culotte Et que leur lange blanc tremblotte Au vent d'hiver...
on peut y voir l'image d'un drapeau blanccomme la demande d'une treve pour pouvoir approcher cette miche de pain