[BREVET 2018 - MATHS] Le hand-spinner est une sorte de toupie plate qui tourne sur elle-même.On donneau hand-spinner une vitesse de rotation initiale au temps t = 0, puis,au cours du temps, sa vitesse de rotation diminue jusqu’à l’arrêt complet du hand-spinner. Sa vitesse de rotation est alors égale à 0. Grâce à un appareil de mesure, on a relevé la vitesse de rotation exprimée en nombre de tours par seconde. Sur le graphique ci-dessous,on a représenté cette vitesse en fonction du temps exprimé en seconde. 1. Le temps et la vitesse de rotation du hand-spinner sont-ils proportionnels? Justifier. 2. Par lecture graphique, répondre aux questions suivantes: a. Quelle est la vitesse de rotation initiale du hand-spinner (en nombre de tours par seconde)? b. Quelle est la vitesse de rotation du hand-spinner (en nombre de tours par seconde) au bout d’1 minute et 20 secondes ? c. Au bout de combien de temps, le hand-spinner va-t-il s’arrêter ? 3. Pour calculer la vitesse de rotationdu hand-spinner en fonction du temps t, notée V(t), on utilise la fonction suivante : V(t) = -0,214 x t + V initiale t est le temps (exprimé en s) qui s’est écoulé depuis le début de rotation du hand-spinner. V initiale est la vitessede rotationà laquelle on a lancé le hand-spinner au départ. a. On lance le hand-spinner à une vitesse initiale de 20 tours par seconde. Sa vitesse de rotation est donc donnée par la formule: V(t) =−0,214×t+20. Calculer sa vitesse de rotation au bout de 30 s. b. Aubout de combien de temps le hand-spinner va-t-il s’arrêter? Justifier par un calcul. c. Est-il vrai que, d’une manière générale,si l’on fait tourner le hand-spinner deux fois plusvite au départ, il tournera deux fois plus longtemps? Justifier
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[BREVET 2018 - FRANCAIS] Grammaire et compétences linguistiques 6 - L’une des phrases suivantes contient une proposition subordonnée relative et l’autre une proposition subordonnée complétive : «Léopold s'assura que la troisième était au complet.» (ligne 1) «Léopold se pencha sur son siège pour voir l'élève Hautemain que lui dissimulait la poutre étayant le plafond.» (lignes 9-10) a. Trouvez dans quelle phrase se trouve la proposition subordonnée relative. Recopiez-la sur votre copie. b. Trouvez dans quelle phrase se trouve la proposition subordonnée complétive. Recopiez-la sur votre copie. c. Expliquez comment vous avez pu différencier chacune de ces deux propositions. 7 - Voici deux phrases au discours direct dont le verbe introducteur est au présent : Andromaque demande à Pyrrhus : « Seigneur, que faites-vous, et que dira la Grèce ? » Andromaque déclare à Hermione : « J’ai vu percer le seul où mes regards prétendaient s’adresser. » Sur votre copie, réécrivez ces deux phrases au discours indirect en mettant le verbe introducteur au passé simple. Vous ferez toutes les modifications nécessaires. 8 - «La patronne considérait cet homme étrange, son mari, auquel ses reproches et ses prières n’avaient jamais réussi, en trente ans de vie commune, à tirer seulement une larme.» (lignes 45-46) a. Donnez un synonyme de l’adjectif « étrange ». b. L’adjectif « famille, étranger ». Comment ce sens premier peut-il enrichir le sens de cet adjectif dans le texte ?
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[BREVET 2018 - FRANCAIS] Bonjour ;) La scène se déroule, après la seconde guerre mondiale, dans la ville de Blémont qui a subi d’importantes destructions. Léopold s’assura que la troisième était au complet. Ils étaient douze élèves, quatre filles et huit garçons qui tournaient le dos au comptoir. Tandis que le professeur gagnait sa 1 place au fond de la salle, le patron alla retirer le bec de cane à la porte d’entrée afin de 2 s’assurer contre toute intrusion. Revenu à son zinc , il but encore un coup de vin blanc et s’assit sur un tabouret. En face de lui le professeur Didier s’était installé à sa table sous une réclame d’apéritif accrochée au mur. Il ouvrit un cahier, jeta un coup d’œil sur la classe de troisième et dit : – Hautemain, récitez. Léopold se pencha sur son siège pour voir l’élève Hautemain que lui dissimulait la poutre étayant le plafond. La voix un peu hésitante, Hautemain commença : Seigneur, que faites-vous, et que dira la Grèce ? Faut-il qu’un si grand cœur montre tant de faiblesse ? – Asseyez-vous, dit le professeur lorsque Hautemain eut fini. Quinze. Il notait avec indulgence. Estimant que la plupart de ces enfants vivaient et travaillaient dans des conditions pénibles, il voulait les encourager et souhaitait que l’école, autant que possible, leur offrît les sourires que leur refusait trop souvent une existence troublée. À son zinc, Léopold suivait la récitation des écoliers en remuant les lèvres et avalait anxieusement sa salive lorsqu’il sentait hésiter ou trébucher la mémoire du récitant. Son grand regret, qu’il n’oserait jamais confier à M. Didier, était de ne participer à ces exercices qu’en simple témoin. Léopold eût aimé réciter, lui aussi : Captive, toujours triste, importune à moi-même, Pouvez-vous souhaiter qu’Andromaque vous aime ? Malgré la timidité et le respect que lui inspirait Andromaque, il lui semblait qu’il eût trouvé les accents propres à émouvoir le jeune guerrier. Il se plaisait à imaginer sa voix, tout amenuisée par la mélancolie et s’échappant du zinc comme une vapeur de deuil et de tendresse. – Les cahiers de préparation, dit le professeur Didier. Les élèves ayant étalé leurs cahiers, il alla de table en table s’assurer qu’ils avaient exécuté le travail portant sur un autre passage d’Andromaque. Pendant qu’il regagnait sa place, Léopold se versa un verre de blanc. – Mademoiselle Odette Lepreux, lisez le texte. [...] Odette se mit à lire d’une voix claire, encore enfantine, où tremblaient des perles d’eau fraîche : Où fuyez-vous, Madame ? N’est-ce point à vos yeux un spectacle assez doux Que la veuve d’Hector pleurante à vos genoux ? Sur ces paroles d’Andromaque, la patronne, venant de sa cuisine, pénétra discrètementdans l’enceinte du zinc. Comme elle s’approchait du cafetier, elle eut la stupéfaction de voir les larmes ruisseler sur ses joues cramoisies et interrogea : – Qu’est-ce que t’as ? – Laisse-moi, murmura Léopold. Tu peux pas comprendre. [...] Odette Lepreux poursuivait sa lecture : Par une main cruelle hélas ! J’ai vu percer Le seul où mes regards prétendaient s’adresser. La patronne considérait cet homme étrange, son mari, auquel ses reproches et ses prières n’avaient jamais réussi, en trente ans de vie commune, à tirer seulement une larme. Ne revenant pas de son étonnement, elle oublia une minute ce qu’elle était venue lui dire. Marcel Aymé,Uranus, 1948 ---------------------------------------------------------------------------------- Compréhension et compétences d’interprétation 1 - Où se déroule la scène ? Qui est Léopold ? Pourquoi la situation présentée peut-elle surprendre ? Justifiez votre réponse. 2 - Comment se manifeste l’intérêt de Léopold pour le cours du professeur Lignes 9 à 20 Didier ? Développez votre réponse en vous appuyant sur trois éléments significatifs. 3 - Lignes d’Andromaque ? Comment l’expliquez-vous ? Développez votre réponse. 4 - Lignes 32 à 39 : Que ressent Léopold quand Odette lit l’extrait d’Andromaque? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur une image que vous analyserez. 5a - Par quelles oppositions la scène du film reproduite ci-dessus cherche-t-elle à faire rire le spectateur ? Donnez trois éléments de réponse. 5b - Qu’est-ce qui peut relever également du comique dans la fin du texte (lignes 37 à 47) ?
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