Hedi17
Longtemps considérés comme du vandalisme, les graffitis maquillent aujourd’hui les rues, les immeubles et toutes sortes d’installations urbaines. Ce sont des outils de dénonciation et de critique des inégalités sociales, via différentes techniques telles que le graffiti, la réclame, le pochoir ou encore la mosaïque.
L’espace urbain a toujours été un lieu d’expression, en effet dès la Préhistoire les hommes peignaient dans les grottes. Pourtant, le street-art n’a commencé à s’épanouir qu’à partir des années 1960, notamment durant les évènements de mai 68, avant de connaître une réelle affirmation dans les années 2000. C’est l’association du M.U.R. (« Modulable, Urbain et Réactif ») qui permet une réelle intégration de l’art urbain en France : quatre-vingt artistes utilisent de grands panneaux publicitaires pour exposer leurs œuvres tous les quinze jours, dans la rue Oberkampf à Paris. Enfin, l’année 2009 marque un tournant décisif pour la reconnaissance du street-art. Le Grand Palais expose 150 artistes urbains internationaux durant un mois et demi, avant que la Fondation Cartier ne suive le mouvement. Ainsi, le street-art tend aujourd’hui à être reconnu comme un art à part entière ; pourtant, son statut reste fragile, comme en témoigne la destruction d’œuvres de C215, Jace, Dan23 ou Bansky.
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L’espace urbain a toujours été un lieu d’expression, en effet dès la Préhistoire les hommes peignaient dans les grottes. Pourtant, le street-art n’a commencé à s’épanouir qu’à partir des années 1960, notamment durant les évènements de mai 68, avant de connaître une réelle affirmation dans les années 2000. C’est l’association du M.U.R. (« Modulable, Urbain et Réactif ») qui permet une réelle intégration de l’art urbain en France : quatre-vingt artistes utilisent de grands panneaux publicitaires pour exposer leurs œuvres tous les quinze jours, dans la rue Oberkampf à Paris. Enfin, l’année 2009 marque un tournant décisif pour la reconnaissance du street-art. Le Grand Palais expose 150 artistes urbains internationaux durant un mois et demi, avant que la Fondation Cartier ne suive le mouvement. Ainsi, le street-art tend aujourd’hui à être reconnu comme un art à part entière ; pourtant, son statut reste fragile, comme en témoigne la destruction d’œuvres de C215, Jace, Dan23 ou Bansky.