Selon toi, l’amitié peut-elle résister aux différences ? Tu développeras, en au moins deux paragraphes, les conditions qui rendent possibles ou non l’amitié. Tu pourras t’appuyer sur tes lectures et sur ton expérience personnelle. Ton texte fera au moins deux pages.
Bonjour un conseil si cela peut t'aider redige 3 paragraphes premier paragraphe =thèse = pourquoi es ce possible 2e paragraphe =anti thèse = pourquoi cela n'est pas possible et 3e paragraphe =synthèse =conclusions des 2 paragraphes précédent.
Meme si cela ne t'écris pas la rédaction peut être que cela peut t'aider.
Voici un example de ce tu pourrais écrire. En espérant que cela t'aide.
P.S. : Attention, le texte doit te servir de base!! Merci de ne pas copier-coller. Je viens juste de le terminer pour mon devoir en français du CNED. Bonne chance à toi!
Réponse :
L’amitié ne peut pas résister à toutes les différences.
En effet, l’amitié ne peut pas atténuer les différences mais avant tout, il faut définir ces deux termes.
L’amitié est un « sentiment réciproque d'affection ou de sympathie qui ne se fonde ni sur la parenté ni sur l'attrait sexuel. » Ignace Lepp (1909-1966), écrivain français, pense cependant qu'« il arrive (…) qu'une vraie amitié existe entre frères et sœurs, mais il ne nous semble pas exagéré de dire qu'elle est née non pas à cause de leurs liens de sang, mais plutôt malgré ceux-ci ». Aristote (384 av. J.-C - 322 av. J.-C.), philosophe grec, la définit comme étant une « bienveillance réciproque » et Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), écrivain des Lumières, précise : « L’attachement peut se passer de retour, jamais l’amitié. Elle est un échange, un contrat comme les autres ; mais elle est le plus saint de tous », Du contrat social (1762). L’idée de réciprocité semble donc fondamentale.
Certains, comme Jiddu Krishnamurti (1895-1986), philosophe indien, pensent que « quand il y a de l'amour entre deux êtres, les différences cessent d'exister. » Le vol de l'aigle (2009). Cet argument revient souvent et est usité naïvement, pour montrer que « des barrières ont été franchies » et que « rien n’est impossible » alors que ces dites barrières sont construites par la société et reproduites par des milliers de personnes.
De son côté, la différence, selon le dictionnaire Larousse, est une « absence d'identité, de similitude entre des choses, des personnes ; caractère qui les distingue l'une de l'autre ; dissimilitude ». Toutefois il faut dire que la différence repose sur la perception d’une absence de similitude. C’est une construction culturelle. C’est ce qu’on voit avec la religion, les questions de genre (le bleu pour les garçons et le rose pour les filles), les classes sociales ou encore la nationalité. Ces « différences » peuvent rendre une amitié invivable, voire impossible.
L’ami retrouvé illustre très bien ces aspects. Tout oppose les deux personnages qui sont au départ amis. Hans est juif, alors que Conrad est protestant. Hans est un enfant de la classe moyenne, alors que Conrad est aristocrate, issu d’une très vieille famille allemande. Enfin Hans est placé au cœur de la tourmente politique et de ses conséquences tragiques, alors que Conrad, influencé par son milieu, n’a qu’un jugement extérieur et détaché. Tous deux savent que les circonstances vont entraver leur histoire et l’entraîner dans une chute inévitable.
Dans cette histoire, avoir un ami c’est au départ apprécier ses qualités et accepter ses défauts presque jusqu’à les oublier. Mais jusqu’à quel point ? C’est là que nous pouvons nous interroger sur les conditions qui affaiblissent l’amitié au point de la rendre impossible. Les divergences de religion ou d’opinion, les modes de vie opposés amènent au conflit. Et dans de tels environnements hétérogènes une amitié aura donc bien du mal à résister
De telles divergences peuvent être observées aujourd’hui alors que semblent exacerbées les tensions religieuses dans les quartiers sensibles et que le vivre-ensemble entre cultures différentes paraît de plus en plus incertain. On peut raisonnablement se demander comment prémunir des préjugés les relations qui se développent de façon inévitable en société. Il faudrait déconstruire ces constructions sociales pour recréer des liens sociaux sur une nouvelle base. Mais la société n’y semble pas vraiment prête. Ou peut-être même ne le veut-elle pas ?
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Réponse:
Bonjour un conseil si cela peut t'aider redige 3 paragraphes premier paragraphe =thèse = pourquoi es ce possible 2e paragraphe =anti thèse = pourquoi cela n'est pas possible et 3e paragraphe =synthèse =conclusions des 2 paragraphes précédent.
Meme si cela ne t'écris pas la rédaction peut être que cela peut t'aider.
En espérant que ma réponse ta été utile
Bonjour,
Voici un example de ce tu pourrais écrire. En espérant que cela t'aide.
P.S. : Attention, le texte doit te servir de base!! Merci de ne pas copier-coller. Je viens juste de le terminer pour mon devoir en français du CNED. Bonne chance à toi!
Réponse :
L’amitié ne peut pas résister à toutes les différences.
En effet, l’amitié ne peut pas atténuer les différences mais avant tout, il faut définir ces deux termes.
L’amitié est un « sentiment réciproque d'affection ou de sympathie qui ne se fonde ni sur la parenté ni sur l'attrait sexuel. » Ignace Lepp (1909-1966), écrivain français, pense cependant qu'« il arrive (…) qu'une vraie amitié existe entre frères et sœurs, mais il ne nous semble pas exagéré de dire qu'elle est née non pas à cause de leurs liens de sang, mais plutôt malgré ceux-ci ». Aristote (384 av. J.-C - 322 av. J.-C.), philosophe grec, la définit comme étant une « bienveillance réciproque » et Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), écrivain des Lumières, précise : « L’attachement peut se passer de retour, jamais l’amitié. Elle est un échange, un contrat comme les autres ; mais elle est le plus saint de tous », Du contrat social (1762). L’idée de réciprocité semble donc fondamentale.
Certains, comme Jiddu Krishnamurti (1895-1986), philosophe indien, pensent que « quand il y a de l'amour entre deux êtres, les différences cessent d'exister. » Le vol de l'aigle (2009). Cet argument revient souvent et est usité naïvement, pour montrer que « des barrières ont été franchies » et que « rien n’est impossible » alors que ces dites barrières sont construites par la société et reproduites par des milliers de personnes.
De son côté, la différence, selon le dictionnaire Larousse, est une « absence d'identité, de similitude entre des choses, des personnes ; caractère qui les distingue l'une de l'autre ; dissimilitude ». Toutefois il faut dire que la différence repose sur la perception d’une absence de similitude. C’est une construction culturelle. C’est ce qu’on voit avec la religion, les questions de genre (le bleu pour les garçons et le rose pour les filles), les classes sociales ou encore la nationalité. Ces « différences » peuvent rendre une amitié invivable, voire impossible.
L’ami retrouvé illustre très bien ces aspects. Tout oppose les deux personnages qui sont au départ amis. Hans est juif, alors que Conrad est protestant. Hans est un enfant de la classe moyenne, alors que Conrad est aristocrate, issu d’une très vieille famille allemande. Enfin Hans est placé au cœur de la tourmente politique et de ses conséquences tragiques, alors que Conrad, influencé par son milieu, n’a qu’un jugement extérieur et détaché. Tous deux savent que les circonstances vont entraver leur histoire et l’entraîner dans une chute inévitable.
Dans cette histoire, avoir un ami c’est au départ apprécier ses qualités et accepter ses défauts presque jusqu’à les oublier. Mais jusqu’à quel point ? C’est là que nous pouvons nous interroger sur les conditions qui affaiblissent l’amitié au point de la rendre impossible. Les divergences de religion ou d’opinion, les modes de vie opposés amènent au conflit. Et dans de tels environnements hétérogènes une amitié aura donc bien du mal à résister
De telles divergences peuvent être observées aujourd’hui alors que semblent exacerbées les tensions religieuses dans les quartiers sensibles et que le vivre-ensemble entre cultures différentes paraît de plus en plus incertain. On peut raisonnablement se demander comment prémunir des préjugés les relations qui se développent de façon inévitable en société. Il faudrait déconstruire ces constructions sociales pour recréer des liens sociaux sur une nouvelle base. Mais la société n’y semble pas vraiment prête. Ou peut-être même ne le veut-elle pas ?