Salut j'aurai besoin de votre aide c'est vraiment très important merci d'avance de m'aider 8- Voici un extrait de l’Été grec (1975) dans lequel Jacques Lacarrière fait le récit de ses premiers voyages en Grèce, alors qu’il n’était qu’un pauvre étudiant. Quelles différences et quels points communs vois-tu entre cet extrait et le poème de Valéry Larbaud ? (2 points) « Sur le pont du bateau, partout, des corps pêle-mêle, enroulés dans des couvertures, grelottant sous le vent humide et froid qui souffle depuis des heures. Sur la plage arrière, des lampes oscillent dans la nuit comme des lampions fous, les lumières d’une fête passée dont les convives auraient roulé à terre. Mais ici ils sont ivres de vent, de froid et de tangage. Sous certains corps, des tapis, des nattes. À côté, les paniers, les valises, les matelas, les cages à oiseaux, les réchauds sans lesquels aucun Grec ne semble pouvoir voyager. […] Partout des odeurs de vomi (qui a rendu le pont si glissant qu’il n’est même plus question d’y marcher pour me rendre aux toilettes ou quêter un café à quelque barman moustachu et grognon), des odeurs de suie, de mazout, de peinture, de rouille, de mer noire dévalant sur le pont en gros paquets saumâtres, bouillonnant sous le clair de lune. »​ poème de Valery : THALASSA Couché sur le divan au fond de la cabine (Bercé comme une poupée aux bras d’une fillette folle Par le tangage et le roulis – gros temps), J’ai sur l’âme un cercle lumineux : le hublot, Comme une vitrine de boutique où l’on vendrait la mer ; Et, à demi sommeillant, je rêve De construire, dans une forme inusitée encore, un poème À la gloire de la mer.[…] J’ai sur l’âme un cercle lumineux qui voyage De haut en bas, tantôt empli du bleu-gris moucheté de blanc Du paysage méditerranéen, avec un coin de ciel Pâle, tantôt C’est le ciel qui descend remplir le cercle, tantôt Je plonge dans une lumière glauque et froide, Tourbillonnante, et tantôt, d’un seul coup, Le hublot aveuglé de bave bondit s’éblouir en plein ciel blanc. Passe, sur cette ligne d’horizon toujours mouvante, Grand comme un jouet, un vapeur roumain, peint en blanc ; Il roule comme sur un chemin crevé de fondrières, et l’hélice Sort parfois de la mer et bat l’air plein d’écume. Ils saluent, du drapeau d’arrière, à mi-mât, Bleu – jaune – rouge. Bruits du navire : voix dans un corridor, Craquements des boiseries, grincements des lampes oscillantes, Rythme des machines, leur odeur fade par bouffées, Cris mangés de vent, qui brouillent la musique D’une mandoline égrenant : « Sobre las olas del mar… » Et le bruit coutumier qui finit par être silence. Oh ! sur le pont, là-haut, le vent long et féroce, le vent pirate Sifflant dans les cordages, et faisant claquer comme un fouet Le drapeau de bandes et d’étoiles aux trois couleurs Merci en avance
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