Travaillez "la forme" de votre exposé. Un seul mot d'ordre : entraînez-vous ! Un bon moyen est de répéter. Et pourquoi ne pas vous enregistrer avec votre portable ? Vous entendre vous permettra de repérer vos tics de langage ("euh, voilà",…) et ainsi, de les corriger. À défaut, simulez un oral face à un copain, vos parents, un professeur en vous chronométrant. Le jour J, vous devrez faire un exposé sans lire vos notes et en respectant le délai imparti (maximum 15 minutes) face à deux professeurs, dont au moins un d'arts plastiques, de musique ou d'histoire-géographie.
Pensez également à surveiller votre gestuelle : balancement d’un pied sur l’autre, mains triturées. Ces gestes que vous ne contrôlez pas vraiment trahissent votre anxiété et perturbent l’écoute de votre jury. Si vous êtes à l’aise, n’hésitez pas à vous déplacer, par exemple pour montrer un aspect particulier de l’œuvre. Quelle que soit la "stratégie" que vous adoptez, il faut que le jury ait l’impression que vous vous adressez vraiment à lui : regardez-le et si besoin interpellez-le par exemple pour attirer son attention sur un détail de l’œuvre. Louise a abordé son "oral comme s’il s’agissait d’une conversation, au cours de laquelle elle a fait découvrir une œuvre aux membres du jury".
Si, à l’issue de votre exposé, le jury vous pose des questions, n’y voyez pas une tentative pour vous déstabiliser. Répondez-y le plus clairement possible en utilisant un vocabulaire précis. Et si vraiment vous séchez, dites-le mais n’inventez pas.
Restez zen !
Si décidément vous appréhendez ce face-à-face, rassurez-vous : cela reste normal et les enseignants en ont bien conscience. Et comme vous ferez votre exposé sur une œuvre choisie et préparée, vous avez toutes les chances de vous en sortir face au jury. Jean-François Valles se veut rassurant : "Si les élèves ont travaillé et préparé sérieusement leur exposé, il n’ont aucune raison de s’angoisser. Les professeurs sont bienveillants, ils ne cherchent pas à les coincer mais à évaluer leur travail et leur intérêt".
Si vous passez l'épreuve à l'écrit
Les élèves non scolarisés dans un collège (par exemple ceux qui préparent le brevet par correspondance), doivent également passer une épreuve d’histoire des arts pour l’obtention du brevet, mais, dans ce cas, elle est écrite.
L’épreuve consiste en un maximum de cinq questions posées sur une œuvre d’art (photographiée ou enregistrée). Comme à l’oral, le candidat est évalué sur sa capacité à dégager ses principales caractéristiques, à la situer dans l’espace et historiquement. L’objectif de l’épreuve est de permettre au correcteur d’apprécier les connaissances artistiques, littéraires et historiques du candidat, ainsi que la qualité de son raisonnement et de son expression.
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Travaillez "la forme" de votre exposé. Un seul mot d'ordre : entraînez-vous ! Un bon moyen est de répéter. Et pourquoi ne pas vous enregistrer avec votre portable ? Vous entendre vous permettra de repérer vos tics de langage ("euh, voilà",…) et ainsi, de les corriger. À défaut, simulez un oral face à un copain, vos parents, un professeur en vous chronométrant. Le jour J, vous devrez faire un exposé sans lire vos notes et en respectant le délai imparti (maximum 15 minutes) face à deux professeurs, dont au moins un d'arts plastiques, de musique ou d'histoire-géographie.
Pensez également à surveiller votre gestuelle : balancement d’un pied sur l’autre, mains triturées. Ces gestes que vous ne contrôlez pas vraiment trahissent votre anxiété et perturbent l’écoute de votre jury. Si vous êtes à l’aise, n’hésitez pas à vous déplacer, par exemple pour montrer un aspect particulier de l’œuvre. Quelle que soit la "stratégie" que vous adoptez, il faut que le jury ait l’impression que vous vous adressez vraiment à lui : regardez-le et si besoin interpellez-le par exemple pour attirer son attention sur un détail de l’œuvre. Louise a abordé son "oral comme s’il s’agissait d’une conversation, au cours de laquelle elle a fait découvrir une œuvre aux membres du jury".
Si, à l’issue de votre exposé, le jury vous pose des questions, n’y voyez pas une tentative pour vous déstabiliser. Répondez-y le plus clairement possible en utilisant un vocabulaire précis. Et si vraiment vous séchez, dites-le mais n’inventez pas.
Restez zen !
Si décidément vous appréhendez ce face-à-face, rassurez-vous : cela reste normal et les enseignants en ont bien conscience. Et comme vous ferez votre exposé sur une œuvre choisie et préparée, vous avez toutes les chances de vous en sortir face au jury. Jean-François Valles se veut rassurant : "Si les élèves ont travaillé et préparé sérieusement leur exposé, il n’ont aucune raison de s’angoisser. Les professeurs sont bienveillants, ils ne cherchent pas à les coincer mais à évaluer leur travail et leur intérêt".
Si vous passez l'épreuve à l'écrit
Les élèves non scolarisés dans un collège (par exemple ceux qui préparent le brevet par correspondance), doivent également passer une épreuve d’histoire des arts pour l’obtention du brevet, mais, dans ce cas, elle est écrite.
L’épreuve consiste en un maximum de cinq questions posées sur une œuvre d’art (photographiée ou enregistrée). Comme à l’oral, le candidat est évalué sur sa capacité à dégager ses principales caractéristiques, à la situer dans l’espace et historiquement. L’objectif de l’épreuve est de permettre au correcteur d’apprécier les connaissances artistiques, littéraires et historiques du candidat, ainsi que la qualité de son raisonnement et de son expression.