Bonjour. Aidez-moi, je vous en supplie.
C'est URGENT! Devoir oral.
Pleins de bons points rien que pour vous.
Les réponses incomplètes seront supprimées.

Lisez d'abord ce texte :

Lecture analytique :

Molière, L'École des femmes, IV, 6

HORACE, ARNOLPHE.

HORACE

La place m'est heureuse à vous y rencontrer.
Je viens de l'échapper bien belle, je vous jure.
Au sortir d'avec vous, sans prévoir l'aventure,
Seule dans son balcon j'ai vu paraître Agnès,
Qui des arbres prochains prenait un peu le frais.
Après m'avoir fait signe, elle a su faire en sorte,
Descendant au jardin, de m'en ouvrir la porte ;
Mais à peine tous deux dans sa chambre étions-nous,
Qu'elle a sur les degrés(11) entendu son jaloux,
Et tout ce qu'elle a pu, dans un tel accessoire(12)
C'est de me renfermer dans une grande armoire.
Il est entré d'abord : je ne le voyais pas,
Mais je l'oyais(13) marcher, sans rien dire, à grands pas,
Poussant de temps en temps des soupirs pitoyables,
Et donnant quelquefois de grands coups sur les tables,
Frappant un petit chien qui pour lui s'émouvait(14),
Et jetant brusquement les hardes(15) qu'il trouvait.
Il a même cassé, d'une main mutinée(16),
Des vases dont la belle ornait sa cheminée ;
Et sans doute il faut bien qu'à ce becque cornu(17)
Du trait qu'elle a joué quelque jour soit venu.
Enfin, après cent tours, ayant de la manière,
Sur ce qui n'en peut mais(18) déchargé sa colère,
Mon jaloux inquiet, sans dire son ennui,
Est sorti de la chambre, et moi de mon étui.
Nous n'avons point voulu, de peur du personnage,
Risquer à nous tenir ensemble davantage ;
C'était trop hasarder ; mais je dois cette nuit,
Dans sa chambre un peu tard m'introduire sans bruit.
En toussant par trois fois je me ferai connaître ;
Et je dois au signal voir ouvrir la fenêtre,
Dont, avec une échelle, et secondé d'Agnès,
Mon amour tâchera de me gagner l'accès.
Comme à mon seul ami, je veux bien vous l'apprendre.
L'allégresse du coeur s'augmente à la répandre ;
Et goûtât-on cent fois un bonheur trop parfait
On n'en est pas content si quelqu'un ne le sait.
Vous prendrez part je pense à l'heur de mes affaires.
Adieu. Je vais songer aux choses nécessaires.

11. Degrés : marches de l'escalier
12. Accessoire : circonstance fâcheuse, danger
13. Oyais : entendais
14. S'émouvait : s'agitait autour de lui
15. Hardes : vêtements
16. Mutinée : irritée
17. Becque cornu : homme trompé par sa femme, cocu
18. Sur ce qui n'en peut mais : sur ce qui n'est pas responsable

Questions :

En procédant à une lecture analytique de la scène 6 de l'acte IV de L'École des femmes, vous répondrez à la question suivante :

Montrez que l'intérêt de ce récit n'est pas uniquement dramatique.

Vous réaliserez une lecture analytique de ce texte en suivant point par
point la « Méthode à suivre » exposée ci-dessous qui vous indique comment l'organiser.

Vous développerez votre étude en suivant trois axes de lecture où vous montrerez que :

▶ le récit fait progresser l'intrigue ;
▶ le récit est comique ;
▶ le récit est également instructif.

Méthode à suivre

Vous fournirez une réponse construite avec :

1) une introduction :
▶ où vous débuterez par une brève présentation de l'auteur, de l'oeuvre (dans la perspective de l'objet d'étude), du type de texte et de son thème ;
▶ où vous annoncerez la question à traiter ;
2) une lecture expressive, qui rende compte du sens du texte ;
3) une annonce du plan que vous allez suivre pour répondre à la question posée ; 
4) un développement de votre réponse en appuyant chacune de vos remarques par des citations commentées du texte ;
5) une conclusion en vous assurant que celle-ci réponde bien à la question posée.

Votre oral doit durer 10 minutes maximum, 8 minutes minimum.

Je vous remercie du fond du coeur.
Merci encore.
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Merci de m'aider. Les avantages du régime athénien"(...) Athènes est libre : le peuple y règne ; tour a tour, les citoyens, magistrats annuels, administrent l'état. Nul privilège à la fortune : car le pauvre et le riche ont des droits égaux dans le pays. (...) (...) Pour un peuple, il n'est rien de pire qu'un tyran. Sous ce régime, pas de lois faites pour tous. Un seul homme gouverne, et la loi, c'est sa chose. Donc, plus l'égalité, tandis que sous l'empire des lois écrites, pauvres et riches ont mêmes droits. Le faible peut répondre à l'insulte du fort, et le petit, s'il a raison, vaincra le grand. Quant a la liberté, elle est dans ces paroles : "Qui veut, qui peut donner un avis sage a sa patrie ?" Lors, à son gré, chacun peut briller...ou se taire. Peut-on imaginer plus belle égalité ?"Questions : 1)Vous relèverez le thème central du document en n'oubliant pas de définir l'organisation du régime politique mentionné dans le texte.2)Comment Euripide évoque-t-il les notions d'égalité et de liberté qui s'attachent à ce régime?3)Vous présenterez la manière dont le peuple peut exercer ce pouvoir en expliquant les allusions aux citoyens, aux magistrats, aux lois de la cité, au droit de prendre la parole.4)La démocratie protège le citoyen : vous justifierez cette phrase.5)Vous exercerez votre esprit critique en nuançant la présentation très positive qui est faite de la démocratie athénienne.
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Je vous prie de m'aider. Pleins de bons points pour vous.   Lisez d'abord ce texte :    Texte B.Molière, Tartuffe (acte V, scène 7 – v.1861-1908)   Au dénouement de la pièce, Orgon comprend qu’il a été la dupe de Tartuffe,un faux dévot qui n’en voulait qu’à son bien et qu’à sa femme, Elmire. Bienque son entourage l’ait prévenu des manigances de Tartuffe, Orgon s’estobstiné dans son amitié pour lui. C’est donc une cruelle désillusion pour lui.Dans la dernière scène, un nouvel événement se produit. Tartuffe, absentdepuis la fin de l’acte IV, revient pour prendre possession de la maison d’Orgon,léguée par un acte notarié qu’il lui a extorqué malhonnêtement… Scène dernièreL’exempt(1), TARTUFFE, ORGON, VALÈRE, ELMIRE, MARIANE, etc.TARTUFFETout beau, Monsieur, tout beau, ne courez point si vite ;Vous n’irez pas fort loin pour trouver votre gîte,Et de la part du Prince(2) on vous fait prisonnier.ORGONTraître, tu me gardais ce trait pour le dernier !C’est le coup, scélérat, par où tu m’expédies(3),Et voilà couronner toutes tes perfidies.TARTUFFEVos injures n’ont rien à(4) me pouvoir aigrir,Et je suis pour le Ciel appris(5) à tout souffrir.CLÉANTELa modération est grande, je l’avoue !DAMIS(6)Comme du Ciel l’infâme impudemment se joue !TARTUFFETous vos emportements ne sauraient m’émouvoir,Et je ne songe à rien qu’à faire mon devoir.MARIANEVous avez de ceci grande gloire à prétendre,Et cet emploi pour vous est fort honnête à prendre.TARTUFFEUn emploi ne saurait être que glorieuxQuand il part du pouvoir qui m’envoie en ces lieux.ORGONMais t’es-tu souvenu que ma main charitable,Ingrat, t’a retiré d’un état misérable ?TARTUFFEOui, je sais quels secours j’en ai pu recevoir ;Mais l’intérêt du Prince est mon premier devoir ;De ce devoir sacré la juste violenceÉtouffe dans mon coeur toute reconnaissance,Et je sacrifierais à de si puissants noeudsAmi, femme, parents, et moi-même avec eux.ELMIREL’imposteur !DORINEComme il sait de traîtresse manièreSe faire un beau manteau de tout ce qu’on révère !CLÉANTEMais, s’il est si parfait que vous le déclarez,Ce zèle qui vous pousse et dont vous vous parez,D’où vient que pour paraître il s’avise d’attendreQu’à poursuivre sa femme il ait su vous surprendre,Et que vous ne songez à l’aller dénoncerQue lorsque son honneur l’oblige à vous chasser ?Je ne vous parle point, pour devoir en distraire(7),Du don de tout son bien qu’il venait de vous faire ;Mais le voulant traiter en coupable aujourd’hui,Pourquoi consentiez-vous à rien(8) prendre de lui ?TARTUFFE, à l’Exempt(9).Délivrez-moi, Monsieur, de la criaillerie,Et daignez accomplir votre ordre, je vous prie.L’EXEMPTOui, c’est trop demeurer sans doute à l’accomplir.Votre bouche à propos m’invite à le remplir ;Et, pour l’exécuter, suivez-moi tout à l’heure(10)Dans la prison qu’on doit vous donner pour demeure.TARTUFFEQui ? moi, Monsieur ?L’EXEMPTOui, vous.TARTUFFEPourquoi donc la prison ?L’EXEMPTCe n’est pas vous à qui j’en veux rendre raison.(À Orgon)Remettez-vous, Monsieur, d’une alarme si chaude.Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude,Un prince dont les yeux se font jour dans les coeurs,Et que ne peut tromper tout l’art des imposteurs.(...) 1. L’officier royal chargé des arrestations.2. Le prince = le roi Louis XIV.3. Achever, porter le dernier coup. Tu m’expédies = tu m’achèves.4. À = pour.5. « Être appris » = être instruit.6. C’est le fils d’Orgon. Damis est revenu (V, 3) pour sauver son père du danger qu’il encourt suite à la disparition de la cassette de son ami Argas, un frondeur, qu’il tenait cachée chez lui pour le protéger, et que Tartuffe a remis à la justice royale (V,6).7. « pour devoir en distraire » = alors que ce don aurait dû vous détourner de dénoncer Orgon.8. Rien = quelque chose (étymologiquement « rien » vient de res en latin qui signifie « chose »). Rien a pris progressivementun sens négatif en français parce qu’employé avec la négation « ne ».9. Officier de la garde personnelle du roi.   Travail d'écriture :   Vous ferez le commentaire de l'extrait de Tarfuffe(texte B).     Je vous remercie du fond du coeur pour votre aide. Merci encore. 
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