Bonjour pouvez vous me faire une étude linéaire sur ce texte
Enfant, on ne cesse de crier à nos oreilles, comme si l'on versait dans un entonnoir et l'on nous
demande seulement de redire ce que l'on nous a dit. Je voudrais que le précepteur change cela, que
dès le début, selon la capacité de l'esprit dont il a la charge, il commence à mettre celui-ci sur la
piste, lui faisant apprécier, choisir, discerner les choses de lui-même. Parfois lui ouvrant le chemin,
parfois le laissant ouvrir. Je ne veux pas qu'il invente et qu'il parle seul, je veux qu'il écoute son
élève parler à son tour. Socrate, et plus tard Arcésilas, faisaient d'abord parler leurs élèves, puis
parlaient à leur tour.
« L'autorité de ceux qui enseignent nuit généralement à ceux qui veulent apprendre. » Il est
bon qu'il le fasse trotter devant lui pour juger son allure, et jusqu'à quel point il doit descendre pour
s'adapter à ses possibilités. Faute d'établir ce rapport, nous gâchons tout. Et savoir le discerner, puis
y conformer, sa conduite avec mesure, voilà une des tâches les plus ardues que je connaisse; car
C'est le propre d'une âme élevée et forte que de savoir descendre au niveau de l'enfant, et de le
guider en restant à son pas. [...]
Que le maître ne demande pas seulement à son élève de lui répéter les mots de sa leçon,
mais de lui en donner le sens et la substance/ Et qu'il juge du profit qu'il en aura tiré, non par le
témoignage de sa mémoire, mais par celui de son comportement. Qu'il lui fasse reprendre de cent
façons différentes ce qu'il vient d'apprendre, en l'adaptant à autant de sujets différents, pour voir
s'il l'a vraiment bien acquis et bien assimilé,
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L'auteur souligne l'importance pour le précepteur d'écouter son élève et de lui donner l'occasion de s'exprimer. Il fait référence à Socrate et à Arcésilas, qui faisaient parler leurs élèves avant de prendre la parole eux-mêmes. L'auteur estime que l'autorité des enseignants nuit souvent à ceux qui veulent apprendre, et qu'il est préférable de laisser l'élève s'exprimer et de l'encourager à réfléchir par lui-même.
L'auteur insiste sur l'importance pour le précepteur de comprendre les capacités de l'élève et de s'adapter à celles-ci. Il compare cette relation à celle d'un maître qui fait trotter son cheval devant lui pour juger de son allure et décider de la façon dont il doit s'adapter. L'auteur affirme que si cette relation n'est pas établie, tout est gâché.
Ensuite, l'auteur aborde la question de l'évaluation de l'apprentissage. Il propose que le maître ne se contente pas de demander à l'élève de répéter les mots de sa leçon, mais qu'il lui demande également d'en donner le sens et la substance. L'auteur suggère que le maître évalue le progrès de l'élève non pas en se basant sur sa mémoire, mais sur son comportement. Il propose également que le maître fasse répéter à l'élève ce qu'il vient d'apprendre de différentes manières, en l'adaptant à différents sujets, pour s'assurer qu'il l'a bien compris et assimilé.
En conclusion, le texte met en avant l'importance de changer la façon d'enseigner aux enfants, en leur donnant plus d'autonomie et en les encourageant à réfléchir par eux-mêmes. L'auteur souligne également l'importance pour le précepteur de comprendre les capacités de l'élève et de s'adapter à celles-ci, ainsi que de juger de son apprentissage en se basant sur son comportement plutôt que sur sa mémoire.