Bonjour, j'ai besoin d'aider? (PS : c'est pour lundi! ) 1. Précisez l'intérêt d'effectuer ce test. 2. Expliquez quel element de ce protocole doit rester identique lors des essais à différentes vitesses. 3. Indiquez le danger que peut provoquer la présence d'eau dans les moteurs.
Pour valider une contrainte de sécurité de l'AIRBUS A350 sur piste fortement détrempée, on effectue cette série de tests à des vitesses différentes (entre 110 et 260km/h) dans des conditions : bac à eau de largeur, longueur, profondeur bien définies .
Réflexion:
Valider une contrainte de sécurité ?
Pourquoi dans l'eau ? Pourquoi à ces vitesses ?
Contrainte : ce qui nous est imposé par l'extérieur.
Contrainte de sécurité : L'extérieur nous impose de faire ces tests de sécurité.
C'est quoi l'extérieur ? C'est certainement un ORGANISME DE CERTIFICATION, et la loi "internationale" doit imposer à tous les constructeurs de faire les preuves que l'avion peut DECOLLER ou ATTERRIR sur une piste noyée par la pluie.
110km/h, ça doit correspondre à une vitesse d'atterissage.
260km/h, à une vitesse de décollage (on va beaucoup plus vite pour s'arracher que pour se poser).
Rédaction :
(je relis la question, mes notes, et j'y vais)
Ce test est effectué par le constructeur de l'avion, avant de mettre le modèle sur le marché.
Ce test est imposé par les réglements internationaux, parmi d'autres tests de sécurité. Si l'avion ne réussit pas ces tests, il n'est pas autorisé à voler.
Pour ce test précisement, il s'agit de mesurer les effets d'une piste noyée par la pluie sur le comportement de l'avion.
Pour ce faire, il doit traverser sans dommage un "bac" d'eau aux dimensions normalisées par le protocole de test. Ceci doit se faire aux vitesses de décollage (jusqu'à 260 km/h) ou d'atterissage (110 km/h)
On peut penser que ces tests permettent de mesurer le freinage apporté par l'eau, les effets sur les passagers, les effets sur le train d'atterissage, le maintien dans la trajectoire, la "maniabilité" de l'engin, les conséquences pour les réacteurs.
Enfin, le fait d'avoir un protocole normalisé permet de comparer tous les engins soumis à ce protocole.
2. Expliquez quel element de ce protocole doit rester identique
lors des essais à différentes vitesses.
Pour que les résultats de tests soient comparables pour un modèle donné, ou pour comparer des modèles différents, il faut que les conditions physiques soient les mêmes.
Ici, on nous précise les dimensions du bac à eau et les vitesses de l'engin pour la série de test.
Dimensions du bac à eau : 100 m de long, 29 de large, et 22 mm de profondeur , ce qui correspond à une forte pluie.
Vitesses : échelonnées de 110 à 260km/h, ce qui correspond pour la 1ère à une vitesse d'atterissage, et pour la plus grande à une vitesse de décollage.
A ces conditions externes, on peut imaginer que le protocole définit ce qui est mesuré et/ou contrôlé après chaque essai.
3. Indiquez le danger que peut provoquer la présence d'eau
dans les moteurs.
L'eau dans les moteurs est un phénomène naturel : l'avion est conçu pour traverser à grande vitesse des nuages, pour voler dans des conditions de pluie importante, et pour décoller et atterrir sur piste mouillée.
Les moteurs sont testés avant même les tests en conditions réelles.
En effet, le moteur est conçu pour aspirer de l'air dans une certaine proportion , passer dans un turbo-compressuer pour être mélangé avec le carburant, s'enflammer et par expulsion rapide des gaz de combustion, obtenir (par réaction) une poussée horizontale.
Ces conditions de "carburation" sont forcément impactées par la présence d'eau ou de vapeur d'eau.
Il faut donc tester les moteurs pour prouver qu'ils ne s'éteignent pas, qu'ils ne s'enflamment pas non plus.
Lista de comentários
Réponse :
u
Explications :r
1. Précisez l'intérêt d'effectuer ce test.
Tu lis l'énoncé, qui commence par POUR VALIDER
La réponse va donc en dériver.
Brouillon :
Pour valider une contrainte de sécurité de l'AIRBUS A350 sur piste fortement détrempée, on effectue cette série de tests à des vitesses différentes (entre 110 et 260km/h) dans des conditions : bac à eau de largeur, longueur, profondeur bien définies .
Réflexion:
Contrainte : ce qui nous est imposé par l'extérieur.
Contrainte de sécurité : L'extérieur nous impose de faire ces tests de sécurité.
C'est quoi l'extérieur ? C'est certainement un ORGANISME DE CERTIFICATION, et la loi "internationale" doit imposer à tous les constructeurs de faire les preuves que l'avion peut DECOLLER ou ATTERRIR sur une piste noyée par la pluie.
110km/h, ça doit correspondre à une vitesse d'atterissage.
260km/h, à une vitesse de décollage (on va beaucoup plus vite pour s'arracher que pour se poser).
Rédaction :
(je relis la question, mes notes, et j'y vais)
Ce test est effectué par le constructeur de l'avion, avant de mettre le modèle sur le marché.
Ce test est imposé par les réglements internationaux, parmi d'autres tests de sécurité. Si l'avion ne réussit pas ces tests, il n'est pas autorisé à voler.
Pour ce test précisement, il s'agit de mesurer les effets d'une piste noyée par la pluie sur le comportement de l'avion.
Pour ce faire, il doit traverser sans dommage un "bac" d'eau aux dimensions normalisées par le protocole de test. Ceci doit se faire aux vitesses de décollage (jusqu'à 260 km/h) ou d'atterissage (110 km/h)
On peut penser que ces tests permettent de mesurer le freinage apporté par l'eau, les effets sur les passagers, les effets sur le train d'atterissage, le maintien dans la trajectoire, la "maniabilité" de l'engin, les conséquences pour les réacteurs.
Enfin, le fait d'avoir un protocole normalisé permet de comparer tous les engins soumis à ce protocole.
2. Expliquez quel element de ce protocole doit rester identique
lors des essais à différentes vitesses.
Pour que les résultats de tests soient comparables pour un modèle donné, ou pour comparer des modèles différents, il faut que les conditions physiques soient les mêmes.
Ici, on nous précise les dimensions du bac à eau et les vitesses de l'engin pour la série de test.
Dimensions du bac à eau : 100 m de long, 29 de large, et 22 mm de profondeur , ce qui correspond à une forte pluie.
Vitesses : échelonnées de 110 à 260km/h, ce qui correspond pour la 1ère à une vitesse d'atterissage, et pour la plus grande à une vitesse de décollage.
A ces conditions externes, on peut imaginer que le protocole définit ce qui est mesuré et/ou contrôlé après chaque essai.
3. Indiquez le danger que peut provoquer la présence d'eau
dans les moteurs.
L'eau dans les moteurs est un phénomène naturel : l'avion est conçu pour traverser à grande vitesse des nuages, pour voler dans des conditions de pluie importante, et pour décoller et atterrir sur piste mouillée.
Les moteurs sont testés avant même les tests en conditions réelles.
En effet, le moteur est conçu pour aspirer de l'air dans une certaine proportion , passer dans un turbo-compressuer pour être mélangé avec le carburant, s'enflammer et par expulsion rapide des gaz de combustion, obtenir (par réaction) une poussée horizontale.
Ces conditions de "carburation" sont forcément impactées par la présence d'eau ou de vapeur d'eau.
Il faut donc tester les moteurs pour prouver qu'ils ne s'éteignent pas, qu'ils ne s'enflamment pas non plus.