Bonjour, j'ai un devoir à rendre pour lundi 28 septembre et j'ai besoins d'aide la matière est en français et je vous laisse le texte pour savoir de quoi sa parle voici : Les questions : 1) L 1 à 4 a) Quel sentiment le narrateur éprouve-t-il face au savant ? b) à qui le savant est-il comparé ? c) Quelle image de lui cela donne-t-il ? 2) L 5 à 12 : Comment le savant se considère-t-il par rapport au poète ? Expliquez 3) L 12 à 16 : Que découvre le poète en entrant dans la salle ? Expliquez 4) L 16 à 18 : Quel est le procédé d'écriture employé ? b) Quel effet crée-t-il ? 5) L 12 à 16 : Relevez et nommez plusieurs procédés stylistiques. b) Quelle impression se dégage de la description ? 6) a) Comment la machine réagit-t-elle à l'action de la > ? Expliquez b) Quelle opinion de ce savant le lecteur a t-il à la fin du texte ? Justifiez votre réponse 7) Quel(s) lien(s) pouvez -vous faire entre le texte et l'illustation ? Le titre : Poète et savant Le texte : Je regardais cet homme avec pitié. Une ride profonde traversait son front de la pointe des cheveux à la racine du nez. La folie semblait hérisser ses poils et illuminer les globes de ses yeux. L'aspect du visage était triomphant,comme chez eux qui se croient empereurs,pape ou Dieu et méprissent les ignorants de leur grandeur. - Oui, continua cet homme - et sa voix s'étouffait à mesure qu'elle voulait devenir plus forte - vous avez écrit tout ce que savent les autres et la plupart des choses qu'ils peuvent rêver ; mais je suis plus grand. Je peux,si Poe * le veut, créer des mondes en rotation* (...). Jour et nuit à ma volonté, des peaux qui furent vivantes et métaux qui ne le sont peut-être pas encore,profèrent des paroles (...). Dans ma maison gît un Béhémoth * qui beugle à l'indication de ma main : j'ai inventé une machine à parler. (...) - L'homme me fit entrer dans une salle que je ne pus regarder tant elle me parut terrible par le monstre qui s'y adressait. Car il y avait à son centre,élevée jusqu'au plafond,une gorge géante, distendue et grivelée *,avec des replis de peau noire qui pendaient et se gonflaient, un souffle de tempête souterraine, et deux lèvres énormes qui tremblaient au-dessus.Et parmi les grincements de roues, et des cris de fil en métal,on voyait frémir ces monceaux de cuir,et les lèvres gigantesques bâillaient avec hésitation ; s'agitait, se relevait, se dandinait, se tendait en haut, en bas, à droite,à gauche ; une rafale de vent bouffant * éclatait dans la machine, et des paroles articulés jaillissaient, poussées par une voix extra-humaine. Les explosions des consonnes étaient terrifiantes ; car le P et le B,semblables au V, s' échappaient directement au ras des bords labiaux * enflés et noir : ils paraissent naître sous nos yeux ; le D et le T s'élançaient sous la masse hargneuse supérieure du cuir qui se rebroussait ; et l'R, longuement préparé,avait un sinistre roulement.Les voyelles,brusquement modifiées,giclaient de la gueule béante comme des jets de trompe.Le bégaiement de l'S et du CH dépassait en horreur des mutilations prodigieuses. -Voici, dit l'homme en posant sa main sur l'épaule d'une petite femme,contrefaite * et nerveuse, l'âme qui fait mouvoir le clavier de la machine. (...) La Machine va dire : J'AI CRÉÉ LE VERBE Et la soufflerie se mit en mouvement sous les pédales; les plis pendant à la gorge se gonflèrent ; les lèvres monstrueuses tressaillirent et bâillèrent ; la langue travailla, et la parole fit explosion dans un monstrueux bégaiement : VER-BE VER-BE VER-BE Il y eut un déchirement extraordinaire,un craquement de rouages,un affaissement de la gorge, un flétrissement universel des cuirs,une fusée d'air qui emporta les touches syllabiques en débris .
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