Bonjour,pouvez-vous me montrer l'objet, la thèse et l'argument de Jonas dans ce texte :Hans Jonas, Le Principe responsabilité, chapitre VI, III:<< La peur qui fait essentiellement partie de la responsabilité n'est pas celle qui déconseille d'agir, mais celle qui invite à agir; cette peur que nous visons est la peur pour l'objet de la responsabilité. (...) La responsabilité est la sollicitude, reconnue comme un devoir, d'un autre être qui, lorsque sa vulnérabilité est menacée devient un « se faire du souci ». Comme potentiel en revanche, la peur est déjà contenue dans la question originaire avec laquelle on peut s'imaginer que commence toute responsabilité active: que lui arrivera-t-il, si moi je ne m'occupe pas de lui? Plus la réponse est obscure, plus la responsabilité se dessine clairement. Et plus ce qui est à craindre est encore loin dans l'avenir, plus c'est éloigné de notre propre bien-être ou de notre malheur et plus c'est non familier, plus la lucidité de l'imagination et la sensibilité du sentir doivent être délibérément mobilisés à cet effet : une heuristique de la peur qui dépiste le danger devient nécessaire, qui non seulement lui dévoile et lui expose l'objet inédit comme tel, mais qui apprend même à l'intérêt éthique qui est interpellé par ce objet (alors qu'il ne l'avait jamais été auparavant) à se reconnaitre lui-même. La théorie de l'éthique elle- même a déjà besoin de la représentation du mal, tout autant que de la représentation du bien et ensuite plus encore, lorsque ce dernier est devenu flou à nos yeux et qu'il a besoin d'être d'abord précisé par la menace anticipée du mal d'un type nouveau. >>​
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BonjourJ'ai besoin de vous, il faut trouver l'objet la thèse et les arguments du texte Éthique à Nicomaque d'Aristote le livre VI du le chapitre 8.«La prudence a rapport aux choses humaines et aux choses qui admettent la délibération: car le prudent, disons-nous, a pour œuvre principale de bien délibérer; mais on ne délibère jamais sur les choses qui ne peuvent être autrement qu'elles ne sont, ni sur celles qui ne comportent pas quelque fin à atteindre, fin qui consiste en un bien réalisable. Le bon délibérateur au sens absolu est l'homme qui s'efforce d'atteindre le meilleur des biens réalisables pour l'homme, et qui le fait par raisonnement.La prudence n'a pas non plus seulement pour objet les universels, mais elle doit aussi avoir la connaissance des faits particuliers, car elle est de l'ordre de l'action, et l'action a rapport aux choses singulières. C'est pourquoi aussi certaines personnes ignorantes sont plus qualifiées pour l'action que d'autres qui savent: c'est le cas notamment de gens d'expérience: si, tout en sachant que les viandes légères sont faciles à digérer et bonnes pour la santé, on ignore quelles sortes de viandes sont légères, on ne produira pas la santé, tandis que si on sait que la chair de volaille est légère, on sera plus capable de produire la santé. La prudence étant de l'ordre de l'action, il en résulte qu'on doit posséder les deux sortes de connaissances, et de préférence celle qui porte sur le singulier. Mais ici encore elle dépendra d'un art architectonique [la politique].​
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