Bonjour J'ai besoin de vous, il faut trouver l'objet la thèse et les arguments du texte Éthique à Nicomaque d'Aristote le livre VI du le chapitre 8.
«La prudence a rapport aux choses humaines et aux choses qui admettent la délibération: car le prudent, disons-nous, a pour œuvre principale de bien délibérer; mais on ne délibère jamais sur les choses qui ne peuvent être autrement qu'elles ne sont, ni sur celles qui ne comportent pas quelque fin à atteindre, fin qui consiste en un bien réalisable. Le bon délibérateur au sens absolu est l'homme qui s'efforce d'atteindre le meilleur des biens réalisables pour l'homme, et qui le fait par raisonnement. La prudence n'a pas non plus seulement pour objet les universels, mais elle doit aussi avoir la connaissance des faits particuliers, car elle est de l'ordre de l'action, et l'action a rapport aux choses singulières. C'est pourquoi aussi certaines personnes ignorantes sont plus qualifiées pour l'action que d'autres qui savent: c'est le cas notamment de gens d'expérience: si, tout en sachant que les viandes légères sont faciles à digérer et bonnes pour la santé, on ignore quelles sortes de viandes sont légères, on ne produira pas la santé, tandis que si on sait que la chair de volaille est légère, on sera plus capable de produire la santé. La prudence étant de l'ordre de l'action, il en résulte qu'on doit posséder les deux sortes de connaissances, et de préférence celle qui porte sur le singulier. Mais ici encore elle dépendra d'un art architectonique [la politique].
Dans ce passage du livre VI, chapitre 8 de l’Éthique à Nicomaque, Aristote explore le concept de la prudence.
L’objet du texte est la prudence, définie comme une qualité liée à l’action humaine et à la délibération sur les choses qui peuvent être différentes de ce qu’elles sont.
La thèse d’Aristote est que la prudence ne concerne pas seulement les universels, mais doit également s’étendre à la connaissance des faits particuliers. Il soutient que la prudence est plus efficace lorsqu’elle est appliquée à des situations spécifiques et concrètes, plutôt qu’à des principes généraux.
Les arguments d’Aristote sont les suivants :
- La prudence est liée à la délibération et à l’action, et non aux choses qui ne peuvent être autrement qu’elles ne sont.
- La prudence doit s’étendre à la connaissance des faits particuliers, car l’action a trait aux choses singulières.
- L’expérience pratique peut parfois être plus utile que la connaissance théorique. Par exemple, savoir que la chair de volaille est légère (un fait particulier) est plus utile pour produire la santé que de savoir simplement que les viandes légères sont bonnes pour la santé (un principe général).
- La prudence dépend d’un “art architectonique”, c’est-à-dire d’une structure ou d’un plan directeur, qui dans ce contexte est la politique.
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Dans ce passage du livre VI, chapitre 8 de l’Éthique à Nicomaque, Aristote explore le concept de la prudence.
L’objet du texte est la prudence, définie comme une qualité liée à l’action humaine et à la délibération sur les choses qui peuvent être différentes de ce qu’elles sont.
La thèse d’Aristote est que la prudence ne concerne pas seulement les universels, mais doit également s’étendre à la connaissance des faits particuliers. Il soutient que la prudence est plus efficace lorsqu’elle est appliquée à des situations spécifiques et concrètes, plutôt qu’à des principes généraux.
Les arguments d’Aristote sont les suivants :
- La prudence est liée à la délibération et à l’action, et non aux choses qui ne peuvent être autrement qu’elles ne sont.
- La prudence doit s’étendre à la connaissance des faits particuliers, car l’action a trait aux choses singulières.
- L’expérience pratique peut parfois être plus utile que la connaissance théorique. Par exemple, savoir que la chair de volaille est légère (un fait particulier) est plus utile pour produire la santé que de savoir simplement que les viandes légères sont bonnes pour la santé (un principe général).
- La prudence dépend d’un “art architectonique”, c’est-à-dire d’une structure ou d’un plan directeur, qui dans ce contexte est la politique.