Depuis la fin de la Restauration, la presse quotidienne prédomine en France. Dans la seconde moitié du siècle, la généralisation des presses rotatives et de la composition mécanique, le développement des transports ferroviaires et du télégraphe électrique, participent à l’essor des moyens d’information. Surtout, la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté d’écrire et de publier des journaux périodiques marque les débuts d’une ère de prospérité exceptionnelle pour la presse. On dénombre 1 540 titres à Paris en 1885, 1 665 en 1887. Ainsi, sous la IIIe République, le quotidien devient-il un produit de consommation courante, grâce à l’industrialisation de la fabrication, à la modernisation de la distribution et aux avancées de l’alphabétisation. « Les progrès de la consommation des journaux entre 1880 et 1914 et la place de choix occupée dans leurs colonnes par la politique intérieure contribuèrent largement à la démocratisation de la vie politique. […] La presse a indéniablement fait de la politique la préoccupation essentielle d’une masse sans cesse croissante de lecteurs. »
DERIEN
1 votes Thanks 1
saadmerlet
Non ca m'a pas aider car ta juste copier coller
Lista de comentários
Réponse :
Depuis la fin de la Restauration, la presse quotidienne prédomine en France. Dans la seconde moitié du siècle, la généralisation des presses rotatives et de la composition mécanique, le développement des transports ferroviaires et du télégraphe électrique, participent à l’essor des moyens d’information. Surtout, la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté d’écrire et de publier des journaux périodiques marque les débuts d’une ère de prospérité exceptionnelle pour la presse. On dénombre 1 540 titres à Paris en 1885, 1 665 en 1887. Ainsi, sous la IIIe République, le quotidien devient-il un produit de consommation courante, grâce à l’industrialisation de la fabrication, à la modernisation de la distribution et aux avancées de l’alphabétisation. « Les progrès de la consommation des journaux entre 1880 et 1914 et la place de choix occupée dans leurs colonnes par la politique intérieure contribuèrent largement à la démocratisation de la vie politique. […] La presse a indéniablement fait de la politique la préoccupation essentielle d’une masse sans cesse croissante de lecteurs. »
DERIEN