Bonjour, voici un poème de Victor Hugo sur lequel je dois travailler. Je dois répondre à quatre questions et je n'arrive pas vraiment. 

1. Dans la première strophe, par quels éléments descriptifs l'auteur présente-t-il l'ile de Chio au temps où régnait la paix ? 
2. Quel temps au contraire est utilisé pour évoquer la guerre ? Quelle est la valeur de ce temps ? Relevez le champ lexical de la destruction et de la violence. Comment Victor Hugo a-t-il crée un contraste fort entre le tableau de la paix et celui de la guerre ? 
3. Par quels procédés le poète rend-il l'enfant pathétique ?
4. Pourquoi peut-on dire que les deux derniers vers constituent une chute ? Que révèlent-ils concernant les enjeux du poème ? 

Je pense avoir compris la dernière question mais je ne trouve pas les "procédés" et "éléments descriptifs" ou bien le champ lexical demandé et je ne comprend vraiment pas la 3 et la 2. Pour la première, je pense déjà avoir trouvé qu'il utilise une anaphore (Chio, Chio, Chio..) 

Voici le poème étudié : 
L'Enfant

Les turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil.
Chio, l'île des vins, n'est plus qu'un sombre écueil, 
Chio, qu'ombrageaient les charmilles,
Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois,
Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois 
Un chœur dansant de jeunes filles.

Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis,
Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis, 
Courbait sa tête humiliée ;
Il avait pour asile, il avait pour appui
Une blanche aubépine, une fleur, comme lui 
Dans le grand ravage oubliée.

Ah ! pauvre enfant, pieds nus sur les rocs anguleux !
Hélas ! pour essuyer les pleurs de tes yeux bleus 
Comme le ciel et comme l'onde,
Pour que dans leur azur, de larmes orageux,
Passe le vif éclair de la joie et des jeux, 
Pour relever ta tête blonde,

Que veux-tu ? Bel enfant, que te faut-il donner
Pour rattacher gaîment et gaîment ramener 
En boucles sur ta blanche épaule
Ces cheveux, qui du fer n'ont pas subi l'affront,
Et qui pleurent épars autour de ton beau front, 
Comme les feuilles sur le saule ?

Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ?
Est-ce d'avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus, 
Qui d'Iran borde le puits sombre ?
Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand,
Qu'un cheval au galop met, toujours en courant, 
Cent ans à sortir de son ombre ?

Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,
Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois, 
Plus éclatant que les cymbales ?
Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l'oiseau merveilleux ?
- Ami, dit l'enfant grec, dit l'enfant aux yeux bleus, 
Je veux de la poudre et des balles.
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