Bonjour j'ai besoin d'aide pour mon devoir de littérature, je dois faire un exposé sur la mise en scène de Gérard Philipe/ Jean Vilar de l'œuvre Lorenzaccio d'Alfred de Musset.
Merci de me répondre rapidement. C'est pour mardi.
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Comedie d'Alfred de musset
Adaptation et mise en scène : Gérard Philipe
Musique de Maurice Jarre
Costumes de Léon Gischia
Première représentation publique de la pièce : Festival d'Avignon - juillet 1952 (T.N.P.)
C'est en 1952, que Lorenzaccio entre au répertoire du théatre national populaire la pièce il sera représentée au festival d'Avignon, puis à Paris.
C'est un evenement marquant car le texte est quasi respecté, et plus encore le rôle de Lorenzo est joué par un homme ! alors que par le passé 'il avait été souvent attribué à des femmes. A vrai dire, ce n'est tout de même pas la première fois puisque Jean Marchat en 1933 et Christian Casadessus en 1941 l'on déjà interprété,mais l'éclat et le retentissement dont Gérard Philipe devait marquer le personnage n'a rien de comparable .
C'est donc le e 15 juillet 1952, que pour la première fois, lors du sixième festival d'Avignon, et dans la cour d'honneur du Palais des Papes,que Gérard Philipe joue Lorenzo dans Lorenzaccio. Jean Vilar d'abord à l'origine du spectacle,ne peut poursuivre en raison d'une intervention chirurgicale, la mise en scène a donc été assurée, pour l'essentiel, par Gérard Philipe lui-même. C'est une révélation e public comme la critique ont l'impression d'assister à la véritable naissance du drame de Musset sur la scène. Malgré le fait que le texte ait subi quelques coupures, elles sont réparties à peu près équitablement entre chaque scènes, preservant ainsi la pièce telle que l'avait imaginée Alfred de Musset.
Aucun personnage, n'est supprimé même ceux qui ont les plus petits rôles
Enfin, même si dans le passé déjà deux jeunes comédiens avaient joué le personnage de Lorenzo, l'interprétation de Gérard Philipe apparaît comme un commencement absolu, qui rendra désormais inconcevable le retours au travesti. Tous les critiques célèbrent la performance de l'acteur, la manière dont il sait jouer magistralement de sa voix et de son corps pour faire passer toutes les nuances, les contradictions, les ambiguïtés de son personnage.
Gabriel Marcel écrivait dans Les Nouvelles Littéraires du 19 mars 1953 en parlant de gerard phillipe- "Il a une grâce juvénile et véritablement florentine, dans la silhouette, dans la démarche - mais là où il le faut, il accède vraiment à la grandeur."