bonjour j'ai vraiment besoin d'aide pour mon dm de français que je n'arrive pas a terminer svp pouvez-vous m'aider c'est des question sur un texte voici le texte et les questions sont en bas (j'ai mis que les questions auquel je n'est pas réussi a répondre) Je naquis et passai ma première enfance dans le village de Iasnaïa polonia voici mes premiers souvenirs (je ne sais pas les mettre en ordre, ne sachant ce qui fut avant, ce qui fut après : de certains même, j'ignore si je rêvais ou j'étais éveillé). Les voici : je suis attaché, je veux dégager mes bras, je ne peux le faire, je crie et pleure et mes cris me sont pénibles à moi-même, mais je ne peux m'arrêter. Au-dessus de moi se tient, penché, quelqu'un, je ne me rappelle plus qui. Et tout ceci dans une demi-obscurité. Mais je me rappelle qu'ils sont deux. Mes cris leur font de l'effet : ils s'en inquiètent mais ne me détachent pas, ce que je désire, et je crie encore plus fort. Il leur semble que c'est nécessaire (que je sois attaché) alors que je sais que c'est inutile ;je veux le leur prouver et je me répands en cris insupportable à moi-même mais irrésistibles. Je sens l'injustice et la cruauté non des gens car ils me plaignent, mais du sort et j'éprouve de la pitié pour moi-même. Je ne sais pas et jamais je ne saurai ce que c'étais : étaient-ce mes langes de nourrisson dont j'essayais de libérer mes bras, ou état-ce un maillot dont on m'enveloppait lorsque j'avais plus d'un an pour m'empêcher de gratter ma gourme? Ai-je réuni en ce seul souvenirs, comme cela arrive en rêve, beaucoup d'impressions ? ce qui est sûr, c'est que ce fut là ma première et ma plus forte impression. En ce qui m'est resté en mémoire, ce sont pas mes cris ni mes souffrances, mais la complexité, la contradiction des sensations. Je veux ma liberté, elle ne gêne personne, et moi qui ai besoin de force, je suis faible, tandis qu'eux, ils sont forts. Ma seconde impression est joyeuse. Je suis assis dans une auge, entouré de l'odeur nouvelle et point désagréable d'une substance dont on frotte mon petit corps. Sans doute étais-ce du son et sans doute était-ce dans une auge remplie d'eau, mais la nouveauté du contact du son réveilla et, pour la première fois, je remarquai et aimai mon petit corps avec les côtes apparentes sur la poitrine, l'auge sombre et lisse, les bras aux manches retroussées de la bonne et l'eau tiède et froide mélangée, la vapeur qui s'en dégage, le bruit qu'elle fait et surtout la sensation de poli des bords humide de j'auge lorsque j'y promenais mes petites mains. Il est étrange et effrayant de penser que ma naissance à trois ans, à l'époque où je prenais le sein, où on me sevra, où je commençai à me traîner à quatre pattes, à marcher, à parler, j'ai beau chercher dans ma mémoire, je ne peux trouver une seule impression, hormis ces deux-là. Quand donc ai'je commencé? Quand ai-je commencé a vivre? Et pourquoi m'est-il agréable de me représenter à cette époque, tandis qu'il fut toujours effrayant (comme c'est aujourd'hui effrayant pour beaucoup de gens) de me représenter au moment où j'entrerai à nouveau dans cet état de mort dont il ne restera pas de souvenirs exprimables par des paroles? Est-ce que je ne vivais pas, lorsque j'apprenais à regarder, à écouter, à comprendre, à parler, lorsque je dormais, prenais le sein, baisais ce sein, riais et faisais la joie de ma mére? Je vivais, et dans la félicité! N'est-ce pas alors que j'acquérais tout ce dont je vis maintenant, j'acquérais tellement, si rapidement que dans tout le reste de ma vie je n'en ai pas acquis le centième? De l'enfant de cinq ans jusqu'à moi... il n'y a qu'un pas. Du nouveau-né à l'enfant de cinq ans... une distance effrayante. De l'embryon... au nouveau-né un abîme. Et du non-être jusqu'a lembryon, non p-lus un abîme, mais l'inconcevable. Léon TOLSTOÏ (1828-1910), premiers souvenirs, souvenirs et récit 1) quels sont les 3 temps principalement employés pour rapporter le premier souvenir? en vous appuyant sur leur distribution et leur valeur,dites l'intentions du narrateur. 2) relevez les termes qui montrent que le deuxième souvenir est en opposition avec le premier . 4) etudiez les questions du troisiéme paragraphe : a)relevez un exemple de chacune des deux formes employées. b)relevez un exemple de question appelant une réponse évident (que vous préciserez). a quoi sert-elle 6) qu'y a-t-il de commun entre les deux expériences qui explique qu'elles soient gravées dans la mémoire du narrateur? 8)qu'est-ce qui distingue le 3 ème paragraphe des 2 précédents?qu'est-ce qui justifie sa place dans cette page? 10)quelle difficulté propre au genre autobiographique cette page met-elle en avant
Responda
Bonjour j'ai un dm de français que je n'arrive pas a terminer svp pouvez-vous m'aider voici le texte et les questions sont en bas Je naquis et passai ma première enfance dans le village de Iasnaïa polonia voici mes premiers souvenirs (je ne sais pas les mettre en ordre, ne sachant ce qui fut avant, ce qui fut après : de certains même, j'ignore si je rêvais ou j'étais éveillé). Les voici : je suis attaché, je veux dégager mes bras, je ne peux le faire, je crie et pleure et mes cris me sont pénibles à moi-même, mais je ne peux m'arrêter. Au-dessus de moi se tient, penché, quelqu'un, je ne me rappelle plus qui. Et tout ceci dans une demi-obscurité. Mais je me rappelle qu'ils sont deux. Mes cris leur font de l'effet : ils s'en inquiètent mais ne me d"tachent pas, ce que je désire, et je crie encore plus fort. Il leur semble que c'est nécessaire (que je sois attaché) alors que je sais que c'est inutile ;je veux le leur prouver et je me répands en cris insupportable à moi-même mais irrésistibles. Je sens l'injustice et la cruauté non des gens car ils me plaignent, mais du sort et j'éprouve de la pitié pour moi-même. Je ne sais pas et jamais je ne saurai ce que c'étais : étaient-ce mes langes de nourrisson dont j'essayais de libérer mes bras, ou état-ce un maillot dont on m'enveloppait lorsque j'avais plus d'un an pour m'empêcher de gratter ma gourme? Ai-je réuni en ce seul souvenirs, comme cela arrive en rêve, beaucoup d'impressions ? ce qui est sûr, c'est que ce fut là ma première et ma plus forte impression. En ce qui m'est resté en mémoire, ce sont pas mes cris ni mes souffrances, mais la complexité, la contradiction des sensations. Je veux ma liberté, elle ne gêne personne, et moi qui ai besoin de force, je suis faible, tandis qu'eux, ils sont forts. Ma seconde impression est joyeuse. Je suis assis dans une auge, entouré de l'odeur nouvelle et point désagréable d'une substance dont on frotte mon petit corps. Sans doute étais-ce du son et sans doute était-ce dans une auge remplie d'eau, mais la nouveauté du contact du son réveilla et, pour la première fois, je remarquai et aimai mon petit corps avec les côtes apparentes sur la poitrine, l'auge sombre et lisse, les bras aux manches retroussées de la bonne et l'eau tiède et froide mélangée, la vapeur qui s'en dégage, le bruit qu'elle fait et surtout la sensation de poli des bords humide de j'auge lorsque j'y promenais mes petites mains. Il est étrange et effrayant de penser que ma naissance à trois ans, à l'époque où je prenais le sein, où on me sevra, où je commençai à me traîner à quatre pattes, à marcher, à parler, j'ai beau chercher dans ma mémoire, je ne peux trouver une seule impression, hormis ces deux-là. Quand donc ai'je commencé? Quand ai-je commencé a vivre? Et pourquoi m'est-il agréable de me représenter à cette époque, tandis qu'il fut toujours effrayant (comme c'est aujourd'hui effrayant pour beaucoup de gens) de me représenter au moment où j'entrerai à nouveau dans cet état de mort dont il ne restera pas de souvenirs exprimables par des paroles? Est-ce que je ne vivais pas, lorsque j'apprenais à regarder, à écouter, à comprendre, à parler, lorsque je dormais, prenais le sein, baisais ce sein, riais et faisais la joie de ma mére? Je vivais, et dans la félicité! N'est-ce pas alors que j'acquérais tout ce dont je vis maintenant, j'acquérais tellement, si rapidement que dans tout le reste de ma vie je n'en ai pas acquis le centième? De l'enfant de cinq ans jusqu'à moi... il n'y a qu'un pas. Du nouveau-né à l'enfant de cinq ans... une distance effrayante. De l'embryon... au nouveau-né un abîme. Et du non-être jusqu'a lembryon, non p-lus un abîme, mais l'inconcevable. Léon TOLSTOÏ (1828-1910), premiers souvenirs, souvenirs et récit 1) quels sont les 3 temps principalement employés pour rapporter le premier souvenir? en vous appuyant sur leur distribution et leur valeur,dites l'intentions du narrateur. 2) relevez les termes qui montrent que le deuxième souvenir est en opposition avec le premier . 4) etudiez les questions du troisiéme paragraphe : a)relevez un exemple de chacune des deux formes employées. b)relevez un exemple de question appelant une réponse évident (que vous préciserez). a quoi sert-elle 7) qu'y a-t-il de commun entre les deux expériences qui explique qu'elles soient gravées dans la mémoire du narrateur? 10)qu'est-ce qui distingue le 3 ème paragraphe des 2 précédents?qu'est-ce qui justifie sa place dans cette page? 11)quelle difficulté propre au genre autobiographique cette page met-elle en avant
Responda
Bonsoir j'ai un dm de français que je n'arrive pas a terminer svp urgent!!! pour demain pouvez-vous m'aider merci d'avance voici le texte et les questions sont en bas Je naquis et passai ma première enfance dans le village de Iasnaïa polonia voici mes premiers souvenirs (je ne sais pas les mettre en ordre, ne sachant ce qui fut avant, ce qui fut après : de certains même, j'ignore si je rêvais ou j'étais éveillé). Les voici : je suis attaché, je veux dégager mes bras, je ne peux le faire, je crie et pleure et mes cris me sont pénibles à moi-même, mais je ne peux m'arrêter. Au-dessus de moi se tient, penché, quelqu'un, je ne me rappelle plus qui. Et tout ceci dans une demi-obscurité. Mais je me rappelle qu'ils sont deux. Mes cris leur font de l'effet : ils s'en inquiètent mais ne me d"tachent pas, ce que je désire, et je crie encore plus fort. Il leur semble que c'est nécessaire (que je sois attaché) alors que je sais que c'est inutile ;je veux le leur prouver et je me répands en cris insupportable à moi-même mais irrésistibles. Je sens l'injustice et la cruauté non des gens car ils me plaignent, mais du sort et j'éprouve de la pitié pour moi-même. Je ne sais pas et jamais je ne saurai ce que c'étais : étaient-ce mes langes de nourrisson dont j'essayais de libérer mes bras, ou état-ce un maillot dont on m'enveloppait lorsque j'avais plus d'un an pour m'empêcher de gratter ma gourme? Ai-je réuni en ce seul souvenirs, comme cela arrive en rêve, beaucoup d'impressions ? ce qui est sûr, c'est que ce fut là ma première et ma plus forte impression. En ce qui m'est resté en mémoire, ce sont pas mes cris ni mes souffrances, mais la complexité, la contradiction des sensations. Je veux ma liberté, elle ne gêne personne, et moi qui ai besoin de force, je suis faible, tandis qu'eux, ils sont forts. Ma seconde impression est joyeuse. Je suis assis dans une auge, entouré de l'odeur nouvelle et point désagréable d'une substance dont on frotte mon petit corps. Sans doute étais-ce du son et sans doute était-ce dans une auge remplie d'eau, mais la nouveauté du contact du son réveilla et, pour la première fois, je remarquai et aimai mon petit corps avec les côtes apparentes sur la poitrine, l'auge sombre et lisse, les bras aux manches retroussées de la bonne et l'eau tiède et froide mélangée, la vapeur qui s'en dégage, le bruit qu'elle fait et surtout la sensation de poli des bords humide de j'auge lorsque j'y promenais mes petites mains. Il est étrange et effrayant de penser que ma naissance à trois ans, à l'époque où je prenais le sein, où on me sevra, où je commençai à me traîner à quatre pattes, à marcher, à parler, j'ai beau chercher dans ma mémoire, je ne peux trouver une seule impression, hormis ces deux-là. Quand donc ai'je commencé? Quand ai-je commencé a vivre? Et pourquoi m'est-il agréable de me représenter à cette époque, tandis qu'il fut toujours effrayant (comme c'est aujourd'hui effrayant pour beaucoup de gens) de me représenter au moment où j'entrerai à nouveau dans cet état de mort dont il ne restera pas de souvenirs exprimables par des paroles? Est-ce que je ne vivais pas, lorsque j'apprenais à regarder, à écouter, à comprendre, à parler, lorsque je dormais, prenais le sein, baisais ce sein, riais et faisais la joie de ma mére? Je vivais, et dans la félicité! N'est-ce pas alors que j'acquérais tout ce dont je vis maintenant, j'acquérais tellement, si rapidement que dans tout le reste de ma vie je n'en ai pas acquis le centième? De l'enfant de cinq ans jusqu'à moi... il n'y a qu'un pas. Du nouveau-né à l'enfant de cinq ans... une distance effrayante. De l'embryon... au nouveau-né un abîme. Et du non-être jusqu'a lembryon, non p-lus un abîme, mais l'inconcevable. Léon TOLSTOÏ (1828-1910), premiers souvenirs, souvenirs et récit 1) quels sont les 3 temps principalement employés pour rapporter le premier souvenir? en vous appuyant sur leur distribution et leur valeur,dites l'intentions du narrateur. 2) relevez les termes qui montrent que le deuxième souvenir est en opposition avec le premier . 4) etudiez les questions du troisiéme paragraphe : a)relevez un exemple de chacune des deux formes employées. b)relevez un exemple de question appelant une réponse évident (que vous préciserez). a quoi sert-elle 6) qu'y a-t-il de commun entre les deux expériences qui explique qu'elles soient gravées dans la mémoire du narrateur? 7)qu'est-ce qui distingue le 3 ème paragraphe des 2 précédents?qu'est-ce qui justifie sa place dans cette page? 8)quelle difficulté propre au genre autobiographique cette page met-elle en avant
Responda
Bonsoir a tous voila j'ai un travail a faire en français d'étude de texte mais je bloque merci d'avance a ce qui m'aideront "Un jour du mois de mai, l’abbé Égault, préfet de semaine, nous avait conduits à ce séminaire : on nous laissait une grande liberté de jeux, mais il était expressément défendu de monter sur les arbres. Le régent, après nous avoir établis dans un chemin herbu, s’éloigna pour dire son bréviaire. Des ormes bordaient le chemin ; tout à la cime du plus grand, brillait un nid de pie : nous voilà en admiration, nous montrant mutuellement la mère assise sur les œufs, et pressés du plus vif désir de saisir cette superbe proie. Mais qui oserait tenter l’aventure ? L’ordre était si sévère, le régent si près, l’arbre si haut ! Toutes les espérances se tournent vers moi ; je grimpais comme un chat. J’hésite, puis la gloire l’emporte : je me dépouille de mon habit, j’embrasse l’orme et je commence à monter. Le tronc était sans branches, excepté aux deux tiers de sa crue, où se formait une fourche dont une des pointes portait le nid. Mes camarades, assemblés sous l’arbre, applaudissent à mes efforts, me regardant, regardant l’endroit d’où pouvait venir le préfet, trépignant de joie dans l’espoir des œufs, mourant de peur dans l’attente du châtiment. J’aborde au nid : la pie s’envole ; je ravis les œufs, je les mets dans ma chemise et redescends. Malheureusement, je me laisse glisser entre les tiges jumelles et j’y reste à califourchon. L’arbre étant élagué, je ne pouvais appuyer mes pieds ni à droite ni à gauche pour me soulever et reprendre le *limbe extérieur : je demeure suspendu en l’air à cinquante pieds. Tout à coup un cri : « Voici le préfet ! » et je me vois incontinent abandonné de mes amis, comme c’est l’usage. Un seul, appelé Le Gobbien, essaya de me porter secours, et fut tôt obligé de renoncer à sa généreuse entreprise. Il n’y avait qu’un moyen de sortir de ma fâcheuse position, c’était de me suspendre en dehors par les mains à l’une des deux dents de la fourche, et de tâcher de saisir avec mes pieds le tronc de l’arbre au-dessous de sa bifurcation. J’exécutai cette manœuvre au péril de ma vie. Au milieu de mes tribulations, je n’avais pas lâché mon trésor ; j’aurais pourtant mieux fait de le jeter comme depuis j’en ai jeté tant d’autres. En dévalant le tronc, je m’écorchai les mains, je m’éraillai les jambes et la poitrine, et j’écrasai les œufs : ce fut ce qui me perdit. Le préfet ne m’avait point vu sur l’orme ; je lui cachai assez bien mon sang, mais il n’y eut pas moyen de lui dérober l’éclatante couleur d’or dont j’étais barbouillé." 5) relevez les procédés qui rendent de ce passage particulièrement vivant. 6) quels sont les principaux traits de caractère du jeune chateaubriand apparaissant dans cette page? Appuyer votre réponse sur une analyse de passage précis
Responda
bonsoir je suis en 2nd et j'ai un devoir redaction a rendre pour demain si vous pouvez m'aider svp merci davance. imaginé une suite possible de l'extrait: "Un jour du mois de mai, l’abbé Égault, préfet de semaine, nous avait conduits à ce séminaire : on nous laissait une grande liberté de jeux, mais il était expressément défendu de monter sur les arbres. Le régent, après nous avoir établis dans un chemin herbu, s’éloigna pour dire son bréviaire. Des ormes bordaient le chemin ; tout à la cime du plus grand, brillait un nid de pie : nous voilà en admiration, nous montrant mutuellement la mère assise sur les œufs, et pressés du plus vif désir de saisir cette superbe proie. Mais qui oserait tenter l’aventure ? L’ordre était si sévère, le régent si près, l’arbre si haut ! Toutes les espérances se tournent vers moi ; je grimpais comme un chat. J’hésite, puis la gloire l’emporte : je me dépouille de mon habit, j’embrasse l’orme et je commence à monter. Le tronc était sans branches, excepté aux deux tiers de sa crue, où se formait une fourche dont une des pointes portait le nid. Mes camarades, assemblés sous l’arbre, applaudissent à mes efforts, me regardant, regardant l’endroit d’où pouvait venir le préfet, trépignant de joie dans l’espoir des œufs, mourant de peur dans l’attente du châtiment. J’aborde au nid : la pie s’envole ; je ravis les œufs, je les mets dans ma chemise et redescends. Malheureusement, je me laisse glisser entre les tiges jumelles et j’y reste à califourchon. L’arbre étant élagué, je ne pouvais appuyer mes pieds ni à droite ni à gauche pour me soulever et reprendre le *limbe extérieur : je demeure suspendu en l’air à cinquante pieds. Tout à coup un cri : « Voici le préfet ! » et je me vois incontinent abandonné de mes amis, comme c’est l’usage. Un seul, appelé Le Gobbien, essaya de me porter secours, et fut tôt obligé de renoncer à sa généreuse entreprise. Il n’y avait qu’un moyen de sortir de ma fâcheuse position, c’était de me suspendre en dehors par les mains à l’une des deux dents de la fourche, et de tâcher de saisir avec mes pieds le tronc de l’arbre au-dessous de sa bifurcation. J’exécutai cette manœuvre au péril de ma vie. Au milieu de mes tribulations, je n’avais pas lâché mon trésor ; j’aurais pourtant mieux fait de le jeter comme depuis j’en ai jeté tant d’autres. En dévalant le tronc, je m’écorchai les mains, je m’éraillai les jambes et la poitrine, et j’écrasai les œufs : ce fut ce qui me perdit. Le préfet ne m’avait point vu sur l’orme ; je lui cachai assez bien mon sang, mais il n’y eut pas moyen de lui dérober l’éclatante couleur d’or dont j’étais barbouillé."
Responda
Bonjour j'ai vraiment besoin d'aide pour mon dm de français svp :'( il n'y a que 4 question sur un texte  que je n'arrive pas a terminer svp pouvez-vous m'aider c'est des question sur un texte voici le texte et les questions sont en bas (j'ai mis que les questions auquel je n'est pas réussi a répondre) Je naquis et passai ma première enfance dans le village de Iasnaïa polonia voici mes premiers souvenirs (je ne sais pas les mettre en ordre, ne sachant ce qui fut avant, ce qui fut après : de certains même, j'ignore si je rêvais ou j'étais éveillé). Les voici : je suis attaché, je veux dégager mes bras, je ne peux le faire, je crie et pleure et mes cris me sont pénibles à moi-même, mais je ne peux m'arrêter. Au-dessus de moi se tient, penché, quelqu'un, je ne me rappelle plus qui. Et tout ceci dans une demi-obscurité. Mais je me rappelle qu'ils sont deux. Mes cris leur font de l'effet : ils s'en inquiètent mais ne me détachent pas, ce que je désire, et je crie encore plus fort. Il leur semble que c'est nécessaire (que je sois attaché) alors que je sais que c'est inutile ;je veux le leur prouver et je me répands en cris insupportable à moi-même mais irrésistibles. Je sens l'injustice et la cruauté non des gens car ils me plaignent, mais du sort et j'éprouve de la pitié pour moi-même. Je ne sais pas et jamais je ne saurai ce que c'étais : étaient-ce mes langes de nourrisson dont j'essayais de libérer mes bras, ou état-ce un maillot dont on m'enveloppait lorsque j'avais plus d'un an pour m'empêcher de gratter ma gourme? Ai-je réuni en ce seul souvenirs, comme cela arrive en rêve, beaucoup d'impressions ? ce qui est sûr, c'est que ce fut là ma première et ma plus forte impression. En ce qui m'est resté en mémoire, ce sont pas mes cris ni mes souffrances, mais la complexité, la contradiction des sensations. Je veux ma liberté, elle ne gêne personne, et moi qui ai besoin de force, je suis faible, tandis qu'eux, ils sont forts. Ma seconde impression est joyeuse. Je suis assis dans une auge, entouré de l'odeur nouvelle et point désagréable d'une substance dont on frotte mon petit corps. Sans doute étais-ce du son et sans doute était-ce dans une auge remplie d'eau, mais la nouveauté du contact du son réveilla et, pour la première fois, je remarquai et aimai mon petit corps avec les côtes apparentes sur la poitrine, l'auge sombre et lisse, les bras aux manches retroussées de la bonne et l'eau tiède et froide mélangée, la vapeur qui s'en dégage, le bruit qu'elle fait et surtout la sensation de poli des bords humide de j'auge lorsque j'y promenais mes petites mains. Il est étrange et effrayant de penser que ma naissance à trois ans, à l'époque où je prenais le sein, où on me sevra, où je commençai à me traîner à quatre pattes, à marcher, à parler, j'ai beau chercher dans ma mémoire, je ne peux trouver une seule impression, hormis ces deux-là. Quand donc ai'je commencé? Quand ai-je commencé a vivre? Et pourquoi m'est-il agréable de me représenter à cette époque, tandis qu'il fut toujours effrayant (comme c'est aujourd'hui effrayant pour beaucoup de gens) de me représenter au moment où j'entrerai à nouveau dans cet état de mort dont il ne restera pas de souvenirs exprimables par des paroles? Est-ce que je ne vivais pas, lorsque j'apprenais à regarder, à écouter, à comprendre, à parler, lorsque je dormais, prenais le sein, baisais ce sein, riais et faisais la joie de ma mére? Je vivais, et dans la félicité! N'est-ce pas alors que j'acquérais tout ce dont je vis maintenant, j'acquérais tellement, si rapidement que dans tout le reste de ma vie je n'en ai pas acquis le centième? De l'enfant de cinq ans jusqu'à moi... il n'y a qu'un pas. Du nouveau-né à l'enfant de cinq ans... une distance effrayante. De l'embryon... au nouveau-né un abîme. Et du non-être jusqu'a lembryon, non p-lus un abîme, mais l'inconcevable. Léon TOLSTOÏ (1828-1910), premiers souvenirs, souvenirs et récit 1) quels sont les 3 temps principalement employés pour rapporter le premier souvenir? en vous appuyant sur leur distribution et leur valeur,dites l'intentions du narrateur. 2) relevez les termes qui montrent que le deuxième souvenir est en opposition avec le premier . 3) etudiez les questions du troisiéme paragraphe : b)relevez un exemple de question appelant une réponse évident (que vous préciserez). a quoi sert-elle? 4) qu'y a-t-il de commun entre les deux expériences qui explique qu'elles soient gravées dans la mémoire du narrateur? 6)quelle difficulté propre au genre autobiographique cette page met-elle en avant?
Responda
Bonjour j'ai vraiment besoin d'aide pour mon dm de français svp :'( que je n'arrive pas a terminer svp pouvez-vous m'aider c'est des question sur un texte voici le texte et les questions sont en bas (j'ai mis que les questions auquel je n'est pas réussi a répondre) Je naquis et passai ma première enfance dans le village de Iasnaïa polonia voici mes premiers souvenirs (je ne sais pas les mettre en ordre, ne sachant ce qui fut avant, ce qui fut après : de certains même, j'ignore si je rêvais ou j'étais éveillé). Les voici : je suis attaché, je veux dégager mes bras, je ne peux le faire, je crie et pleure et mes cris me sont pénibles à moi-même, mais je ne peux m'arrêter. Au-dessus de moi se tient, penché, quelqu'un, je ne me rappelle plus qui. Et tout ceci dans une demi-obscurité. Mais je me rappelle qu'ils sont deux. Mes cris leur font de l'effet : ils s'en inquiètent mais ne me détachent pas, ce que je désire, et je crie encore plus fort. Il leur semble que c'est nécessaire (que je sois attaché) alors que je sais que c'est inutile ;je veux le leur prouver et je me répands en cris insupportable à moi-même mais irrésistibles. Je sens l'injustice et la cruauté non des gens car ils me plaignent, mais du sort et j'éprouve de la pitié pour moi-même. Je ne sais pas et jamais je ne saurai ce que c'étais : étaient-ce mes langes de nourrisson dont j'essayais de libérer mes bras, ou état-ce un maillot dont on m'enveloppait lorsque j'avais plus d'un an pour m'empêcher de gratter ma gourme? Ai-je réuni en ce seul souvenirs, comme cela arrive en rêve, beaucoup d'impressions ? ce qui est sûr, c'est que ce fut là ma première et ma plus forte impression. En ce qui m'est resté en mémoire, ce sont pas mes cris ni mes souffrances, mais la complexité, la contradiction des sensations. Je veux ma liberté, elle ne gêne personne, et moi qui ai besoin de force, je suis faible, tandis qu'eux, ils sont forts. Ma seconde impression est joyeuse. Je suis assis dans une auge, entouré de l'odeur nouvelle et point désagréable d'une substance dont on frotte mon petit corps. Sans doute étais-ce du son et sans doute était-ce dans une auge remplie d'eau, mais la nouveauté du contact du son réveilla et, pour la première fois, je remarquai et aimai mon petit corps avec les côtes apparentes sur la poitrine, l'auge sombre et lisse, les bras aux manches retroussées de la bonne et l'eau tiède et froide mélangée, la vapeur qui s'en dégage, le bruit qu'elle fait et surtout la sensation de poli des bords humide de j'auge lorsque j'y promenais mes petites mains. Il est étrange et effrayant de penser que ma naissance à trois ans, à l'époque où je prenais le sein, où on me sevra, où je commençai à me traîner à quatre pattes, à marcher, à parler, j'ai beau chercher dans ma mémoire, je ne peux trouver une seule impression, hormis ces deux-là. Quand donc ai'je commencé? Quand ai-je commencé a vivre? Et pourquoi m'est-il agréable de me représenter à cette époque, tandis qu'il fut toujours effrayant (comme c'est aujourd'hui effrayant pour beaucoup de gens) de me représenter au moment où j'entrerai à nouveau dans cet état de mort dont il ne restera pas de souvenirs exprimables par des paroles? Est-ce que je ne vivais pas, lorsque j'apprenais à regarder, à écouter, à comprendre, à parler, lorsque je dormais, prenais le sein, baisais ce sein, riais et faisais la joie de ma mére? Je vivais, et dans la félicité! N'est-ce pas alors que j'acquérais tout ce dont je vis maintenant, j'acquérais tellement, si rapidement que dans tout le reste de ma vie je n'en ai pas acquis le centième? De l'enfant de cinq ans jusqu'à moi... il n'y a qu'un pas. Du nouveau-né à l'enfant de cinq ans... une distance effrayante. De l'embryon... au nouveau-né un abîme. Et du non-être jusqu'a lembryon, non p-lus un abîme, mais l'inconcevable. Léon TOLSTOÏ (1828-1910), premiers souvenirs, souvenirs et récit 1) quels sont les 3 temps principalement employés pour rapporter le premier souvenir? en vous appuyant sur leur distribution et leur valeur,dites l'intentions du narrateur. 2) relevez les termes qui montrent que le deuxième souvenir est en opposition avec le premier . 4) etudiez les questions du troisiéme paragraphe : a)relevez un exemple de chacune des deux formes employées. b)relevez un exemple de question appelant une réponse évident (que vous préciserez). a quoi sert-elle 6) qu'y a-t-il de commun entre les deux expériences qui explique qu'elles soient gravées dans la mémoire du narrateur? 8)qu'est-ce qui distingue le 3 ème paragraphe des 2 précédents?qu'est-ce qui justifie sa place dans cette page? 10)quelle difficulté propre au genre autobiographique cette page met-elle en avant
Responda

Helpful Social

Copyright © 2024 ELIBRARY.TIPS - All rights reserved.