D'après Épicure, le simple fait d'exister serait suffisant à nous rendre heureux. Pour lui, les désirs auxquels nous sommes soumis sont ceux qui sont nécessaires à notre survie. De plus, sa définition, qui s'affine cependant davantage chez les Stoïciens, suggère le fait que notre bonheur s'acquiert par la vertu.
Si l'on laisse le bonheur arriver passivement, nous devons y apporter moins d'effort. Et pourtant, si on veut réellement être heureux, nous ne devons rien attendre mais provoquer au contraire ce fameux bonheur. Mais ne pouvons-nous pas trouver dans le présent une forme de bonheur ? De plus, sommes-nous réellement sûrs de ce qui nous rendra heureux ? Au lieu d’attendre, nous pourrions peut-être nous montrer dignes d’être heureux.
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Bonjour,
D'après Épicure, le simple fait d'exister serait suffisant à nous rendre heureux. Pour lui, les désirs auxquels nous sommes soumis sont ceux qui sont nécessaires à notre survie. De plus, sa définition, qui s'affine cependant davantage chez les Stoïciens, suggère le fait que notre bonheur s'acquiert par la vertu.
Si l'on laisse le bonheur arriver passivement, nous devons y apporter moins d'effort. Et pourtant, si on veut réellement être heureux, nous ne devons rien attendre mais provoquer au contraire ce fameux bonheur. Mais ne pouvons-nous pas trouver dans le présent une forme de bonheur ? De plus, sommes-nous réellement sûrs de ce qui nous rendra heureux ? Au lieu d’attendre, nous pourrions peut-être nous montrer dignes d’être heureux.