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Bonsoir c a corriger svp



Une première partie qui peut
aller de la fin du XIXe siècle à 1945 et qui explique en quoi et
pourquoi la France a été un pays d’immigration précoce et
massive jusqu’à la crise des années trente.



Première
partie :


La France, pays
d’immigration précoce jusqu’à la crise des années trente.
Les années
1880-1930 correspondent à la première phase d’immigration majeure
en France.


La France est le premier pays
d’immigration
d’Europe jusqu’à la Première Guerre mondiale, elle est même le
premier du monde dans les années vingt au
moment où les
États-Unis ferment leurs frontières. La France compte 3 millions
d’étrangers en 1930, autant en pourcentage
qu’aujourd’hui.
Cette situation
est due à deux facteurs majeurs. La faible croissance démographique,
aggravée par les pertes de la Guerre de
14-18 :
l’immigration répond aux besoins de population active du pays, il
s’agit donc principalement d’une immigration de travail.
Le régime
républicain et sa législation favorable à l’acquisition de la
nationalité française : le droit du sol et la réputation de la
France comme
patrie des droits de l’homme font du pays une terre d’asile. Les
flux de main d’oeuvre ou de réfugiés sont
principalement
d’origine européenne.
L’apport de ces
migrants à la société française est multiple : outre leur rôle
économique, ils participent aux deux guerres
mondiales et à
la diversité culturelle du pays. Ce qui n’empêche pas les
tensions entre les immigrés et le reste de la population,
particulièrement
dans les périodes de crises économiques, durant la Grande
dépression (1873-1895) et plus encore lors de la
crise des années
trente qui déclenche un durcissement de la politique migratoire et
le renvoi d’immigrés dans leur pays. Le
régime de Vichy
(1940-1944), rompt quant à lui avec les principes républicains, en
adoptant une législation antisémite et
xénophobe.





Une deuxième partie couvrant la
période des Trente Glorieuses, de 1945 à 1975,correspondant à la
deuxième phase d’immigration massive en France.




Les Trente
Glorieuses (1945-1975), deuxième phase d’immigration massive.
Les années
cinquante-soixante, années de forte croissance économique et
d’arrivée des classes creuses d’avant-guerre en âge d’activité,
sont marquées par une forte reprise de l’immigration de main
d’oeuvre. A nouveau, les immigrés jouent un rôle majeur dans
l’expansion économique du pays.
L’État
encourage ces entrées par une politique active de recrutement dans
les pays de départ avec la création d’un Office national de
l’Immigration (1945) qui planifie et organise l’immigration en
France.
La différence
avec la première phase d’immigration importante est dans l’origine
de ces migrants. Les européens sont désormais moins nettement
majoritaires (60% encore en 1970), les flux en provenance d’Afrique
- du Nord ou subsaharienne - et de Turquie progressent fortement. Si
les immigrés européens s’intègrent facilement, ces nouveaux
migrants africains ou turcs, de religion musulmane, faiblement
qualifiés et cantonnés dans des quartiers périphériques
s’intègrent plus difficilement.





une troisième, des années 1970
à nos jours, marquée au contraire par le ralentissement et le
contrôle des flux migratoires.






Depuis les années
soixante-dix, une immigration ralentie et contrôlée.
La crise
économique et le chômage de masse des années
soixante-dix/quatre-vingt-dix débouchent sur des politiques
migratoires et d’acquisition de la nationalité plus restrictives.
Les flux migratoires diminuent sans s’interrompre : à une petite
immigration de main d’oeuvre et de refuge qui se poursuit
s’ajoutent à partir de 1976, les effets du regroupement familial
(entrée légale des familles de travailleurs immigrés déjà
installés pour favoriser leur intégration). En réalité,
l’immigration devient plus complexe. Dans le contexte de la
mondialisation les flux se diversifient à l’extrême et deviennent
plus difficilement contrôlables entraînant l’essor de
l’immigration clandestine. En revanche la création de l’espace
Schengen
fluidifie les flux entre pays de l’UE et favorise ainsi les entrées
de ressortissants européens.
Mais cette
dernière phase de notre histoire migratoire est surtout marquée par
le débat ouvert au sein de la société française sur la question
de l’immigration et la place des étrangers. Ce débat s’est
particulièrement focalisé sur la question des banlieues qui
paraissent concentrer les effets de la crise – chômage, précarité,
violence, repli communautaire – et illustrent ainsi la panne du
modèle français d’intégration.









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