Oui, le journalisme se doit d'être au service de la vérité. EMILE ZOLA est à l’origine du code moral des intellectuels au XXe siècle. Pendant tout un siècle, à cause de Zola, le journaliste, l’intellectuel, se sentit obligé de s’engager d’une manière particulière dans la politique : la politique comprise comme le souci pour le bien commun et non pas comme une lutte pour le pouvoir. Néanmoins, la politique posée en devoir moral de celui qui écrit eut des conséquences tant positives que négatives. Le journalisme est ainsi devenu le quatrième pouvoir de la démocratie moderne et une composante incontournable de la vie publique. Liberté et Vérité sont les deux principes fondamentaux du journalisme professionnel.