Flaubert a écrit qu’il voulait « faire pleurer sur le mari. » Comment votre lecture de Madame Bovary vous permet-elle de comprendre ce projet de l’auteur ?
Flaubert se documentait consciencieusement pour écrire ses romans.Pour Madame Bovary, c'est qu'il veut capter l'ame des chose, une réalité qui en se réduirait pas à l'apparence superficiel. Madame Bovary racontait une histoire fertil en rebondissement, qui suivait une courbe ascendant avant d'atteindre un dénouement dramatique
Une fin pathétique: Pourtant, en dépit de tout, Charle s'éléve au pathétique à la mort de sa femme, et la profondeur de son désespoire lui confére méme une sorte de grandeur. L'ironie du sort fait que la douleur méme l'éléve alors audessus de la médiocrité. L'émotion du grand Docteur Lariviére en est le témoignage: “Et cet homme, si habitué pourtant à l'aspect des douleur, en put retenir une larme qui tomba sur son jabot”. Sa fin est pitoyable, dans sa solitude déséspérée, prédestinée à ll'échec, dans l'ndifférence et l'abandon de tous. Face à ce spectacle, la réussite d'un Homais est une insulte à la souffrance, méme des médiocres.
Flaubert a écrit qu’il voulait « faire pleurer sur le mari. » Comment votre lecture de Madame Bovary vous permet-elle de comprendre ce projet de l’auteur ? Flaubert se documentait consciencieusement pour écrire ses romans. Pour Madame Bovary, il a voulu capter l'âme des choses, faire d'une réalité qu'elle ne se réduise pas à une simple apparence superficielle. Madame Bovary racontait une histoire fertile en rebondissements, cette histoire suit une courbe ascendante avant pour but d'atteindre un dénouement dramatique et a une fin pathétique: Pourtant, en dépit de tout, Charles s'élève au pathétique lorsque sa femme décède, et la profondeur de son désespoir lui confère même une sorte de grandeur. L'ironie du sort fait que sa propre douleur le met au dessus de la médiocrité. L'émotion du grand Docteur Larivière en est le témoignage: “Et cet homme, si habitué pourtant à l'aspect des douleurs, ne put retenir une larme qui tomba sur son jabot”. Sa fin est pitoyable, dans sa solitude désespérée, prédestinée à l'échec, dans l'indifférence et l'abandon de tous. Face à ce spectacle, la réussite d'un Homais est une insulte à la souffrance, même des médiocres.
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mezi59
peux tu me dire si ça répond a la question stp
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Flaubert a écrit qu’il voulait « faire pleurer sur le mari. » Comment votre lecture de Madame Bovary vous permet-elle de comprendre ce projet de l’auteur ? Flaubert se documentait consciencieusement pour écrire ses romans. Pour Madame Bovary, il a voulu capter l'âme des choses, faire d'une réalité qu'elle ne se réduise pas à une simple apparence superficielle. Madame Bovary racontait une histoire fertile en rebondissements, cette histoire suit une courbe ascendante avant pour but d'atteindre un dénouement dramatique et a une fin pathétique: Pourtant, en dépit de tout, Charles s'élève au pathétique lorsque sa femme décède, et la profondeur de son désespoir lui confère même une sorte de grandeur. L'ironie du sort fait que sa propre douleur le met au dessus de la médiocrité. L'émotion du grand Docteur Larivière en est le témoignage: “Et cet homme, si habitué pourtant à l'aspect des douleurs, ne put retenir une larme qui tomba sur son jabot”. Sa fin est pitoyable, dans sa solitude désespérée, prédestinée à l'échec, dans l'indifférence et l'abandon de tous. Face à ce spectacle, la réussite d'un Homais est une insulte à la souffrance, même des médiocres.