Donner des exemples de troc dans les économies contemporaines.Document 1 : Les institutions du marchéUne économie de marché s'organise autour de marchés; c'est une tautologie. Le marché est donc une abstraction fondée sur toute une variété de réalités que recouvrent ces abstractions intermédiaires qu'on appelle les "marchés". Ces derniers n'existent pas ex nihilo ; [...] leur existence dépend [...] d'un certain nombre d'institutions. ces institutions du marché se sont modifiés au cours du temps pour répondre aux changements des conditions historiques de la production, par exemple. La première de ces institutions est sans doute l'institution juridique. Sans régime de droit qui élève une barrière suffisamment efficace au risque de spoliation, on conçoit que production et échange n'auraient pu se développer. [...] Le droit de propriété reste aujourd'hui la pierre angulaire de l'économie de marché. [...] La seconde institution, cruciale pour le fonctionnement et le développement du marché n'est autre que la monnaie. Certes, le troc [...] constitue encore parfois une forme d'échange dans les économies contemporaines. Mais l'accroissement des échanges est historiquement lié au développement de l'usage de la monnaie. On comprend pourquoi : si, sur un marché de troc, j'ai besoin de pois chiches et que je ne dispose que de maïs, il me faut trouver un détenteur de pois chiches qui ait lui-même besoin de maïs [...] ; au contraire, la monnaie, lorsqu'elle existe, peut être obtenue par la vente de mon maïs à n'importe quel acheteur et être utilisée pour l'achat de pois chiches auprès de n'importe quel vendeur. intuitivement, la monnaie facilite considérablement l'échange [...]Source : R. Guesnerie, L'économie de marché, Le Pommier, 2006
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j'aurai besoin de votre avis sur le plan que j'envisageais de faire pour mon commentaire de texte. Il porte sur les dernières minutes de En attendant Godot par Beckett.J'ai passé du temps là-dessus et je ne suis pas totalement convaincue d'être sur la bonne voie... Voilà. Merci d'avance !PLANI - Une pièce de théâtre1) Le langage dramatique2) Les paroles des personnages (Quiproquos...)3) Les didascalies/Débit/IntonationII - Un drame moderne1) Situations grotesques2) La noirceur du comique3) Message de l'auteurLe soleil se couche, la lune se lève. Vladimir reste immobile. Estragon se réveille, se déchausse, se lève, les chaussures à la main, les dépose devant la rampe, va vers Vladimir, le regarde.ESTRAGON : Qu’est-ce que tu as ?VLADIMIR : Je n’ai rien.ESTRAGON : Moi je m’en vais.VLADIMIR : Moi aussi.                                                         Silence.ESTRAGON : Il y avait longtemps que je dormais ?VLADIMIR : Je ne sais pas.                                                         Silence.ESTRAGON : Où irons-nous ?VLADIMIR : Pas loin.ESTRAGON : Si si, allons-nous-en loin d’ici !VLADIMIR : On ne peut pas.ESTRAGON : Pourquoi ?VLADIMIR : Il faut revenir demain.ESTRAGON : Pour quoi faire ?VLADIMIR : Attendre Godot.ESTRAGON : C’est vrai. (Un temps.) Il n’est pas venu ?VLADIMIR : Non.ESTRAGON : Et maintenant il est trop tard.VLADIMIR : Oui, c’est la nuit.ESTRAGON : Et si on le laissait tomber ? (Un temps.) Si on le laissait tomber ?VLADIMIR : Il nous punirait. (Silence. Il regarde l’arbre.) Seul l’arbre vit.ESTRAGON  (regardant l’arbre.) : Qu’est-ce que c’est ?VLADIMIR : C’est l’arbre.ESTRAGON : Non mais quel genre ?VLADIMIR : Je ne sais pas. Un saule.ESTRAGON : Viens voir. (Il entraîne Vladimir vers l’arbre. Ils s’immobilisent devant. Silence.) Et si on se pendait ?VLADIMIR : Avec quoi ?ESTRAGON : Tu n’as pas un bout de corde ?VLADIMIR : Non.ESTRAGON : Alors on ne peut pas.VLADIMIR : Allons-nous en.ESTRAGON : Attends, il y a ma ceinture.VLADIMIR : C’est trop court.ESTRAGON : Tu tireras sur mes jambes.VLADIMIR : Et qui tirera sur les miennes ?ESTRAGON : C’est vrai.VLADIMIR : Fais voir quand même. (Estragon dénoue la corde qui maintient son pantalon. Celui-ci, beaucoup trop large, lui tombe autour des chevilles. Ils regardent la corde.) A la rigueur ça pourrait aller. Mais est-elle solide ?ESTRAGON : On va voir. Tiens.Il prennent chacun un bout de la corde, et tirent. La corde se casse. Ils manquent de tomber.VLADIMIR : Elle ne vaut rien.                                                      Silence.ESTRAGON : Tu dis qu’il faut revenir demain ?VLADIMIR : Oui.ESTRAGON : Alors on apportera une bonne corde.VLADIMIR : C’est ça.                                                      Silence.ESTRAGON : Didi.VLADIMIR. : Oui.ESTRAGON : Je ne peux plus continuer comme ça.VLADIMIR : On dit ça.ESTRAGON : Si on se quittait ? Ça irait peut-être mieux.VLADIMIR : On se pendra demain. (Un temps.) A moins que Godot ne vienne.ESTRAGON : Et s’il vient ?VLADIMIR : Nous serons sauvés.Vladimir enlève son chapeau - celui de Lucky - regarde dedans, y passe la main, le secoue, le remet.ESTRAGON : Alors, on y va ?VLADIMIR : Relève ton pantalon.ESTRAGON : Comment ?VLADIMIR : Relève ton pantalon.ESTRAGON : Que j’enlève mon pantalon ?VLADIMIR : RE-lève ton pantalon.ESTRAGON : C’est vrai.                    Il relève son pantalon. Silence.VLADIMIR : Alors, on y va ?ESTRAGON : Allons-y.
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