1) Faites toutes les remarques nécessaires sur la disposition typographique du poème, le nom des strophes, des vers, la disposition des rimes et les sonorités. En quoi cela contribue-t-il à la musicalité du poème ?
2)Appuyez-vous sur le champ lexical pour définir l’état d’esprit du poème. Quel rapport le poète établit-il entre son état et l’automne ?
1) Faites toutes les remarques nécessaires sur la disposition typographique du poème, le nom des strophes, des vers, la disposition des rimes et les sonorités. En quoi cela contribue-t-il à la musicalité du poème ?
Il s'agit d'un poème original au rythme : 4-3-3 en vers courts, ce qui est rare. Il est composé de trois sizains avec un décalage au 3eme vers pour chacune des strophes. Tous les vers sont en rimes embrassées contre les deux premiers qui sont en rimes suivies.
Dans ce poème, Verlaine prend liberté avec la disposition des rimes à travers les strophes. Le vocabulaire n'est pas très élaboré, il ressemble un peu à une chanson.
Ce poème a pour thème la souffrance. Verlaine parvient à faire entendre une plainte dans le rythme et les sonorités. La diérèse a pour rôle d’allonger le mot "violon". Le poète se présente sous une métonymie. La langueur, fait penser à un abattement et à la tristesse. La souffrance morale du poète se voit sur le plan physique. Le mot "pleure" renvoi au champ lexical du mot "sanglot". Ce qui est bien associé à l’automne. "Et je m’en vais, au vent mauvais". Le poète est poussé (v.15) "qui m’emporte". C’est la différence entre les poètes romantiques et lui. Verlaine essai de trouver un ailleurs.
2) Appuyez-vous sur le champ lexical pour définir l’état d’esprit du poème. Quel rapport le poète établit-il entre son état et l’automne ?
Dans le premier sizain, l'auteur utilise le champ lexical de la tristesse : (v.1) : "sanglots longs" ; (v.2) : "violons" ; (v.3) : "Blessent mon cœur" ; (v 4.5) : "langueur monotone". Dans le second sizain, nous retrouvons le champ lexical de la souffrance, de la maladie et de la mort : (v.7) : "suffocant" ; (v.8) : "blême" ; (v.9) : "sonne l’heure" ; (v.12) : "je pleure".
Pour finir, dans le troisième sizain, on découvre le champ lexical de la mort : (v.13) : "je m’en vais" ; (v.18) : "feuille morte". Le poète exprime ses sentiments et ses émotions par la gradation, en effet, il passe de la tristesse à la souffrance, puis de la souffrance a la mort.
L’âme du poète et de l’automne semblent être liés. La métaphore "des sanglots long des violons" font penser au bruit du vent. Le poète semble subir les actions de l’automne comme la phrase suivante " les sanglots long des violons, blesse mon cœur". "Et je m’en vais" signifie qu’il se laisse emporter lui-même, et non qu’il parte de sa propre volonté. Le poète se sent incompris, confronté au sort. Il se confond dans le paysage. L’expression " je me souviens des jours anciens. Et je pleure", montre que le poète est nostalgique. Le paysage et l’âme du poète finissent par se rejoindre au dernier vers : "pareil à la feuille morte"
On retrouve dans chanson d'automne le thème du poète incompris, confronté à un sort qui lui est contraire et agité dans un monde qui lui est hostile. Verlaine se cache ici derrière une saison pour nous donner le reflet de son état d'âme.
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Bonjour,
1) Faites toutes les remarques nécessaires sur la disposition typographique du poème, le nom des strophes, des vers, la disposition des rimes et les sonorités. En quoi cela contribue-t-il à la musicalité du poème ?
Il s'agit d'un poème original au rythme : 4-3-3 en vers courts, ce qui est rare. Il est composé de trois sizains avec un décalage au 3eme vers pour chacune des strophes. Tous les vers sont en rimes embrassées contre les deux premiers qui sont en rimes suivies.
Dans ce poème, Verlaine prend liberté avec la disposition des rimes à travers les strophes. Le vocabulaire n'est pas très élaboré, il ressemble un peu à une chanson.
Ce poème a pour thème la souffrance. Verlaine parvient à faire entendre une plainte dans le rythme et les sonorités. La diérèse a pour rôle d’allonger le mot "violon". Le poète se présente sous une métonymie. La langueur, fait penser à un abattement et à la tristesse. La souffrance morale du poète se voit sur le plan physique. Le mot "pleure" renvoi au champ lexical du mot "sanglot". Ce qui est bien associé à l’automne. "Et je m’en vais, au vent mauvais". Le poète est poussé (v.15) "qui m’emporte". C’est la différence entre les poètes romantiques et lui. Verlaine essai de trouver un ailleurs.
2) Appuyez-vous sur le champ lexical pour définir l’état d’esprit du poème. Quel rapport le poète établit-il entre son état et l’automne ?
Dans le premier sizain, l'auteur utilise le champ lexical de la tristesse : (v.1) : "sanglots longs" ; (v.2) : "violons" ; (v.3) : "Blessent mon cœur" ; (v 4.5) : "langueur monotone". Dans le second sizain, nous retrouvons le champ lexical de la souffrance, de la maladie et de la mort : (v.7) : "suffocant" ; (v.8) : "blême" ; (v.9) : "sonne l’heure" ; (v.12) : "je pleure".
Pour finir, dans le troisième sizain, on découvre le champ lexical de la mort : (v.13) : "je m’en vais" ; (v.18) : "feuille morte". Le poète exprime ses sentiments et ses émotions par la gradation, en effet, il passe de la tristesse à la souffrance, puis de la souffrance a la mort.
L’âme du poète et de l’automne semblent être liés. La métaphore "des sanglots long des violons" font penser au bruit du vent. Le poète semble subir les actions de l’automne comme la phrase suivante " les sanglots long des violons, blesse mon cœur". "Et je m’en vais" signifie qu’il se laisse emporter lui-même, et non qu’il parte de sa propre volonté. Le poète se sent incompris, confronté au sort. Il se confond dans le paysage. L’expression " je me souviens des jours anciens. Et je pleure", montre que le poète est nostalgique. Le paysage et l’âme du poète finissent par se rejoindre au dernier vers : "pareil à la feuille morte"
On retrouve dans chanson d'automne le thème du poète incompris, confronté à un sort qui lui est contraire et agité dans un monde qui lui est hostile. Verlaine se cache ici derrière une saison pour nous donner le reflet de son état d'âme.