BONJOUR J AI BESSOIN D AIDE STP document 3 À Madagascar, la lutte des paysans contre la faim. « Liamaré semble perdue au milieu de son champ qui surplombe Makifa, un hameau de 305 habitants à l’extrême sud de Madagascar. Sur ce terrain de près de deux hectares, elle a semé du maïs, du niébé et un peu de mil dont elle espérait une moisson abondante. Seulement, la sécheresse qui sévit dans la région depuis décembre 2014 a tout emporté, et sa plantation n’est plus qu’une vaste surface désertique. Le 20 mars 2015, le Programme alimentaire mondial (PAM), l’agence onusienne de lutte contre la faim, a déclaré tout le Grand Sud de Madagascar en situation de crise alimentaire aiguë. Selon ses estimations, près de 200 000 personnes sont affectées, dont 40 000 enfants de moins de 5 ans. “Avant ce choc, 13 % de la population ne faisaient déjà qu’un seul repas par jour. Depuis le mois de janvier, ce chiffre est monté à 47 % et la situation va se dégrader davantage, déclare Enrique Alvarez, le coordonnateur du PAM.” Une partie des paysans tentent de prouver que l’insécurité alimentaire n’est pas une fatalité. Dans un regroupement de quatre villages de 600 habitants, des cultivateurs ont adopté des systèmes de production adaptés à leurs terres arides avec l’aide du Centre technique agroécologique du Sud (CTAS), une ONG malgache de développement durable. “Le maïs a besoin de beaucoup d’eau et comme il pleut rarement ici, les semis ne tiennent pas. J’ai donc décidé de me consacrer à la culture du mil et du sorgho, qui résistent mieux à la sécheresse”, explique Soafiavy, 43 ans, en indiquant fièrement son champ de mil de 1,5 hectare, dont il pense pouvoir récolter dès ce mois d’avril plus de deux tonnes, l’équivalent de 2,6 millions d’ariary (840 euros). Une véritable fortune dans cette région où le revenu moyen annuel pour un paysan est de 200 euros. Il a aussi changé de méthode culturale. Autour de son champ, il a planté des pois d’Angole – longtemps interdits dans les villages en raison de superstitions – qui permettent de protéger les cultures des vents secs qui soufflent sur la région. Soafiavy cultive sur une même parcelle aussi bien du niébé ou des patates douces que du mil ou du sorgho. » ,

1. Montre à l’aide de 3 chiffres tirés du texte que la population de Madagascar connaît une période d’insécurité alimentaire.

2. Quel facteur naturel aggrave cette insécurité ?

3. Cite deux organisations qui aident les paysans malgaches.

4. Donne deux solutions qu’utilisent les paysans malgaches pour améliorer leurs productions et leurs revenus.
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