« La beauté est un ordre et une combinaison de parties, tels que, par la constitution primitive de notre nature, par accoutumance ou par caprice, elle est propre à donner à l'âme un plaisir et un contentement. C'est là le caractère distinctif de la beauté : c'est ce qui constitue la différence qui existe entre elle et la laideur dont la tendance naturelle est de produire un malaise. Le plaisir et la douleur ne sont donc pas seulement les compagnons nécessaires de la beauté et de la laideur, ils en constituent l'essence même. Et certes si nous considérons qu'une grande partie de la beauté, que nous admirons chez les animaux et dans les objets, dérive de l'idée de convenance et d'utilité, nous n'hésiterons pas à consentir à cette opinion. Cette forme, qui produit la force, est belle chez un animal; et cette autre, qui est signe d'agilité, l'est chez un autre. L'ordre et la convenance d'un palais ne sont pas moins essentiels à sa beauté que sa forme même et son aspect. De même manière, les règles de l'architecture requièrent que le haut d'un pilier soit plus mince que sa base, parce qu'une telle forme nous apporte l'idée de sécurité, qui est agréable; au contraire la forme opposée nous fait craindre un danger, ce qui est pénible. D'innombrables exemples de ce genre, aussi bien que la remarque que la beauté, comme l'esprit, ne peut se définir, mais qu'on la discerne seulement par un goût ou une sensation, nous permettent de conclure que la beauté n'est rien qu'une forme qui produit le plaisir. >> David Hume, Traité de la nature humaine (1739)
Dans ce passage, David Hume explore la notion de beauté et sa relation avec le plaisir. Selon lui, la beauté est définie comme un ordre et une combinaison harmonieuse de parties. Il soutient que notre nature intrinsèque, l'habitude ou le caprice peuvent influencer notre perception de la beauté et nous procurer un plaisir et un contentement. C'est cette capacité de la beauté à nous procurer du plaisir qui la différencie de la laideur, qui quant à elle suscite un malaise.
Hume affirme également que le plaisir et la douleur sont des compagnons inhérents à la beauté et à la laideur. Ils en font partie intégrante. Il souligne que la beauté que nous admirons chez les animaux et les objets est souvent liée à l'idée de convenance et d'utilité. Par exemple, la forme d'un animal qui lui confère sa force est considérée comme belle, tandis que la forme qui évoque l'agilité est jugée belle chez un autre animal. De même, dans l'architecture, l'ordre et la convenance, tout comme la forme et l'aspect, sont essentiels à la beauté d'un bâtiment.
Hume met en avant l'idée que la beauté ne peut être définie de manière précise, mais qu'elle est discernée par le goût ou la sensation. Il souligne que la beauté est simplement une forme qui suscite du plaisir. Il conclut en mettant en évidence de nombreux exemples et en soulignant que la beauté, tout comme l'esprit, est une notion subjective et subjective et ne peut être réduite à une définition précise.
En résumé, dans ce passage, Hume explore la nature de la beauté, son lien avec le plaisir et la façon dont elle est perçue. Il met en évidence l'importance de l'ordre, de la convenance et de la forme dans la beauté, tout en soulignant que cette notion est subjective et ne peut être définie de manière précise.
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badgirl12
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Dans ce passage, David Hume explore la notion de beauté et sa relation avec le plaisir. Selon lui, la beauté est définie comme un ordre et une combinaison harmonieuse de parties. Il soutient que notre nature intrinsèque, l'habitude ou le caprice peuvent influencer notre perception de la beauté et nous procurer un plaisir et un contentement. C'est cette capacité de la beauté à nous procurer du plaisir qui la différencie de la laideur, qui quant à elle suscite un malaise.
Hume affirme également que le plaisir et la douleur sont des compagnons inhérents à la beauté et à la laideur. Ils en font partie intégrante. Il souligne que la beauté que nous admirons chez les animaux et les objets est souvent liée à l'idée de convenance et d'utilité. Par exemple, la forme d'un animal qui lui confère sa force est considérée comme belle, tandis que la forme qui évoque l'agilité est jugée belle chez un autre animal. De même, dans l'architecture, l'ordre et la convenance, tout comme la forme et l'aspect, sont essentiels à la beauté d'un bâtiment.
Hume met en avant l'idée que la beauté ne peut être définie de manière précise, mais qu'elle est discernée par le goût ou la sensation. Il souligne que la beauté est simplement une forme qui suscite du plaisir. Il conclut en mettant en évidence de nombreux exemples et en soulignant que la beauté, tout comme l'esprit, est une notion subjective et subjective et ne peut être réduite à une définition précise.
En résumé, dans ce passage, Hume explore la nature de la beauté, son lien avec le plaisir et la façon dont elle est perçue. Il met en évidence l'importance de l'ordre, de la convenance et de la forme dans la beauté, tout en soulignant que cette notion est subjective et ne peut être définie de manière précise.