Bonjours voila dans l'extait ci dessous je doit donner les technique utilisee donc je crois que c'est les figure de style merci. « C’est le moment que choisit Bonnard pour entrer dans la pièce, main droite dans la poche. Je m’étonne qu’on l’ait autorisé à venir jusqu’à moi et j’imagine que c’est là un traitement de faveur qui cessera lorsque le nombre m’aura replongé dans l’anonymat. Il me voit le premier, détourne son regard pour s’approcher des autres blessés dont il scrute le visage, s’immobilise, se retourne à nouveau vers moi. Alors que je lis l’horreur dans son regard et que je le crois près de repartir en espérant s’être trompé de salle, je lui fais un petit signe de la main. Pendant qu’il s’approche à petits pas gênés, je saisis maladroitement mon ardoise d’écolier et la craie, et j’écris en grosses lettres « C’est moi mon vieux ». Il s’assied au bord du lit, me prend la main et se met à pleurer, submergé par un flot de larmes contre lequel la pudeur de notre vieille camaraderie ne peut rien. Comme pour détourner mon attention, il commence à sortir d’un petit cabas un jeu de cartes et quelques vieux livres. Il a ajouté une plaque de chocolat et un paquet de tabac qu’il rentre aussitôt dans son sac. […] Je le sens bouleversé. Par l’horreur du spectacle bien sûr-encore que j’éprouve une certaine difficulté à imaginer ce qu’il voit-, mais surtout par ce changement dans l’ordre de nos rapports. Sa petite main d’enfant doit lui sembler bien peu de chose, maintenant. Je le sens pressé de mettre fin à cette première visite, à tant de confusion et d’émotion en un si court moment. Avant de partir, il serre une dernière fois ma main entre les deux siennes, et bredouille : Tu es un héros, Adrien, un vrai héros. Je reviendrai bientôt. » Marc Dugain, La Chambre des officiers, J-C Lattès, 1998
Responda
Bonjours voila dans l'extait ci dessous je doit donner les technique utilisee donc je crois que c'est les figure de style merci. C´est le barrage. Il faut passer dans ce tourbillon de flammes et ces horribles nuées verticales. On passe. On est passé, au hasard; j´ai vu, çà et là, des formes tournoyer, s´enlever et se coucher, éclairées d´un brusque reflet d´au-delà. J´ai entrevu des faces étranges qui poussaient des espèces de cris, qu´on apercevait sans les entendre dans l´anéantissement du vacarme. Un brasier avec d´immenses et furieuses masses rouges et noires tombait autour de moi, creusant la terre, l´ôtant de dessous mes pieds, et me jetant de côté, comme un jouet rebondissant. Je me rappelle avoir enjambé un cadavre qui brûlait, tout noir, avec une nappe de sang vermeil qui grésillait sur lui, et je me souviens aussi que les pans de la capote qui se déplaçait près de moi avaient pris feu et laissaient un sillon de fumée. À notre droite, tout au long du boyau 97, on avait le regard attiré et ébloui par une file d´illuminations affreuses, serrées l´une contre l´autre comme des hommes. - En avant! Maintenant, on court presque. On en voit qui tombent tout d´une pièce, la face en avant, d´autres qui échouent, humblement, comme s´ils s´asseyaient par terre. On fait de brusques écarts pour éviter les morts allongés, sages et raides, ou bien cabrés, et aussi, pièges plus dangereux, les blessés qui se débattent et qui s´accrochent. Henri Barbusse, Le Feu
Responda

Helpful Social

Copyright © 2024 ELIBRARY.TIPS - All rights reserved.