Harold George Belafonte Jr. (ou Harold George Bellanfanti Jr dans sa langue maternelle) naît le 1er mars 1927 à New York, dans le quartier de Harlem, au sein d'une famille originaire de la Jamaïque.
Son père, Harold George Belaffanti Sr.[1], est d'origine martiniquaise ; sa mère, Melvine (Love) Belaffanti, est d'origine afro-jamaïcaine[2],[3],[4].
Harold George Belaffanti emmène sa famille aux États-Unis, à Harlem, quartier noir de New York, où Harry passe sa prime jeunesse et sa scolarité. Harry suit sa mère lorsque celle-ci retourne vivre en Jamaïque de 1935 à 1940, il baigne dans le folklore antillais, véritable mélange culturel, où il puisera souvent l'inspiration exotique originale caractérisant sa carrière artistique.
Harry quitte l'école secondaire pour s'engager dans la marine américaine en 1944[5]. Une fois libéré de ses obligations militaires, il retourne à New York où il vit de divers petits boulots (dont portier adjoint dans un magasin de vêtements). Mais c’est seulement lorsqu’on lui offre deux places pour le American Negro Theater (en)[6] où se jouait Home is the Hunter[7], qu'il pénètre le monde du spectacle et découvre sa vocation de comédien.
Harry Belafonte chantant (1954), photographié par Carl Van Vechten.
Il intègre un cours d’art dramatique, le Dramatic Workshop (en)[8], que dirige le dramaturge allemand Erwin Piscator[9] qui a fui l’Allemagne nazie. Il y fait ses classes en compagnie notamment de Marlon Brando, Rod Steiger, Bea Arthur, Elaine Stritch et Tony Curtis, s’ancrant définitivement dans le monde artistique[10],[11].
Carrière artistique Modifier
Monte Kay (en), directeur artistique du Royal Roost (de) sur Broadway[12],[13], a souvent apprécié ses talents de chanteur, et l’engage dans son club de jazz comme chanteur intermittent[14]. Le public lui manifeste un intérêt bienveillant, même s'il est plus familier des formations habituelles comme les combos de Charlie Parker, Miles Davis, Max Roach, Tommy Potter, ou Tadd Dameron.
Plusieurs prestations dans divers night-clubs le mènent à Broadway où dans sa première comédie musicale John Murray Anderson's Almanac (en) fait sensation et, pour cette première prestation sur Broadway, le jeune chanteur obtient un Tony Award et un Theatre World Award pour sa performance[15].
Quelques mois plus tard, il signe pour ce qui sera un long et fructueux contrat avec la RCA Victor. En 1956, son troisième album, Calypso, atteint le million d'exemplaires vendus[16]. Il gagne le surnom de « King of Calypso » (« Roi du Calypso »)[17].
Dans sa carrière cinématographique, ses films traduisent parfois ses préoccupations sur l'égalité entre tous les êtres humains, comme dans Bright Road, Le Coup de l'escalier ou plus récemment White Man's Burden[18].
En 1988, ses chansons Banana Boat Song ainsi que Jump in the Line sont utilisées dans le film Beetlejuice de Tim Burton[19],[20],[21].
Depuis 1985[22], il enregistre des versions toujours renouvelées de sa chanson Try to Remember dans la publicité des cafés Carte Noire. En 2009, sa chanson Jump in the Line est reprise pour la publicité de la marque Axe[23].
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Harold George Belafonte Jr. (ou Harold George Bellanfanti Jr dans sa langue maternelle) naît le 1er mars 1927 à New York, dans le quartier de Harlem, au sein d'une famille originaire de la Jamaïque.
Son père, Harold George Belaffanti Sr.[1], est d'origine martiniquaise ; sa mère, Melvine (Love) Belaffanti, est d'origine afro-jamaïcaine[2],[3],[4].
Harold George Belaffanti emmène sa famille aux États-Unis, à Harlem, quartier noir de New York, où Harry passe sa prime jeunesse et sa scolarité. Harry suit sa mère lorsque celle-ci retourne vivre en Jamaïque de 1935 à 1940, il baigne dans le folklore antillais, véritable mélange culturel, où il puisera souvent l'inspiration exotique originale caractérisant sa carrière artistique.
Harry quitte l'école secondaire pour s'engager dans la marine américaine en 1944[5]. Une fois libéré de ses obligations militaires, il retourne à New York où il vit de divers petits boulots (dont portier adjoint dans un magasin de vêtements). Mais c’est seulement lorsqu’on lui offre deux places pour le American Negro Theater (en)[6] où se jouait Home is the Hunter[7], qu'il pénètre le monde du spectacle et découvre sa vocation de comédien.
Harry Belafonte chantant (1954), photographié par Carl Van Vechten.
Il intègre un cours d’art dramatique, le Dramatic Workshop (en)[8], que dirige le dramaturge allemand Erwin Piscator[9] qui a fui l’Allemagne nazie. Il y fait ses classes en compagnie notamment de Marlon Brando, Rod Steiger, Bea Arthur, Elaine Stritch et Tony Curtis, s’ancrant définitivement dans le monde artistique[10],[11].
Carrière artistique Modifier
Monte Kay (en), directeur artistique du Royal Roost (de) sur Broadway[12],[13], a souvent apprécié ses talents de chanteur, et l’engage dans son club de jazz comme chanteur intermittent[14]. Le public lui manifeste un intérêt bienveillant, même s'il est plus familier des formations habituelles comme les combos de Charlie Parker, Miles Davis, Max Roach, Tommy Potter, ou Tadd Dameron.
Plusieurs prestations dans divers night-clubs le mènent à Broadway où dans sa première comédie musicale John Murray Anderson's Almanac (en) fait sensation et, pour cette première prestation sur Broadway, le jeune chanteur obtient un Tony Award et un Theatre World Award pour sa performance[15].
Quelques mois plus tard, il signe pour ce qui sera un long et fructueux contrat avec la RCA Victor. En 1956, son troisième album, Calypso, atteint le million d'exemplaires vendus[16]. Il gagne le surnom de « King of Calypso » (« Roi du Calypso »)[17].
Dans sa carrière cinématographique, ses films traduisent parfois ses préoccupations sur l'égalité entre tous les êtres humains, comme dans Bright Road, Le Coup de l'escalier ou plus récemment White Man's Burden[18].
En 1988, ses chansons Banana Boat Song ainsi que Jump in the Line sont utilisées dans le film Beetlejuice de Tim Burton[19],[20],[21].
Depuis 1985[22], il enregistre des versions toujours renouvelées de sa chanson Try to Remember dans la publicité des cafés Carte Noire. En 2009, sa chanson Jump in the Line est reprise pour la publicité de la marque Axe[23].