Salut bonjour à tous/toute ;) J'ai un dm de philo , si quelqu'un à des pistes , des idées ça m'aiderai beaucoup , merci ! La question/sujet : Il faut et il suffit que l'explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question. *et la connaissance de la doctrine de l'auteur n'est pas requise* Le texte en question: Il n’existe pas de plus grand mal que d’être en proie à cette haine des raisonnements. Or toutes deux, misologie et misanthropie, naissent de la même façon. Voici comment s’insinue en nous la misanthropie : on accorde à quelqu’un son entière confiance, sans s’être donné aucun moyen de le connaître ; on le tient pour un homme parfaitement loyal, droit, digne de la confiance qu’on lui porte ; et on ne tarde pas à découvrir qu’il ne vaut rien, qu’on ne peut s’y fier. Et on recommence avec un autre. Quand on a fait plusieurs fois cette expérience, surtout quand on a été victime de ceux qu’on tenait pour ses amis les plus proches, on finit, à force de déceptions, par détester tous les hommes et par estimer qu’en aucun il n’y a rien de rien qui vaille quelque chose !(…) on ne prouve ainsi qu’une seule chose : que, sans avoir la moindre compétence en matière de réalité humaine, on prétendait cependant tirer profit du commerce des hommes. Si on l’avait eue, cette compétence, quand on traitait avec des hommes, on aurait jugé que – comme c’est le cas – d’extrêmement bons comme d’extrêmement mauvais il y en a très peu, et que la grande majorité se situe entre ces deux extrêmes. (…) Pourtant, en cela, il n’y a pas ressemblance entre les raisonnements et les hommes (…) Non, ils se ressemblent seulement sur ce point : lorsqu’on commence, sans avoir acquis aucune compétence en la matière, par accorder son entière confiance à un raisonnement et à le tenir pour vrai, on ne tarde pas à juger qu’il est faux ; il peut l’être en effet, comme il peut ne pas l’être ; puis on recommence avec un autre, et encore avec un autre. Et, tu le sais bien, ce sont surtout ceux qui passent leur temps à mettre au point des discours contradictoires qui finissent par croire qu’ils sont arrivés au comble de la maîtrise et qu’ils sont les seuls à avoir compris qu’il n’y a rien de sain ni d’assuré en aucune chose, ni en aucun raisonnement non plus ; que tout ce qui existe se trouve tout bonnement emporté dans une sorte d’Euripe, balloté par des courants contraires, impuissant à se stabiliser pour quelque durée que ce soit, en quoi que ce soit. Platon (-IV°) Phédon Merci et bonne semaine !
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Bonjour à tous j'aurai besoin d'aide pour quelque questions concernant ce texte : Le roi Créon a appelé les gardes, mettant un terme à l’échange conflictuel entre Antigone et lui, et condamnant du coup la jeune fille à mort pour avoir transgressé la loi. Hémon, entre en criant. – Père ! Créon, court à lui, l’embrasse. – Oublie-la, Hémon ; oublie-la, mon petit. Hémon. – Tu es fou, père. Lâche-moi. Créon, le tient plus fort. – J’ai tout essayé pour la sauver, Hémon. J’ai tout essayé, je te le jure. Elle ne t’aime pas. Elle aurait pu vivre. Elle a préféré sa folie et la mort. Hémon, crie, tentant de s’arracher à son étreinte. – Mais, père, tu vois bien qu’ils l’emmènent ! Père, ne laisse pas ces hommes l’emmener ! Créon. – Elle a parlé maintenant. Tout Thèbes sait ce qu’elle a fait. Je suis obligé de la faire mourir. Hémon, s’arrache de ses bras. – Lâche-moi ! Un silence. Ils sont l’un en face de l’autre. Ils se regardent. Le chœur, s’approche. – Est-ce qu’on ne peut pas imaginer quelque chose, dire qu’elle est folle, l’enfermer ? Créon. – Ils diront que ce n’est pas vrai. Que je la sauve parce qu’elle allait être la femme de mon fils. Je ne peux pas. Le chœur. – Est-ce qu’on ne peut pas gagner du temps, la faire fuir demain ? Créon. – La foule sait déjà, elle hurle autour du palais. Je ne peux pas. Hémon. – Père, la foule n’est rien. Tu es le maître. Créon. – Je suis le maître avant la loi. Plus après. Hémon. – Père, je suis ton fils, tu ne peux pas me la laisser prendre. Créon. – Si, Hémon. Si, mon petit. Du courage. Antigone ne peut plus vivre. Antigone nous a déjà quittés tous. Hémon. – Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ? Crois-tu que je l’accepterai, votre vie ? Et tous les jours, depuis le matin jusqu’au soir, sans elle. Et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle. Créon. – Il faudra bien que tu acceptes, Hémon. Chacun de nous a un jour, plus ou moins triste, plus ou moins lointain, où il doit enfin accepter d’être un homme. Pour toi, c’est aujourd’hui… Et te voilà devant moi avec ces larmes au bord de tes yeux et ton cœur qui te fait mal – mon petit garçon, pour la dernière fois… Quand tu te seras détourné, quand tu auras franchi ce seuil tout à l’heure, ce sera fini.h) Au cours de la scène, Créon est partagé entre deux attitudes à l'égard de son fils.Quelles sont-elle ? 4ptsi) Quel sentiment domine la dernière réplique de Hémon ? Pourquoi peut-on dire que cette réplique est lyrique ? 3 pts
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