Bonsoir, je suis en Seconde et j'ai la correction d'une question sur corpus à rédiger. J'ai juste besoin d'un avis sur la première partie (les deux textes étaient De l'esclavage eds Nègres de Montesquieu et le discours I have a dream de Martin Luther King). Je voudrais seulement des conseils sur les formulations et la rédaction, non sur le contenu. Merci à vous ! Ci dessous mon texte.


I. Montesquieu et Martin Luther King utilisent l’argumentation directe

Montesquieu et Martin Luther King s’adressent directement au lecteur dans leurs textes : on retrouve l’emploi de pronoms personnels tels que « je » (« si j’avais » dans l’Esprit des Lois, ligne 1 ou « je rêve que » dans le discours de Martin Luther King), ou bien « vous » (« je vous le dis ici et maintenant, mes amis » dans le discours de MLK à la ligne 15). Cela montre que les auteurs s’impliquent personnellement et cherchent à ce que le lecteur ou l’auditeur se sente concerné. Ils partagent tous deux une opinion en faveur des droits des Noirs. Montesquieu, dans son texte, emploie une construction hypothétique : « si j’avais […], je dirais » pour mener ensuite un réquisitoire contre l’esclavage au moyen d’un processus de raisonnement par l’absurde : son texte est alors ironique. L’auteur utilise les pronoms « on » et « ils » à plusieurs reprises : « on ne peut se mettre dans l’idée » (l. 7)...il tente de mettre de la distance par rapport à ces arguments. Il poursuit le raisonnement de la thèse adverse, qui est favorable à l’esclavage, en exagérant chacun de leurs arguments : « ils ont le nez si écrasé qu’il est presque impossible de les plaindre »(l.5-6), «ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir »(l.7-8), « une preuve que les nègres n’ont pas le sens commun » (l.14), « il est impossible que nous supposions que ces gens là soient des hommes »(l.16). Il renforce sa thèse au moyen d’arguments d’autorité : « chez les Egyptiens, les meilleurs philosophes du monde »(l.11-12), « Dieu, qui est un être très sage »(l.7), et avec l’emploi d’arguments des faits : « ils font plus de cas d’un collier de verre que de l’or » (l. 14-15).
Martin Luther King, lui, est en faveur de la liberté des Noirs et milite contre les discriminations raciales. Il s’appuie sur des arguments des faits : « il y a un siècle de cela […] signait notre Proclamation d’Émancipation » (l.1-2), et des arguments d’autorité : « un grand Américain »(l.1), qui est en fait Abraham Lincoln. Il renforce également sa thèse au moyen d’anaphores (« cent ans plus tard »est présent quatre fois dans le deuxième paragraphe et « je rêve qu’un jour » apparaît 5 fois), et de comparaisons (« comme un grand phare […] brûlante injustice » ou « comme une aube joyeuse » dans le premier paragraphe). Il cherche à persuader l’auditeur, notamment en employant le registre pathétique pour susciter sa pitié, et se sert pour cela du champ lexical de la misère : « terriblement handicapée »(l.6), « vit à l’écart »(l.7), « pauvreté »(l.7), « languit »(l.8), « exilé »(l.9), « indicibles horreurs »(l.11-12), « brutalité »(l.12), « fatigue »(l.13).
Tous deux expriment clairement leur thèse dans un texte purement argumentatif et la renforcent au moyen d’arguments, d’exemples et de figures de style.
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