Bonjour j'ai vraiment besoin de votre aide pour une écriture d'invention. Merci beaucoup je suis en 1ère L. -la consigne se trouve en pièce jointe.
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rictusimpra J’avais alors 15 ans,je venais de la campagne et j’étais plus grand que les enfants de la ville.J’avais les cheveux coupés droit sur mon front .On pouvait voir mes bas bleus et mon pantalon tenu par des bretelles, mes souliers n’étaient pas cirés Je me trouvais avec mon pupitre et mes beaux habits derrière le proviseur .Nous allions entrer dans la salle d’étude. En entrant je vis des élèves se réveiller , se mettre debout se rasseoir et me regarder. J’entendais le proviseur me recommander au maitre d’études. Je n’étais pas à l’aise et je me sentais serré dans mes vêtements . JE ME SUIS MIS DANS l'angle, derrière la porte, et j’ écoutais consciencieusement les élèves qui récitaient des leçons. Je n’osais pas bouger.A deux heures, quand la cloche sonna, le maître d'études m’avertit de me mettre en rang avec les autres élèves. Je les regardais en entrant en classe, jeter leurs casquettes par terre, et essayer de les lancer sous le banc de façon à frapper contre la muraille en faisant beaucoup de poussière .Je ne savais pas quoi faire alors j’ai gardé ma casquette sur mes deux genoux. Ma casquette neuve avait les éléments du bonnet à poil, du chapska, du chapeau rond, de la casquette de loutre et du bonnet de coton, Ovoïde et renflée de baleines, elle commençait par trois boudins circulaires ; puis s'alternaient, séparés par une bande rouge, des losanges de velours et de poils de lapin ; venait ensuite une façon de sac qui se terminait par un polygone cartonné, couvert d'une broderie en soutache compliquée, et d'où pendait, au bout d'un long cordon trop mince, un petit croisillon de fils d'or, en manière de gland. Ma visière brillait. Le professeur me demanda de me lever. Je me levai , mais ma casquette tomba Toute la classe se mit à rire.Je me baissai pour la reprendre. Un voisin la fit tomber d'un coup de coude, je la ramassai encore une fois. – Débarrassez-vous donc de votre casque, me dit le professeur, qui était un homme d'esprit. Il y eut un rire éclatant des écoliers ,je ne savais plus quoi faire et où mettre ma casquette. A lors je me rassis et la posai sur mes genoux. – Levez-vous, reprit le professeur, et dites-moi votre nom. D’une voix bredouillante ,j’essaie de dire mon nom – Répétez ! Complètement angoissé je n’arrivais pas à le faire correctement , mes mots étaient couverts par les huées de la classe. – Plus haut ! cria le maître, plus haut ! J’ ouvrit une bouche démesurée et lançai à pleins poumons, comme pour appeler quelqu'un, mon nom : Charbovari. Ce fut un vacarme qui s'élança d'un bond, monta en crescendo, avec des éclats de voix aigus (ils hurlaient , ils aboyaient,ils trépignaient , ils répétaient : Charbovari ! Charbovari !), puis qui roula en notes isolées, se calmant à grand-peine, et parfois qui reprenait tout à coup sur la ligne d'un banc où saillissait encore çà et là, comme un pétard mal éteint, quelque rire étouffé.
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