Encore besoin d'une correction sur l'orthographe.
Anorexie dévoilée
Un jour pourtant ordinaire, mais qui sonna en moi comme des coups venants de l’enfer.
C'était un mercredi je me souviens, je revenais du collège d'un cours d'histoire si ma mémoire est bonne. J'étais alors en 3eme.
Le car me déposa a l'église et je rentra le cœur lègé chez moi... Ce moment
d'innocence ne durera malheureusement pas. Maman ne me regardait pas,
c'était étrange, ça ne lui ressemblait pas... Je me souviens lui
avoir demander ce qu'il ce passait, et avec des larmes au yeux elle
me questionna sur mon petit-déjeuné : «Tu as bus ton lait ce
matin ?» « Tu a pris toutes tes tartines?» « Alors pourquoi
depuis plusieurs jours du lait flotte dans les toilette, pourquoi y
a-t-il encore des miettes de pain sur le sol ?». C'était une
affreuse journée, mais inconsciente que je suis je lui promis de ne
plus recommencer... Je suivis cette promesse un, deux, trois jours
seulement.
Une semaine plus tard,
nous n'avions toujours pas repris cette conversation, c'était déjà
du passé.
Lundi soir. Ma mere rentre du boulot, se précipite dans le placard pour grignoter un
bout de brioche avec du nutella. C'était son petit plaisir de la journée, n’apercevant pas le nutella elle me questionna pour savoir si je ne l'avais pas prit. Je lui répondis fermement non, elle avait confiance en ma parole... Le soir même, ma mere rentre dans ma chambre pour fermer ma fenêtre et mon chat la suivis. Cette petite fripouille ouvris un de mes tiroir laissant apercevoir une serviette pleine de sang, le fameux pot de nutella vide a présent, des laxatifs, et des tas de papier de gâteaux. Ma mère avait tout vus. Je m'effondra.
Je lui ai péniblement expliqué que je pensais avoir des problèmes avec la nourriture, que
je faisais des sorte de compulsions alimentaire, ce qui s’avéra être une anorexie boulimie. Nous avions convenue de m’emmener voir une psychiatre. C'est ce que je fis...
Tous les mois j'avais un rendez-vous avec Dr. Sarfatis... Ce rituel ne dura pas longtemps
car j'ai voulus arrêté. Prétextant me sentir mieux auprès de ma mère, je continuais
secrètement a perdre du poids. En 2mois je suis passé de 51kg a 42kg. Ma perte de poids alarma ma maman, et repris avec grand désespoir un RDV avec mon psychiatre. Pourquoi
désespérément ? Tout simplement parce qu'un fois je plus je lui avais cacher que je n'allais pas bien.
Pour une mère ce
doit-être affreux de ce rendre compte que l'on est passé a coté de
cette chose atteignant la santé de notre enfants. C'est pour cela
que ma mere fus mise sous antidépresseur. A cause de moi.
Ce fus de nouveau
quelque chose que je retourna contre moi, ma maman était en
dépression parce que je n'avais pas été capable de me garder en
bonne santé. Je m'en voulais, elle m'en voulait, elle s'en voulait.
»
Bon courage.
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Anorexie dévoiléeUn jour pourtant ordinaire, mais pas pour moi, car il sonna en moi comme des coups venant de l’enfer.
Je me souviens que c'était un mercredi, je revenais du collège d'un cours d'histoire si ma mémoire est bonne. J'étais alors en 3eme.
Le car me déposa à l'église et je rentrai le cœur léger chez moi... Ce moment
d'innocence ne dura malheureusement pas. Maman ne me regardait pas, c'était étrange, cela ne lui ressemblait pas... Je me souviens lui avoir demandé ce qu'il ce passait, et c'est avec des larmes au yeux qu'elle me questionna sur mon petit-déjeuner : «Tu as bus ton lait ce matin ?» « Tu a pris toutes tes tartines?» « Alors pourquoi depuis plusieurs jours du lait flotte dans les toilettes, pourquoi y a-t-il encore des miettes de pain sur le sol ?». C'était une affreuse journée, mais l'inconsciente que je suis lui promet de ne plus recommencer... Je suivais cette promesse un, deux, trois jours seulement.
Une semaine plus tard, nous n'avions toujours pas repris cette conversation, c'était déjà du passé.
Lundi soir. Ma mère rentre du boulot, se précipite dans le placard pour grignoter un
bout de brioche avec du Nutella. C'était son petit plaisir de la journée, mais ne trouvant pas sa pâte à tartiner, elle me questionna pour savoir si je ne l'avais pas prise. Je lui répondis fermement que non, elle avait confiance en ma parole... Le soir même, ma mère rentre dans ma chambre pour fermer ma fenêtre et mon chat la suivait. Cette petite fripouille ouvrit un de mes tiroirs laissant apercevoir une serviette pleine de sang, le fameux pot de Nutella vide, des laxatifs, et des tas d'emballages de gâteaux. Ma mère avait tout vu. Je m'effondrai.
Je lui ai péniblement expliqué que je pensais avoir des problèmes avec la nourriture, que je subissais des sortes de pulsion alimentaire, ce qui s’avéra être une anorexie boulimique. Nous avions alors convenu de m’emmener voir un psychiatre, c'est ce que je fis...
Tous les mois j'avais un rendez-vous avec le Docteur Sarfatis... Mais ce rituel ne dura malheureusement pas fort longtemps car j'ai décidé d'arrêter, prétextant me sentir mieux auprès de ma mère J continuais cependant secrètement à perdre du poids. En deux mois à peine, je suis passée de 51 kg à 42 kg. Ma perte de poids alarma ma maman, et elle reprit aussitôt avec grand désespoir un rendez-vous avec mon psychiatre. Pourquoi désespérément ? Tout simplement parce qu'une fois de plus je lui avais caché que je n'allais pas bien.
Pour une mère ce doit-être affreux de se rendre compte qu'elle soit passée à côté de
cette chose atteignant la santé de notre enfants. C'est pour cela que ma mère fut mise sous antidépresseurs à cause de moi.
Ce fut de nouveau quelque chose que je retournai contre moi, ma maman était en
dépression parce que je n'avais pas été capable de me garder en bonne santé. Je m'en voulais, elle m'en voulait et elle s'en voulait.