Bonsoir Quelqu'un peut m'aider svp?J'EN AI BESOIN VITE , POUR DEMAIN SVP VOILÀ LE TEXTE. Durant la deuxième guerre mondiale (1939-1945), Paul a été condamné à mort par les nazis. C'est sa dernière rencontre avec sa femme. PAUL= Je sais que tu es brave, je sais que tu sauras vivre sans moi. Il faut que tu vives, toi. FRANCOISE =Je ne sais pas, Paul. (A part) Toute ma vie s'engloutissait et je ne voulais pas lui montrer que j'avais mal, que la douleur qui me serrait devenait insupportable. PAUL =Si, je sais que tu es brave. Françoise, nous avons lutté de tout notre ceur. Je tombe avant de toucher au but, mais toi tu verras la victoire. FRANCOISE= (A part) Et moi je pensais : que m'importe la victoire sans toi. (A Paul) O Paul, nous n'avions jamais pensé que la victoire serait cela. PAUL =SI, Françoise. Souviens-toi. Nous le disions. FRANCOISE= O Paul. Dire et savoir, quelle différence! PAUL= Nous gagnons. Les nôtres se lèvent de tous côtés. Georges a réussi à avoir des nouvelles du dehors. Ils reculent partout. FRANCOISE =(A part) C'est faux. Les prisons sont toujours pleines de fausses nouvelles. En mai 1942, vous savez où étaient les armées hitlériennes. Elles avançaient partout, elles atteignaient presque la Volga. PAUL= C'est pourquoi ils se håtent d'abattre ceux qu'ils tiennent. Mais ils ne nous auront pas tous. Des milliers se lèvent qui nous remplaceront et nous vengeront. FRANCOISE= Hélas Paul. Toi . PAUL =Nous nous battons pour la liberté. Que tous les combattants ne soient pas au défilé, chacun le sait avant de s'engager et aucun ne voudrait déserter parce qu'il risque de tomber avant la fin. Ce qui serait horrible, ce serait de mourir pour rien, de mourir sans avoir rien fait de sa vie. Nous avions choisi toi et moi. . FRANCOISE = Je n'avais pas choisi de te perdre, jamais. J'avais toujours pensé que nous tomberions ensemble, si nous tombions. PAUL= Chérie ! Tous les combattants ne sont pas frappés au même moment. Heureusement. Où serait la victoire si tous succombaient. Tu vivras, toi. Oh ! Que j'en suis heureux. FRANCOISE= Paul. PAUL = Chérie, sois forte comme tu l'as toujours été. FRANCOISE =Je le suis, Paul. Je le serai (Silence. Elle lui caresse les cheveux.) LES QUESTIONS ONT EN DESSUS ET LES IMAGES. SVP AIDEZ-MOI
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BONJOUR QUELQU'UN PEUT ME FAIRE SVP? VOICI LE TEXTE ET LES QUESTIONS Le premier matin d'avril, de l'an mil neuf cent tente-six, lançait ses souffles fleuris sur l'ile grecque de Céphalonie. Des linges jaunes, blancs, verts, rouges, dansaient sur les ficelles tendues d'une maison à l'autre dans l'étroite ruelle d'Or, parfumée de chèvrefeuille et de brise marine. Sur le petit balcon filigrané d'une petite maison jaune et rouge, Salomon Solal, cireur de souliers en toutes saisons, vendeur d'eau d'abricot en été et de beignets chauds en hiver, apprenait à nager. Cet Israélite dodu et minuscule - il mesurait un mètre quarante-cinq - en avait assez d'être, pour son ignorance absolue de la natation, l'objet des moqueries de ses amis. Après avoir combiné d'acheter un scaphandre, il avait pensé qu'il serait plus rationnel et plus économique de faire de la natation à domicile et à sec. Debout devant une table, le petit bonhomme au nez retroussé et à la ronde face imberbe, constellée de taches de rousseur, était donc en train de tremper ses menottes grassouillettes dans une cuvette, dont il avait préalablement salé l'eau, et de leur faire faire expertement des mouvements de brasse. Il était mignon avec son ventre rondelet, sa courte veste jaune, ses culottes rouges bouffantes, ses mollets nus et ses quarante ans ingénus. Une, deux ! Une, deux ! scandait-il énergiquement tandis que l'eczémateuse vieille d'en face, après force guets tragiques à droite et à gauche, lançait dans la rue le contenu d'un haut pot de chambre puis des imprécations contre le petit inconsidéré qui faisait de la gymnastique comme les marins anglais au lieu de gagner sa vie. De temps à autre, Salomon se reposait, reprenait son souffle et écartait ses bras, le dos au mur, ce qu'il appelait faire la planche. Insoucieux des sarcasmes de la vieille, il mettait à profit ces répits pour admirer sa chère rue dallée de pierres rondes, la mer lisse où tombaient des sources transparentes, la Montée des Jasmins qui menait à la grande forêt argentée d'oliviers [...]. Albert Cohen, Mangeclous, 1938 QUESTIONS 1. A quoi repérez-vous qu'il s'agit ici de l'incipit du roman? Vous donnerez au moins trois eléments de reponse. 2. Quels sens sont convoqués dans la description de l'ile ? 3. A quel temps sont conjuqués la plupart des verbes ? Pourquoi ? 4. Caractérisez en quelques mots la silhouette de Salomon. 5. « Il avait pensé qu'il serait plus rationnel et plus èconomique de faire de la natation à domicile (L. 11-12): a. Analysez et justifiez la conjugaison de verbe « penser ». b. Récrivez la phrase en commencant par « Il pense . MERCI CE QUI M'IADERONT
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