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leana1645
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leana1645
May 2021 | 1 Respostas
Svpppp❤️ Réécrivez l’extrait suivant en utilisant les temps du récit (passé simple/ imparfait) Nous sommes maintenant coincés entre les Marocains et la grille. Il faut monter. Il n’y a plus d’autre solution. J’entends des coups de feu. Des corps tombent. C’est alors que je vois Boubakar, sur une échelle, à quelques mètres de moi. A mi-chemin entre la terre et le sommet. Il ne bouge plus. Il est accroché aux barbelés et ne parvient pas à s’en défaire. Des assaillants, sous lui, commencent à hurler. Ils veulent l’agripper pour le faire tomber et qu’il cède la place. Je ne réfléchis pas. Je descends dans sa direction. En quelques secondes, je suis sur lui et arrache la manche de son pull. Il me regarde avec étonnement.
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leana1645
May 2021 | 1 Respostas
Svp 1 question ❤️ Quelle est la particularité des deux pronoms sujet « il » dans les extraits suivants : «Il faut monter. » « Il n’y a plus d’autre solution. » ?
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leana1645
May 2021 | 2 Respostas
1 question svp. ❤️ « Je voudrais embrasser Boubakar mais nous n’avons pas le temps ». Quel la valeur d’emploi du verbe « voudrais »? (Juste sa valeur d’emploi ?)
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leana1645
May 2021 | 2 Respostas
1 question svp ❤️ « Je voudrais embrasser Boubakar mais nous n’avons pas le temps ». Quel la valeur d’emploi du verbe « voudrais »?
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leana1645
May 2021 | 1 Respostas
1 question svp ❤️ « Je voudrais embrasser Boubakar mais nous n’avons pas le temps ». Quel la valeur d’emploi du verbe « voudrais »?
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leana1645
May 2021 | 0 Respostas
Svppp !! C’est un texte et des questions ❤️ Je cours. Je dévale la colline en serrant mon échelle. Je n’en reviens pas que nous soyons si nombreux. Je dépasse des hommes qui soufflent comme moi, avec la même rage. Je cours. Je vais vite. Je suis jeune. Il faut se frayer un passage dans la foule. Tout le monde a les yeux rivés sur la barrière. Les gardes espagnols ont réalisé maintenant. Ils hurlent dans la nuit. Que disent-ils ? Est-ce qu’ils nous ordonnent de nous arrêter ? Rien ne nous arrêtera. Certains d’entre eux se mettent à tirer en l’air. Des coups de sommation certainement. Pour nous intimider. Leurs balles ne nous font pas peur. Ils n’en auront pas suffisamment pour chacun d’entre nous. Je serre fort mon échelle. Je suis maintenant à quelques mètres de la barrière. Je la plaque contre les barbelés. Je n’ai pas le temps de regarder si elle atteint le sommet, je commence à monter. Des dizaines d’autres échelles jaillissent partout autour de moi. Les plus jeunes d’entre nous sont arrivés. L’assaut a commencé. Je monte à toute vi- tesse. Les barreaux ne cèdent pas mais l’échelle est trop courte. Il reste presque un mètre à franchir. Je m’agrippe au fil qui me fait saigner les mains. Cela n’a pas d’importance. Je veux passer. J’ai le souffle court. Les bras me tirent. Je dois tenir. La barrière est secouée de mouvements incessants. Elle se tord et grince de tous ces doigts qui l’agrippent. Je suis en haut. Il ne me reste plus qu’à passer la jambe pour descendre de l’autre côté. C’est alors qu’ils ont commencé à tirer des grenades lacrymogènes dans le tas indistinct des assaillants. J’entends les cris de ceux qui se cachent les yeux et suffoquent. Mais il y a pire. Les véhicules de police marocaine arrivent en trombe et nous prennent à revers. Nous sommes maintenant coincés entre les Marocains et la grille. Il faut monter. Il n’y a plus d’autre solution. J’entends des coups de feu. Des corps tombent. C’est alors que je vois Boubakar, sur une échelle, à quelques mètres de moi. A mi-chemin entre la terre et le sommet. Il ne bouge plus. Il est ac- croché aux barbelés et ne parvient pas à s’en défaire. Des assaillants, sous lui, commencent à hurler. Ils veulent l’agripper pour le faire tomber et qu’il cède la place. Je ne réfléchis pas. Je descends dans sa direction. En quelques secondes, je suis sur lui et arrache la manche de son pull. Il me regarde avec étonnement. Comme un chien regarde la lune. Je lui hurle de se dépêcher. Il reprend son ascension. Nous sommes tous les deux au sommet, maintenant. Il faut faire vite. La panique s’est emparée de ceux qui sont encore à terre. Pour échapper aux coups des Marocains, ils montent en maltraitant ceux qu’ils dépassent. Chacun tente de sauver sa vie. Je fais passer la jambe morte de Boubakar au-dessus du grillage et nous descendons de l’autre côté. Les bras me tirent, je n’ai plus de force et me laisse tomber. Je chute. Je sens l’impact dur du sol. Les genoux qui me rentrent dans le ventre. Je suis fatigué mais je sens sous moi cette terre nouvelle et cela me donne une force de conquérant. Nous y sommes presque. Il ne reste plus qu’une grille à monter. Boubakar est à mes côtés. Je le sens 35 respirer comme un gibier après la course. Nous sommes tous les deux là. Je voudrais sourire car je me sens une force de titan. J’ai sauté sur l’Europe. J’ai enjambé des mers et sauté par- dessus des montagnes. Je voudrais embrasser Boubakar mais nous n’avons pas le temps. Il reste une grille à franchir. Il se relève en même temps que moi. A cet instant, le but nous semble proche. Nous ne nous doutons pas que le pire est à venir. Questions: 1. De « je cours » ligne 1 à « autour de moi »: que ressentent les migrants, dont Soleiman, avant l’assaut ? Justifiez en relevant deux exemples dans le texte. 2. Comment les gardes espagnols et marocains sont-ils perçus et décrits par Soleiman ? Relevez quelques exemples dans l’ensemble du texte. 3. La violence de l’assaut : a. Relevez trois expressions appartenant au champ lexical de la violence que subissent les migrants au cours de l’assaut. b. Cette violence n’est-elle que le fait des gardes ? Expliquez votre réponse. 4. De « Je suis fatigué mais... » à « ... des montagnes. » : a. Quel est l’état d’esprit de Soleiman à ce stade du récit ? b. Justifiez votre réponse en relevant deux procédés différents (figures de style) que vous nommerez. 5. En quoi cet événement transforme-t-il Soleiman en héros ? Plusieurs éléments de réponse sont attendus. Vous répondrez dans un paragraphe structuré, en vous appuyant sur des exemples tirés du texte.
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leana1645
May 2021 | 0 Respostas
Svp cets un texte et des questions ❤️ Je cours. Je dévale la colline en serrant mon échelle. Je n’en reviens pas que nous soyons si nombreux. Je dépasse des hommes qui soufflent comme moi, avec la même rage. Je cours. Je vais vite. Je suis jeune. Il faut se frayer un passage dans la foule. Tout le monde a les yeux rivés sur la barrière. Les gardes espagnols ont réalisé maintenant. Ils hurlent dans la nuit. Que disent-ils ? Est-ce qu’ils nous ordonnent de nous arrêter ? Rien ne nous arrêtera. Certains d’entre eux se mettent à tirer en l’air. Des coups de sommation certainement. Pour nous intimider. Leurs balles ne nous font pas peur. Ils n’en auront pas suffisamment pour chacun d’entre nous. Je serre fort mon échelle. Je suis maintenant à quelques mètres de la barrière. Je la plaque contre les barbelés. Je n’ai pas le temps de regarder si elle atteint le sommet, je commence à monter. Des dizaines d’autres échelles jaillissent partout autour de moi. Les plus jeunes d’entre nous sont arrivés. L’assaut a commencé. Je monte à toute vi- tesse. Les barreaux ne cèdent pas mais l’échelle est trop courte. Il reste presque un mètre à franchir. Je m’agrippe au fil qui me fait saigner les mains. Cela n’a pas d’importance. Je veux passer. J’ai le souffle court. Les bras me tirent. Je dois tenir. La barrière est secouée de mouvements incessants. Elle se tord et grince de tous ces doigts qui l’agrippent. Je suis en haut. Il ne me reste plus qu’à passer la jambe pour descendre de l’autre côté. C’est alors qu’ils ont commencé à tirer des grenades lacrymogènes dans le tas indistinct des assaillants. J’entends les cris de ceux qui se cachent les yeux et suffoquent. Mais il y a pire. Les véhicules de police marocaine arrivent en trombe et nous prennent à revers. Nous sommes maintenant coincés entre les Marocains et la grille. Il faut monter. Il n’y a plus d’autre solution. J’entends des coups de feu. Des corps tombent. C’est alors que je vois Boubakar, sur une échelle, à quelques mètres de moi. A mi-chemin entre la terre et le sommet. Il ne bouge plus. Il est ac- croché aux barbelés et ne parvient pas à s’en défaire. Des assaillants, sous lui, commencent à hurler. Ils veulent l’agripper pour le faire tomber et qu’il cède la place. Je ne réfléchis pas. Je descends dans sa direction. En quelques secondes, je suis sur lui et arrache la manche de son pull. Il me regarde avec étonnement. Comme un chien regarde la lune. Je lui hurle de se dépêcher. Il reprend son ascension. Nous sommes tous les deux au sommet, maintenant. Il faut faire vite. La panique s’est emparée de ceux qui sont encore à terre. Pour échapper aux coups des Marocains, ils montent en maltraitant ceux qu’ils dépassent. Chacun tente de sauver sa vie. Je fais passer la jambe morte de Boubakar au-dessus du grillage et nous descendons de l’autre côté. Les bras me tirent, je n’ai plus de force et me laisse tomber. Je chute. Je sens l’impact dur du sol. Les genoux qui me rentrent dans le ventre. Je suis fatigué mais je sens sous moi cette terre nouvelle et cela me donne une force de conquérant. Nous y sommes presque. Il ne reste plus qu’une grille à monter. Boubakar est à mes côtés. Je le sens 35 respirer comme un gibier après la course. Nous sommes tous les deux là. Je voudrais sourire car je me sens une force de titan. J’ai sauté sur l’Europe. J’ai enjambé des mers et sauté par- dessus des montagnes. Je voudrais embrasser Boubakar mais nous n’avons pas le temps. Il reste une grille à franchir. Il se relève en même temps que moi. A cet instant, le but nous semble proche. Nous ne nous doutons pas que le pire est à venir. Questions: 1. De « je cours » ligne 1 à « autour de moi »: que ressentent les migrants, dont Soleiman, avant l’assaut ? Justifiez en relevant deux exemples dans le texte. 2. Comment les gardes espagnols et marocains sont-ils perçus et décrits par Soleiman ? Relevez quelques exemples dans l’ensemble du texte. 3. La violence de l’assaut : a. Relevez trois expressions appartenant au champ lexical de la violence que subissent les migrants au cours de l’assaut. b. Cette violence n’est-elle que le fait des gardes ? Expliquez votre réponse. 4. De « Je suis fatigué mais... » à « ... des montagnes. » : a. Quel est l’état d’esprit de Soleiman à ce stade du récit ? b. Justifiez votre réponse en relevant deux procédés différents (figures de style) que vous nommerez. 5. En quoi cet événement transforme-t-il Soleiman en héros ? Plusieurs éléments de réponse sont attendus. Vous répondrez dans un paragraphe structuré, en vous appuyant sur des exemples tirés du texte.
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leana1645
May 2021 | 0 Respostas
Svp cets un texte et des questions ❤️ Je cours. Je dévale la colline en serrant mon échelle. Je n’en reviens pas que nous soyons si nombreux. Je dépasse des hommes qui soufflent comme moi, avec la même rage. Je cours. Je vais vite. Je suis jeune. Il faut se frayer un passage dans la foule. Tout le monde a les yeux rivés sur la barrière. Les gardes espagnols ont réalisé maintenant. Ils hurlent dans la nuit. Que disent-ils ? Est-ce qu’ils nous ordonnent de nous arrêter ? Rien ne nous arrêtera. Certains d’entre eux se mettent à tirer en l’air. Des coups de sommation certainement. Pour nous intimider. Leurs balles ne nous font pas peur. Ils n’en auront pas suffisamment pour chacun d’entre nous. Je serre fort mon échelle. Je suis maintenant à quelques mètres de la barrière. Je la plaque contre les barbelés. Je n’ai pas le temps de regarder si elle atteint le sommet, je commence à monter. Des dizaines d’autres échelles jaillissent partout autour de moi. Les plus jeunes d’entre nous sont arrivés. L’assaut a commencé. Je monte à toute vi- tesse. Les barreaux ne cèdent pas mais l’échelle est trop courte. Il reste presque un mètre à franchir. Je m’agrippe au fil qui me fait saigner les mains. Cela n’a pas d’importance. Je veux passer. J’ai le souffle court. Les bras me tirent. Je dois tenir. La barrière est secouée de mouvements incessants. Elle se tord et grince de tous ces doigts qui l’agrippent. Je suis en haut. Il ne me reste plus qu’à passer la jambe pour descendre de l’autre côté. C’est alors qu’ils ont commencé à tirer des grenades lacrymogènes dans le tas indistinct des assaillants. J’entends les cris de ceux qui se cachent les yeux et suffoquent. Mais il y a pire. Les véhicules de police marocaine arrivent en trombe et nous prennent à revers. Nous sommes maintenant coincés entre les Marocains et la grille. Il faut monter. Il n’y a plus d’autre solution. J’entends des coups de feu. Des corps tombent. C’est alors que je vois Boubakar, sur une échelle, à quelques mètres de moi. A mi-chemin entre la terre et le sommet. Il ne bouge plus. Il est ac- croché aux barbelés et ne parvient pas à s’en défaire. Des assaillants, sous lui, commencent à hurler. Ils veulent l’agripper pour le faire tomber et qu’il cède la place. Je ne réfléchis pas. Je descends dans sa direction. En quelques secondes, je suis sur lui et arrache la manche de son pull. Il me regarde avec étonnement. Comme un chien regarde la lune. Je lui hurle de se dépêcher. Il reprend son ascension. Nous sommes tous les deux au sommet, maintenant. Il faut faire vite. La panique s’est emparée de ceux qui sont encore à terre. Pour échapper aux coups des Marocains, ils montent en maltraitant ceux qu’ils dépassent. Chacun tente de sauver sa vie. Je fais passer la jambe morte de Boubakar au-dessus du grillage et nous descendons de l’autre côté. Les bras me tirent, je n’ai plus de force et me laisse tomber. Je chute. Je sens l’impact dur du sol. Les genoux qui me rentrent dans le ventre. Je suis fatigué mais je sens sous moi cette terre nouvelle et cela me donne une force de conquérant. Nous y sommes presque. Il ne reste plus qu’une grille à monter. Boubakar est à mes côtés. Je le sens 35 respirer comme un gibier après la course. Nous sommes tous les deux là. Je voudrais sourire car je me sens une force de titan. J’ai sauté sur l’Europe. J’ai enjambé des mers et sauté par- dessus des montagnes. Je voudrais embrasser Boubakar mais nous n’avons pas le temps. Il reste une grille à franchir. Il se relève en même temps que moi. A cet instant, le but nous semble proche. Nous ne nous doutons pas que le pire est à venir. Questions: 1. De « je cours » ligne 1 à « autour de moi »: que ressentent les migrants, dont Soleiman, avant l’assaut ? Justifiez en relevant deux exemples dans le texte. 2. Comment les gardes espagnols et marocains sont-ils perçus et décrits par Soleiman ? Relevez quelques exemples dans l’ensemble du texte. 3. La violence de l’assaut : a. Relevez trois expressions appartenant au champ lexical de la violence que subissent les migrants au cours de l’assaut. b. Cette violence n’est-elle que le fait des gardes ? Expliquez votre réponse. 4. De « Je suis fatigué mais... » à « ... des montagnes. » : a. Quel est l’état d’esprit de Soleiman à ce stade du récit ? b. Justifiez votre réponse en relevant deux procédés différents (figures de style) que vous nommerez. 5. En quoi cet événement transforme-t-il Soleiman en héros ? Plusieurs éléments de réponse sont attendus. Vous répondrez dans un paragraphe structuré, en vous appuyant sur des exemples tirés du texte.
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leana1645
April 2021 | 0 Respostas
Svp cets un texte et des questions ❤️ Je cours. Je dévale la colline en serrant mon échelle. Je n’en reviens pas que nous soyons si nombreux. Je dépasse des hommes qui soufflent comme moi, avec la même rage. Je cours. Je vais vite. Je suis jeune. Il faut se frayer un passage dans la foule. Tout le monde a les yeux rivés sur la barrière. Les gardes espagnols ont réalisé maintenant. Ils hurlent dans la nuit. Que disent-ils ? Est-ce qu’ils nous ordonnent de nous arrêter ? Rien ne nous arrêtera. Certains d’entre eux se mettent à tirer en l’air. Des coups de sommation certainement. Pour nous intimider. Leurs balles ne nous font pas peur. Ils n’en auront pas suffisamment pour chacun d’entre nous. Je serre fort mon échelle. Je suis maintenant à quelques mètres de la barrière. Je la plaque contre les barbelés. Je n’ai pas le temps de regarder si elle atteint le sommet, je commence à monter. Des dizaines d’autres échelles jaillissent partout autour de moi. Les plus jeunes d’entre nous sont arrivés. L’assaut a commencé. Je monte à toute vi- tesse. Les barreaux ne cèdent pas mais l’échelle est trop courte. Il reste presque un mètre à franchir. Je m’agrippe au fil qui me fait saigner les mains. Cela n’a pas d’importance. Je veux passer. J’ai le souffle court. Les bras me tirent. Je dois tenir. La barrière est secouée de mouvements incessants. Elle se tord et grince de tous ces doigts qui l’agrippent. Je suis en haut. Il ne me reste plus qu’à passer la jambe pour descendre de l’autre côté. C’est alors qu’ils ont commencé à tirer des grenades lacrymogènes dans le tas indistinct des assaillants. J’entends les cris de ceux qui se cachent les yeux et suffoquent. Mais il y a pire. Les véhicules de police marocaine arrivent en trombe et nous prennent à revers. Nous sommes maintenant coincés entre les Marocains et la grille. Il faut monter. Il n’y a plus d’autre solution. J’entends des coups de feu. Des corps tombent. C’est alors que je vois Boubakar, sur une échelle, à quelques mètres de moi. A mi-chemin entre la terre et le sommet. Il ne bouge plus. Il est ac- croché aux barbelés et ne parvient pas à s’en défaire. Des assaillants, sous lui, commencent à hurler. Ils veulent l’agripper pour le faire tomber et qu’il cède la place. Je ne réfléchis pas. Je descends dans sa direction. En quelques secondes, je suis sur lui et arrache la manche de son pull. Il me regarde avec étonnement. Comme un chien regarde la lune. Je lui hurle de se dépêcher. Il reprend son ascension. Nous sommes tous les deux au sommet, maintenant. Il faut faire vite. La panique s’est emparée de ceux qui sont encore à terre. Pour échapper aux coups des Marocains, ils montent en maltraitant ceux qu’ils dépassent. Chacun tente de sauver sa vie. Je fais passer la jambe morte de Boubakar au-dessus du grillage et nous descendons de l’autre côté. Les bras me tirent, je n’ai plus de force et me laisse tomber. Je chute. Je sens l’impact dur du sol. Les genoux qui me rentrent dans le ventre. Je suis fatigué mais je sens sous moi cette terre nouvelle et cela me donne une force de conquérant. Nous y sommes presque. Il ne reste plus qu’une grille à monter. Boubakar est à mes côtés. Je le sens 35 respirer comme un gibier après la course. Nous sommes tous les deux là. Je voudrais sourire car je me sens une force de titan. J’ai sauté sur l’Europe. J’ai enjambé des mers et sauté par- dessus des montagnes. Je voudrais embrasser Boubakar mais nous n’avons pas le temps. Il reste une grille à franchir. Il se relève en même temps que moi. A cet instant, le but nous semble proche. Nous ne nous doutons pas que le pire est à venir. Questions: 1. De « je cours » ligne 1 à « autour de moi »: que ressentent les migrants, dont Soleiman, avant l’assaut ? Justifiez en relevant deux exemples dans le texte. 2. Comment les gardes espagnols et marocains sont-ils perçus et décrits par Soleiman ? Relevez quelques exemples dans l’ensemble du texte. 3. La violence de l’assaut : a. Relevez trois expressions appartenant au champ lexical de la violence que subissent les migrants au cours de l’assaut. b. Cette violence n’est-elle que le fait des gardes ? Expliquez votre réponse. 4. De « Je suis fatigué mais... » à « ... des montagnes. » : a. Quel est l’état d’esprit de Soleiman à ce stade du récit ? b. Justifiez votre réponse en relevant deux procédés différents (figures de style) que vous nommerez. 5. En quoi cet événement transforme-t-il Soleiman en héros ? Plusieurs éléments de réponse sont attendus. Vous répondrez dans un paragraphe structuré, en vous appuyant sur des exemples tirés du texte.
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leana1645
April 2021 | 1 Respostas
Svpppp pas du au pif Réécrivez l’extrait suivant en utilisant les temps du récit (imparfait / passé simple). Nous sommes maintenant coincés entre les Marocains et la grille. Il faut monter. Il n’y a plus d’autre solution. J’entends des coups de feu. Des corps tombent. C’est alors que je vois Boubakar, sur une échelle, à quelques mètres de moi. A mi-chemin entre la terre et le sommet. Il ne bouge plus. Il est accroché aux barbelés et ne parvient pas à s’en défaire. Des assaillants, sous lui, commencent à hurler. Ils veulent l’agripper pour le faire tomber et qu’il cède la place. Je ne réfléchis pas. Je descends dans sa direction. En quelques secondes, je suis sur lui et arrache la manche de son pull. Il me regarde avec étonnement.
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leana1645
April 2021 | 1 Respostas
Svpppp pas du au pif ❤️ Réécrivez l’extrait suivant en utilisant les temps du récit (imparfait / passé simple). Nous sommes maintenant coincés entre les Marocains et la grille. Il faut monter. Il n’y a plus d’autre solution. J’entends des coups de feu. Des corps tombent. C’est alors que je vois Boubakar, sur une échelle, à quelques mètres de moi. A mi-chemin entre la terre et le sommet. Il ne bouge plus. Il est accroché aux barbelés et ne parvient pas à s’en défaire. Des assaillants, sous lui, commencent à hurler. Ils veulent l’agripper pour le faire tomber et qu’il cède la place. Je ne réfléchis pas. Je descends dans sa direction. En quelques secondes, je suis sur lui et arrache la manche de son pull. Il me regarde avec étonnement.
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leana1645
April 2021 | 1 Respostas
Svpppp « La barrière est secouée de mouvements incessants ». Cette phrase est-elle à la forme active ou passive ? Pourquoi ? Transposez-la à la forme passive si elle est active ou inversement.
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leana1645
April 2021 | 1 Respostas
Bonjour svpppp 3. Quelle est la particularité des deux pronoms sujet « il » dans les extraits suivants : «Il faut monter. » et « Il n’y a plus d’autre solution. » ?
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leana1645
April 2021 | 1 Respostas
Bonjour Svppp « Je voudrais embrasser Boubakar mais nous n’avons pas le temps ». Quel est la valeur d’emploi du verbe « voudrais » ?
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leana1645
April 2021 | 0 Respostas
Pourriez vous m’aider svp A la sortie d'une ville de province, on a relevé, un certain jour, la répartition par tranches horaires des 3600 véhicules quittant la ville entre 16 heures et 22 heures. Les résultats sont donnés dans le tableau ci-dessous: Tranche horaire: 16h 17h 17h 18h 18h 19h 19h 20h 20h 21h 2th 22h 600 Nombre de véhicules: 800 750 650 450 350 1. Représenter l'histogramme des effectifs de cette série statistique (1 cm pour 100 véhicules) 2. Calculer la fréquence en pourcentage de la tranche horaire 19h-20h (arrondir au dixième) 3. Calculer le pourcentage de véhicules quittant la ville entre 16h et 20h
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leana1645
April 2021 | 2 Respostas
Ranger ces nombres par ordres croissant: 13; 11;4; 6; 9 ; 13; 14; 11;6; 18; 13; 17; 18; 15; 12 Maths svppppp
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leana1645
April 2021 | 0 Respostas
Question Faire une carte mentale de ce qu’il faut retenir sur la combustion. Svp ❤️
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leana1645
April 2021 | 0 Respostas
Question Faire une carte mentale de ce qu’il faut retenir sur la combustion. Svp ❤️
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leana1645
April 2021 | 0 Respostas
Svp pourriez vous m’aider c’est sur les statistiques. Maths svp ❤️ Svppp personne m’aide.
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leana1645
April 2021 | 0 Respostas
Quelqu’un pourrez m’aider sur les statistiques maths STATISTIQUES SVP
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leana1645
April 2021 | 0 Respostas
Svp pourriez vous m’aider c’est sur les statistiques en maths. Merci beaucoup.
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leana1645
April 2021 | 2 Respostas
Réécrivez ce texte à la première personne du singulier svp. Lorsqu'enfin le bateau fut à quai, nous descendîmes dans un brouhaha de joie et d'impatience. La foule emplit le grand hall de la petite île. Le monde entier était là. Nous entendions parler des langues que nous prîmes d'abord pour du milanais ou du romain, mais nous dûmes ensuite convenir que ce qui se passait ici était bien plus vaste. Le monde entier nous entourait. Nous aurions pu nous sentir perdus. Nous étions étrangers. Nous ne comprenions rien. Mais un sentiment étrange nous envahit, don Salvatore. Nous avions la conviction que nous étions ici à notre place.»
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leana1645
April 2021 | 1 Respostas
Bonjour, s’il vous plaît. Indiquez le temps, le mode et la valeur d’emploi des formes verbales entre parenthèses: - La vie (commence). - L’Italie (disparaissait) à vue d’œil. - Lorsque le bateau fut à quai, nous (descendîmes) dans un brouhaha de joie et d’impatience. Merci beaucoup.
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leana1645
April 2021 | 0 Respostas
Bonjour, s’il vous plaît. Indiquez le temps, le mode et la valeur d’emploi des formes verbales entre parenthèses: - La vie (commence). - L’Italie (disparaissait) à vue d’œil. - Lorsque le bateau fut à quai, nous (descendîmes) dans un brouhaha de joie et d’impatience. Merci beaucoup.
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