Le couchant dardait ses rayons suprêmes Et le vent berçait les nénuphars blêmes ; Les grands nénuphars entre les roseaux Tristement luisaient sur les calmes eaux. Moi j’errais tout seul promenant ma plaie Le long de l’étang, parmi la saulaie Où la brume vague évoquait un grand Fantôme laiteux se désespérant Et pleurant avec la voix des sarcelles Qui se rappelaient en battant des ailes Parmi la saulaie où j’errais tout seul Promenant ma plaie ; et l’épais linceul Des ténèbres vint noyer les suprêmes Rayons du couchant dans ces ondes blêmes Et les nénuphars parmi les roseaux, Les grands nénuphars sur les calmes eaux.
Paul Verlaine (1844 -1896), Poèmes saturniens, « Paysages tristes, III », 1865
Question: Relis les quatre premiers vers du poème. Quel rôle joue la Nature auprès du poète ? Développe et justifie ta réponse en citant deux indices dans le texte.
Réponse : La Nature joue le rôle des émotions du poète, elle reflète ses pensées intimes. Les "nénuphars blêmes" représente son amour, son bonheur qui meurt peu à peu. Bref, la Nature est un miroir dans lequel le poète s'observe.
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Voici ma réponse en espérant que cela t'aide.
Réponse : La Nature joue le rôle des émotions du poète, elle reflète ses pensées intimes. Les "nénuphars blêmes" représente son amour, son bonheur qui meurt peu à peu. Bref, la Nature est un miroir dans lequel le poète s'observe.