Bonsoir ! Besoin d'aide pour une question ! Merci 1) La ou j'ai mis les crocher [ ]. Qu'est-ce qui caractérise le comportement de la narratrice? Citez le texte à l'appui de votre réponse. Voici le texte ^.^ D’ailleurs je ne suis pas mourante. Je vais à la plage me baigner. Ma mère n’eut pas le temps de me retenir : j’avais gagné la porte, mon maillot de bain à la main. Je l’avais acheté l’été précédent, quand la mode – copiée sur Esther Williams -1 avait incité quelques filles à prendre des leçons de nata­tion. Sur l’insistance de Ghi, déjà bonne nageuse et qui voulait me faire goûter le « plaisir incomparable de s’ébattre dans l’eau», j’avais choisi une combinaison dont la coupe, quoique classique, laissait une longue échancrure dans le dos. Je ne l’avais jamais portée, n’ayant su vaincre ni ma pudeur ni surtout ma peur de l’eau. Ce n’était pas le moment choisi pour me revêtir d’un maillot, je le savais bien. Mais j’avais besoin de faire n’importe quoi pour compenser le sentiment d’impuissance qui m’écrasait. [Il y avait peu de monde sur la plage, une dizaine de ; personnes dont quelques filles, la cuisse ronde, les épaules pleines, toutes belles et bien faites. Je m’installai à un endroit isolé, mal dans ma peau. Les filles bavardaient et riaient; des groupes de garçons passaient et repassaient, | profitant des nudités offertes. Gênée, je gardais les yeux rivés sur le sable dont l’éclat m’aveuglait. Trois d’entre eux se dirigèrent vers moi. Je fis mine d’être absorbée dans les arabesques que je traçais d’un doigt mécanique.] Lorsqu’ils furent à ma hauteur, l’un d’eux lança tout haut : – Pouah ! Quel sac d’os ! Toute la chaleur de mon corps avait reflué vers mon visage. Le tambour qui battait à coups sourds dans mes oreilles, c’était mon cœur. J’avais de la peine à avaler ma salive. Les filles avaient cessé de parler et me regardaient. Un silence épais m’environnait, comme si la plage s’était vidée tout à coup. Ma fierté exigeait que je demeurasse là encore quelque temps. Je continuai à tracer sur la grève des signes que je ne voyais pas. Je m’en voulus de provoquer ma propre humi­liation. Que n’étais-je restée chez moi? J’étais laide, cette cruelle vérité on me l’avait jetée au visage, cinglante comme une gifle. J’avais cent ans quand je me levai enfin. Je savais que la maladie m'avait beaucoup changée,mais j'ignorais que je pusse inspirer du dégoût.Métisse de père inconnu,l'unique qualité que les gens me reconnaissent était ce qu'ils appelaient .Que me restait-il dès lors que je l'avais perdue? Plus que jamais j'avais besoin de mon instruction.Je voulus retourner sans tarder à Saignon.J'en informait ma mère qui ne comprit pas .Vouloir partir alors qu'elle me soignait mieux que quiconque était la preuve que je ne l'aimais pas .Elle pleura,répétant inlassablement qu'elle était la plus malheureuse des mères et moi la plus ingrate des filles.Sa peine me déchirait mais j'avais besoin d'être soutenue par l'affection et l'estime des autres,et cela ni ma mère ni ma famille ne pouvaient me l'apporter.Sans doute aurais-je dû lui raconter ma mésaventure,mais la pudeur nous empêcha toujours de nous confier.une fois de plus,l'incompréhension et le malentendu nous séparèrent.
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Bonjour , [EXTREME URGENCE] aidez moi svp..! Je n'aarive pas a répondre aux questions.. Questions : 1) A quelle personne est raconté ce texte ? A qui ce pronom renvoie t-il ? 2) Pourquoi la narratrice veux-elle se rendre à la plage ? Donnez au moins deux raisons. 3)En vous appuyant sur l'ensemble du texte que pouvez-vous dire des relations entre la mère et la fille. Merci. Voici le texte ci-dessous. D’ailleurs je ne suis pas mourante. Je vais à la plage me baigner. Ma mère n’eut pas le temps de me retenir : j’avais gagné la porte, mon maillot de bain à la main. Je l’avais acheté l’été précédent, quand la mode – copiée sur Esther Williams -1 avait incité quelques filles à prendre des leçons de nata­tion. Sur l’insistance de Ghi, déjà bonne nageuse et qui voulait me faire goûter le « plaisir incomparable de s’ébattre dans l’eau», j’avais choisi une combinaison dont la coupe, quoique classique, laissait une longue échancrure dans le dos. Je ne l’avais jamais portée, n’ayant su vaincre ni ma pudeur ni surtout ma peur de l’eau. Ce n’était pas le moment choisi pour me revêtir d’un maillot, je le savais bien. Mais j’avais besoin de faire n’importe quoi pour compenser le sentiment d’impuissance qui m’écrasait. Il y avait peu de monde sur la plage, une dizaine de ; personnes dont quelques filles, la cuisse ronde, les épaules pleines, toutes belles et bien faites. Je m’installai à un endroit isolé, mal dans ma peau. Les filles bavardaient et riaient; des groupes de garçons passaient et repassaient, | profitant des nudités offertes. Gênée, je gardais les yeux rivés sur le sable dont l’éclat m’aveuglait. Trois d’entre eux se dirigèrent vers moi. Je fis mine d’être absorbée dans les arabesques que je traçais d’un doigt mécanique. Lorsqu’ils furent à ma hauteur, l’un d’eux lança tout haut : – Pouah ! Quel sac d’os ! Toute la chaleur de mon corps avait reflué vers mon visage. Le tambour qui battait à coups sourds dans mes oreilles, c’était mon cœur. J’avais de la peine à avaler ma salive. Les filles avaient cessé de parler et me regardaient. Un silence épais m’environnait, comme si la plage s’était vidée tout à coup. Ma fierté exigeait que je demeurasse là encore quelque temps. Je continuai à tracer sur la grève des signes que je ne voyais pas. Je m’en voulus de provoquer ma propre humi­liation. Que n’étais-je restée chez moi? J’étais laide, cette cruelle vérité on me l’avait jetée au visage, cinglante comme une gifle. J’avais cent ans quand je me levai enfin. Je savais que la maladie m'avait beaucoup changée,mais j'ignorais que je pusse inspirer du dégoût.Métisse de père inconnu,l'unique qualité que les gens me reconnaissent était ce qu'ils appelaient .Que me restait-il dès lors que je l'avais perdue? Plus que jamais j'avais besoin de mon instruction.Je voulus retourner sans tarder à Saignon.J'en informait ma mère qui ne comprit pas .Vouloir partir alors qu'elle me soignait mieux que quiconque était la preuve que je ne l'aimais pas .Elle pleura,répétant inlassablement qu'elle était la plus malheureuse des mères et moi la plus ingrate des filles.Sa peine me déchirait mais j'avais besoin d'être soutenue par l'affection et l'estime des autres,et cela ni ma mère ni ma famille ne pouvaient me l'apporter.Sans doute aurais-je dû lui raconter ma mésaventure,mais la pudeur nous empêcha toujours de nous confier.une fois de plus,l'incompréhension et le malentendu nous séparèrent.
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