Salut j'ai vraiment besoin d'aide pouvez vous me faire un résumer de ces 3 poemes avec des mots simples. MERCIIII L'amour est libre il n'est jamais soumis au sort O Lou le mien est plus fort encor que la mort Un cœur le mien te suit dans ton voyage au Nord Lettres Envoie aussi des lettres ma chérie On aime en recevoir dans notre artillerie Une par jour au moins une au moins je t'en prie Lentement la nuit noire est tombée à présent On va rentrer après avoir acquis du zan Une deux trois A toi ma vie A toi mon sang La nuit mon cœur la nuit est très douce et très blonde O Lou le ciel est pur aujourd'hui comme une onde Un cœur le mien te suit jusques au bout du monde L'heure est venue Adieu l'heure de ton départ On va rentrer Il est neuf heures moins le quart Une deux trois Adieu de Nîmes dans le Gard GUILLAUME APOLINAIRE, POEMES A LOU " AIDEU" 1915 Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire J'ai vu tous les soleils y venir se mirer S'y jeter à mourir tous les désespérés Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent L'été taille la nue au tablier des anges Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée Sept glaives ont percé le prisme des couleurs Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche Par où se reproduit le miracle des Rois Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois Le manteau de Marie accroché dans la crèche Une bouche suffit au mois de Mai des mots Pour toutes les chansons et pour tous les hélas Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux L'enfant accaparé par les belles images Écarquille les siens moins démesurément Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où Des insectes défont leurs amours violentes Je suis pris au filet des étoiles filantes Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août J'ai retiré ce radium de la pechblende Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu Ô paradis cent fois retrouvé reperdu Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent Moi je voyais briller au-dessus de la mer Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa. LOUIS ARAGON, LES YEUX D'ELSA 1942 Elle est debout sur mes paupières Et ses cheveux sont dans les miens, Elle a la forme de mes mains, Elle a la couleur de mes yeux, Elle s’engloutit dans mon ombre Comme une pierre sur le ciel. Elle a toujours les yeux ouverts Et ne me laisse pas dormir. Ses rêves en pleine lumière Font s’évaporer les soleils, Me font rire, pleurer et rire, Parler sans avoir rien à dire. PAUL ELUARD " CAPITALE DE LA DOULEUR" L'AMOUREUSE
Responda

Helpful Social

Copyright © 2024 ELIBRARY.TIPS - All rights reserved.