Bonjour ! « Vingt-neuf États d’Afrique et d’Asie et trente mouvements de libération nationale participent à la conférence organisée par la Birmanie, Ceylan, l’Inde, l’Indonésie et le Pakistan. La conférence a pris note du fait que l’existence du colonialisme en de nombreuses régions d’Asie et d’Afrique, quelle que soit sa forme, entrave la coopération mutuelle ainsi que le développement des cultures nationales. Certaines puissances coloniales ont dénié aux peuples coloniaux les droits fondamentaux dans le domaine de l’éducation et de la culture, ce qui entrave le développement de leur personnalité ainsi que les échanges culturels avec d’autres peuples asiatiques et africains. [...] La conférence condamne ce déni des droits de l’homme. [...] La conférence afro-asiatique déclare appuyer totalement les principes fondamentaux des droits de l’homme tels qu’ils sont définis dans la charte des Nations unies¹ et prendre en considération la Déclaration universelle des droits de l’homme². [...] La conférence est d’accord : 1- pour déclarer que le colonialisme, dans toutes ses manifestations, est un mal auquel il doit être mis fin rapidement ; 2- pour déclarer que la question des peuples soumis à l’assujettissement de l’étranger³, à sa domination et à son exploitation constitue une négation des droits fondamentaux de l’homme, est contraire à la Charte des Nations unies et empêche de favoriser la paix et la coopération mondiales ; 3- pour déclarer qu’elle appuie la cause de la liberté et de l’indépendance de ces peuples; 4- et pour faire appel aux puissances intéressées4 pour qu’elles accordent la liberté et l’indépendance à ces peuples. » Extraits de la conférence de Bandung (Indonésie), 24 avril 1955.
1- Qui sont les participants de cette conférence ? 2- Que condamnent-ils ? 3- Que réclament les non-alignés ? 4- Quelles sont les difficultés des pays du tiers-monde à la fin du XXe siècle ? 5- Face à l’émergence du tiers-monde, quelles sont les réactions respectives de l’ONU, des États-Unis et de l’URSS ? 6- Dans un développement structuré, explique la crise de Cuba : faits, conséquences.