Monique Andrée Serf, dite Barbara, née le 9 juin 1930 à Paris — morte le 24 novembre 1997 à Neuilly-sur-Seine.
Sa famille change souvent de domicile, mais sous le régime fasciste de Vichy et l'occupation nazie, elle doit fuir la chasse aux juifs. Elle se réunit de nouveau au Vésinet après la Libération.
Barbara suit une scolarité médiocre. Veut devenir chanteuse, et suit des cours de chant chez une professeure du Visinet, Madame Thomas-Dusséqué, laquelle quitte la ville en 1946, pour Paris, où elle donne des cours à la Salle Pleyel. Quant à eux, les Serf s'installent dans le 20e arrondissement de Paris. Barbara peut y travailler le piano.
L'année suivante, Madame Dusséque la présente à M. Paulet. Elle peut intégrer en candidate libre, sa classe de chant, au Conservatoire de Paris.
En 1948, elle est engagée comme choriste dans une opérette au Théâtre Mogador.
Son père abandonne le foyer. Faute de moyens, elle ne peut conserver son piano.
En 1950, elle quitte Paris pour Bruxelles, puis intègre un groupe d'artistes à Charleroi. Elle commence à chanter dans les cabarets sous le nom de Barbara Brodi (du nom de sa grand-mère, Arvara Brodsky), un répertoire puisé chez Édith Piaf, Juliette Gréco et Germaine Montéro
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Monique Andrée Serf, dite Barbara, née le 9 juin 1930 à Paris — morte le 24 novembre 1997 à Neuilly-sur-Seine.
Sa famille change souvent de domicile, mais sous le régime fasciste de Vichy et l'occupation nazie, elle doit fuir la chasse aux juifs. Elle se réunit de nouveau au Vésinet après la Libération.
Barbara suit une scolarité médiocre. Veut devenir chanteuse, et suit des cours de chant chez une professeure du Visinet, Madame Thomas-Dusséqué, laquelle quitte la ville en 1946, pour Paris, où elle donne des cours à la Salle Pleyel. Quant à eux, les Serf s'installent dans le 20e arrondissement de Paris. Barbara peut y travailler le piano.
L'année suivante, Madame Dusséque la présente à M. Paulet. Elle peut intégrer en candidate libre, sa classe de chant, au Conservatoire de Paris.
En 1948, elle est engagée comme choriste dans une opérette au Théâtre Mogador.
Son père abandonne le foyer. Faute de moyens, elle ne peut conserver son piano.
En 1950, elle quitte Paris pour Bruxelles, puis intègre un groupe d'artistes à Charleroi. Elle commence à chanter dans les cabarets sous le nom de Barbara Brodi (du nom de sa grand-mère, Arvara Brodsky), un répertoire puisé chez Édith Piaf, Juliette Gréco et Germaine Montéro