Paris a froid Paris a faim Paris ne mange plus de marrons dans la rue Paris a mis de vieux vêtements de vieille Paris dort tout debout sans air dans le métro Plus de malheur encore est imposé aux pauvres Et la sagesse et la folie De Paris malheureux C'est l'air pur c'est le feu C'est la beauté c'est la bonté De ses travailleurs affamés Ne crie pas au secours Paris Tu es vivant d'une vie sans égale Et derrière la nudité De ta pâleur de ta maigreur Tout ce qui est humain se révèle en tes yeux Paris ma belle ville Fine comme une aiguille forte comme un épée Ingénue et savante Tu ne supportes pas l'injustice Pour toi c'est le seul désordre Tu vas le libérer Paris Paris tremblant comme une étoile Notre espoir survivant Tu vas te libérer de la fatigue et la boue Frères ayons du courage Nous qui ne sommes pas casqués Ni bottés ni gantés ni bien éléves Un rayon s'allume en nos vies Notre lumière nous revient Les meilleurs d'entre nous sont morts pour nous Et voici que leur sang retrouve notre coeur Et c'est de nouveau le matin un matin de Paris La pointe de la déliverance L'espace du printemps naissant La force idiote a le dessous Ces esclaves nos ennemis S'ils ont compris S'ils sont capables de comprendre Vont se lever.
1) Vers 1à4 : quelle est la figure de style employée? Quel est l'effet produit? 2) qu'est-ce que le poète évoque dans ce poème ? 3)Vers 25: a qui s'adresse le poète? A quel mode le verbe est-il conjugué? Pourquoi? 4) vers 13a22 : énumère les termes. Qui montrent que Paris est affaiblie. 5) vers 13a22: cite et explique les comparaison faites dans ces vers 6) quel espoir le poète exprime-t-il dans les vers 35a39?