1/ Les extraits étudiés présentent la description des traumatismes que les trois personnages ont subi au visage. Les blessures sont terribles, les visages ne sont plus des visages mais sont devenues des « gueules cassées » . Les descriptions sont très réalistes, elles sont crues. Il n’y a pas de sentiment exprimé, uniquement des constatations. Le narrateur ne cherche pas a exprimer de la pitié, il ne s’apitoie pas « Les dents ont été pulvérisée… La douleur se réveille dans mes sinus ».
Pourtant à la lecture de ces extraits je ressens du dégoût, car ces visages on se les représente très bien. Ils sont monstrueux. (Les descriptions sont si précises qu'on a l'impression de les voir, on pourrait presque les dessiner ) Mais, ce ne sont pas les visages qui sont monstrueux, c’est la guerre qui l’est. Il n’est pas fait véritablement mention de la guerre, elle n’est pas décrite mais elle apparaît dans toute son horreur au travers de ces « gueules cassées » .
2/ L’auteur parvient a nous faire imaginer le visage détruit des trois officiers en nous les décrivant de manière détachée, minutieusement , il semble prendre de la distance :« le bas de son visage est totalement dévasté il ne reste pas grand chose de sa mâchoire supérieure et de son palais ». Parfois même l’auteur utilise une forme de dérision par exemple lorsqu’il compare le visage de son camarade avec un grand caramel.
C’est avec l’utilisation de différents procédés littéraires que l’auteur nous décrit les visages. Dans les extraits, on retrouve:
Ces mots se présentent comme une accumulation, une liste n’épargnant aucune partie de leur visage.
Des comparaisons :
« l’os qui sort comme un jambon »
La cuisse du soldat est comparée à un jambon, il n’est ainsi plus un homme mais un simple morceau de viande.
« la cavité de son oeil comme un nid d’oiseau »
L’orbite de son oeil est comparé à un nid .
« se vider comme un lapin »
Cette comparaison est aussi une métaphore ou le soldat perdrait beaucoup de sang comme un lapin que l’on tuerai. Une fois de plus l’homme est comparé à un animal.
« son visage ressemble à un grand caramel noir »
Cette comparaison se distingue des autres, elle se présente comme une forme de dérision. Le visage est comparé à du caramel… ce qui souligne la volonté de l’auteur de souligner le côté dérisoire et absurde de la guerre .
Des métaphores :
« au milieu du visage un tunnel » ( pour un trou )
« puis on coupe la lumière » ( pour j’ai perdu connaissance ) avec cette métaphore l’auteur souligne qu’il subit ce qui lui arrive.
« cette première visite » ( cette découverte de son visage détruit )
Ces différents procédés littéraires permettent de mettre en relief ce qui est important : la destruction des visages, la description de l’horreur des Gueules Cassées.
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acolom
Je n'ai pas utilisé le champ lexical de la violence ( mais tu peux ) car il me semble qu'il est préférable de se focaliser sur les visages comme le fait l'auteur .
acolom
Mais n'oublie pas que je ne suis pas parfaite et qu'il y a peut-être des erreurs dans mon interprétation
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1/ Les extraits étudiés présentent la description des traumatismes que les trois personnages ont subi au visage. Les blessures sont terribles, les visages ne sont plus des visages mais sont devenues des « gueules cassées » . Les descriptions sont très réalistes, elles sont crues. Il n’y a pas de sentiment exprimé, uniquement des constatations. Le narrateur ne cherche pas a exprimer de la pitié, il ne s’apitoie pas « Les dents ont été pulvérisée… La douleur se réveille dans mes sinus ».
Pourtant à la lecture de ces extraits je ressens du dégoût, car ces visages on se les représente très bien. Ils sont monstrueux. (Les descriptions sont si précises qu'on a l'impression de les voir, on pourrait presque les dessiner ) Mais, ce ne sont pas les visages qui sont monstrueux, c’est la guerre qui l’est. Il n’est pas fait véritablement mention de la guerre, elle n’est pas décrite mais elle apparaît dans toute son horreur au travers de ces « gueules cassées » .
2/ L’auteur parvient a nous faire imaginer le visage détruit des trois officiers en nous les décrivant de manière détachée, minutieusement , il semble prendre de la distance :« le bas de son visage est totalement dévasté il ne reste pas grand chose de sa mâchoire supérieure et de son palais ». Parfois même l’auteur utilise une forme de dérision par exemple lorsqu’il compare le visage de son camarade avec un grand caramel.
C’est avec l’utilisation de différents procédés littéraires que l’auteur nous décrit les visages. Dans les extraits, on retrouve:
Le champ lexical du corps:
« tête » « os » « genou » « nez » « dents » « sinus » « maxillo-facial » « gencives » « mâchoires » « langue » « menton » « palais » « organes » « tissus » « estomac »
Ces mots se présentent comme une accumulation, une liste n’épargnant aucune partie de leur visage.
Des comparaisons :
« l’os qui sort comme un jambon »
La cuisse du soldat est comparée à un jambon, il n’est ainsi plus un homme mais un simple morceau de viande.
« la cavité de son oeil comme un nid d’oiseau »
L’orbite de son oeil est comparé à un nid .
« se vider comme un lapin »
Cette comparaison est aussi une métaphore ou le soldat perdrait beaucoup de sang comme un lapin que l’on tuerai. Une fois de plus l’homme est comparé à un animal.
« son visage ressemble à un grand caramel noir »
Cette comparaison se distingue des autres, elle se présente comme une forme de dérision. Le visage est comparé à du caramel… ce qui souligne la volonté de l’auteur de souligner le côté dérisoire et absurde de la guerre .
Des métaphores :
« au milieu du visage un tunnel » ( pour un trou )
« puis on coupe la lumière » ( pour j’ai perdu connaissance ) avec cette métaphore l’auteur souligne qu’il subit ce qui lui arrive.
« cette première visite » ( cette découverte de son visage détruit )
Ces différents procédés littéraires permettent de mettre en relief ce qui est important : la destruction des visages, la description de l’horreur des Gueules Cassées.