Extrait 1: Souligne en rouge le discours direct, en bleu le discours indirect et en vert le
discours indirect libre..

Elle avait fait venir Monsieur Lheureux et lui avait dit :
« - Vous partez en voyage ? demanda-t-il.
- Non ! mais.... qu'importe, je compte sur vous, n'est-ce pas ? et vivement ! >>
Il s'inclina. Elle ajouta qu'il lui faudrait encore une caisse, pas trop lourde et commode.
«Et tenez, dit Madame Bovary en tirant sa montre de sa ceinture, prenez cela, vous vous paierez
dessus. »
Mais le marchand s'écria qu'elle avait tort. Ils se connaissaient ! Est-ce qu'elle doutait d'elle ? Quel
enfantillage! Elle exigea cependant qu'il prenne la chaîne et déjà Lheureux l'avait mise dans sa
poche et s'en allait, quand elle le rappela:
<< Vous laisserez tout chez vous ! »

Extrait 2: Souligne en rouge le discours direct, en bleu le discours indirect et en vert le
discours indirect libre Repère en noir un passage où les paroles sont juste évoquées mais pas
leur contenu précis, on appelle cela du récit de paroles (ou des paroles narrativisées)
Ils s'assirent, la tête à l'abri et les pieds dans la chaleur. Jeanne, attendrie, répétait : « Comme on
est bien ! Que c'est bon la campagne ! Il y a des moments où je voudrais être mouche ou papillon
pour me cacher dans les fleurs. » Ils parlèrent d'eux, de leurs habitudes, de leurs goûts, sur ce
ton plus bas, intime, dont on fait les confidences. Il avoua qu'il était déjà dégoûté du monde et las
de sa vie futile. Il ajouta qu'on y rencontrait rien de vrai, rien de sincère. Le monde ! Elle aurait
bien voulu le connaître ! Mais elle ajouta d'avance qu'il ne valait pas la campagne.
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