La mélodie provient de l'opéra de Haendel Almira, datant de 1705, il s'agit d'une sarabande présente dans l'acte III1. Haendel a ensuite utilisé cette mélodie pour l'aria Lascia la spina, cogli la rosa (Laisse l'épine, cueille la rose) entonnée par la personnification du Plaisir (Piacere) dans la deuxième partie de son oratorio Il trionfo del Tempo e del Disinganno (« Le Triomphe du Temps et de la Désillusion »), datant de 1707 (qui devint plus tard Il trionfo del Tempo e della Verità). Quatre ans après, en 1711, Haendel utilisa à nouveau cet air, cette fois pour son opéra Rinaldo (Renaud), il accompagne l'aria Lascia ch'io pianga (Laissez-moi pleurer) dans l'acte II. Il est chanté par le personnage d'Almirena, un rôle pour soprano, assuré par Isabella Girardeau lors de la première représentation à Londres. L'association de l'aria à Rinaldo témoigne du succès de l’œuvre.
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Réponse :
La mélodie provient de l'opéra de Haendel Almira, datant de 1705, il s'agit d'une sarabande présente dans l'acte III1. Haendel a ensuite utilisé cette mélodie pour l'aria Lascia la spina, cogli la rosa (Laisse l'épine, cueille la rose) entonnée par la personnification du Plaisir (Piacere) dans la deuxième partie de son oratorio Il trionfo del Tempo e del Disinganno (« Le Triomphe du Temps et de la Désillusion »), datant de 1707 (qui devint plus tard Il trionfo del Tempo e della Verità). Quatre ans après, en 1711, Haendel utilisa à nouveau cet air, cette fois pour son opéra Rinaldo (Renaud), il accompagne l'aria Lascia ch'io pianga (Laissez-moi pleurer) dans l'acte II. Il est chanté par le personnage d'Almirena, un rôle pour soprano, assuré par Isabella Girardeau lors de la première représentation à Londres. L'association de l'aria à Rinaldo témoigne du succès de l’œuvre.
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